Voilà
tout ce qu’il faut savoir sur le Guide Vin de référence.
Qu’est-ce
que c’est ?
Un
guide sur le vin édité comme un magazine. C’est-à-dire avec des reportages, des
portraits et plein de photos. Et, bien sûr, des palmarès, des commentaires, des
notes, une sorte de best of à la française. Il paraît chaque année à la
même époque depuis 2005, sous la marque Bettane+Desseauve. Et à la fin, c’est
un gros livre.
Qui
fait quoi ?
Sous
la direction de Louis-Victor Charvet, un petit gang de dégustateurs mené par
Michel Bettane et Thierry Desseauve a tout dégusté, pas tout retenu, pas tout
publié. L’idée n’est pas l’exhaustivité (c’est reposant).
Qui
édite ?
L'éditeur,
c’est Flammarion.
358 pages en couleurs et en grand format. Depuis la création du magazine EnMagnum,
le grand format est la règle chez Bettane+Desseauve.
Et
on trouve quoi ?
Plus de 1 200 producteurs à découvrir
ou retrouver en suivant le guide, à travers :
- des coups de cœur, des découvertes, les valeurs sûres, les bonnes affaires
- des
appellations et une grande
variété de domaines passés à la loupe,
- des nouveaux et
des nouveautés région par région,
- des carnets de notes, des portraits et des reportages pour comprendre et voyager
« dans le meilleur du vin »
comme dit le dossier de presse.
Il
paraît quand ?
Il est en vente depuis
hier chez votre libraire. Au prix de 24,90 euros.
Le
commentaire de Michel Bettane et Thierry Desseauve
« Quand nous
avons commencé notre travail de dégustation en commun, il y a maintenant
quelques décennies, nous avions coutume de ranger les vins dégustés en quatre
classes. « L’école verte » était
la première, non à l’époque pour caractériser les rares vins bio, mais pour
stigmatiser ceux, en grand nombre, que l’évident manque de maturité des raisins
rendait astringents et acides. Tout aussi fournie était « l’école flottarde » et son océan de vins dilués et sans
substance. Venait ensuite, pour les fins palais, « l’école puante » et son
cortège d’arômes animaux, ce qu’un négociant bordelais fameux en son temps pour
son expertise aromatique décrivait comme « une odeur de sconse, derrière
l’oreille » (anecdote confiée aux auteurs par un propriétaire
médocain célèbre qui la tenait de son non moins célèbre père) et que certains
sommeliers ou journalistes de ce temps prenaient pour « le vrai goût du terroir
».
Plus prosaïques, les œnologues d’aujourd’hui savent que ce
faux goût est provoqué par une levure très désagréable, la brettanomyces. La dernière classe, de
loin la plus modeste en nombre, était celle qui comprenait ce que Doutrelant qualifiait de bons vins.
Cinquante ans plus tard, la situation n’est plus la même.
Les jajas bricolés d’autrefois sont devenus des vins
techniquement irréprochables, résolument marchands et installés sur les rayons
à des tarifs compétitifs. Souvent également furieusement banals. Dans le même
temps, un autre peloton, de plus en plus détaché de la masse, a émergé : pas
celui des bons vins d’antan, sympathiques, souvent imprécis, mais celui des
grands vins, exprimant avec une justesse et une pureté de définition jamais atteintes auparavant leur
terroir d’origine.
Ce qui différencie ces grands vins des autres, ce ne sont
plus les défauts, mais bien la personnalité et l’authenticité. C’est
précisément la mission de ce guide, le 27e que nous signons, que de
vous révéler le génie propre de chacun de ces grands vins. Ce guide magazine a pour vocation de faire vivre auprès
des amateurs et des professionnels du vin le génie propre de chaque vignoble,
de chaque producteur, de chaque vin. Raconter l’histoire des crus, défendre la
diversité des origines et partager l’émotion des bons vins, c’est ce que nous
voulons expliquer à travers le Nouveau Bettane+Desseauve ».
La couverture du Guide pour le reconnaître en librairie :