Château de Ferrand, saint-émilion grand cru 2015
Pourquoi lui
Un petit château en U fraîchement restauré, flanqué de son chai revisité, entouré des beaux arbres indispensables, cerné de bois et de vignes qui dévale un coteau avec vue. L’endroit est assez unique. Propriété de longue date de la famille Bich, les vins s’épanouissent un peu plus à chaque millésime. La reprise en main par Pauline Bich et son mari Philippe Chandon-Moët explique tout.
On l’aime parce que
Comme certaines autres propriétés de la Rive droite, c’est un best buy. Une bonne affaire, c’est beaucoup de qualité pour pas encore beaucoup d’argent.
Combien et combien
83 euros
8 000 magnums
Avec qui, avec quoi
Avec des amateurs sans préjugés, des fans historiques de l’America Cup, des garçons qui se rasent tous les matins. Il y en a encore. Voire des utilisateurs de briquets (on n’ose pas dire des fumeurs).
Il ressemble à quoi
À un beau saint-émilion de coteau, avec du vent, du soleil et l’obligatoire finesse.
La bonne heure du bonheur
À table. Une bonne table. Cet hiver, le 2010 se goûtait bien avec des mélanos.
Le hashtag
#cellarsecret
Le bug
C’était avant.
Maintenant, il n’y en a plus.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Droiture et élégance, beau tannin délié, raffiné et subtil.
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #15 sous une forme différente.
Le numéro 16 est
en vente chez votre marchand de journaux depuis le 14 juin.
Voilà
la couverture de ce numéro 16, finement consacrée à l'été.
Le blog de Nicolas de Rouyn
Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
mercredi 26 juin 2019
lundi 17 juin 2019
En Magnum #16, l'été en mieux,
nouveau numéro, nouvelle émotion
Il faut dire qu'au rythme lent de quatre par an, on les attend toujours avec impatience. Celui-ci, En Magnum numéro 16, nous plaît autant que les précédents avec, comme chaque fois, un petit pincement supplémentaire puisque, comme chaque fois, il y a du nouveau.
Dans l'ordre d'apparition :
- La suite (et fin) du feuilleton "fake news" avec nos collègues de la RVF.
- Des photos épatantes de châteaux viticoles chinois absolument délirants.
- Il y a le portrait de Laurent Delaunay. Il fait renaître d'un long sommeil la maison de négoce familiale, Edouard Delaunay, après avoir connu un succès certain avec son négoce du Midi, Abbotts et Delaunay.
- Puis, l'interview unique, donc exclusive, de Perrine Fénal. C'est elle qui prend la place d'Henry Roch, son oncle parti trop tôt, aux côtés de notre cher Aubert de Villaine et aux commandes du Domaine de la Romanée-Conti. Le mythe absolu. En plus, Perrine est la fille de Lalou Bize-Leroy.
- Notre blogueur fou nous emmène faire son tour de tables sur la route des vacances. Ce qui nous changera du Flunch de la station-service.
- Jean Dusaussoy a encore torturé du cognac pour voir ce qu'il avait à dire. Ça donne faim, déjà.
- Antoine Pétrus accorde la tomate et le reblochon avec pour chacun de ces produits un choix de vin carrément innovant.
- Il s'agit d'un numéro de vacances. Pascale Cassagnes nous promène sur l'eau à la recherche des vignobles vus de la mer.
- Laurent Gotti et Alain Chameyrat se sont penchés sur la possibilité de premiers crus à Pouilly-Fuissé et à Marsannay. Nous verrons bien si l'Inao suit leurs recommandations. Je veux dire avant 2050. Pas sûr.
- Gilles de Larouzière succède à Joseph Henriot à la tête des Maisons et domaines Henriot. Il dit tout sur ses objectifs et peu sur sa stratégie. Mais ça, c'est un secret. De famille ? Oui, bien sûr.
- Michel Bettane nous raconte le malbec et, comme d'habitude, c'est complet et passionnant. Avec la sélection de vins qui va bien.
- Mathilde Hulot, notre reporter Mitteleuropa, était en Hongrie. On apprend encore un tas de trucs qu'on ne savait pas.
- Angélique de Lencquesaing (iDealwine) est une fois de plus avec nous et avec ses conseils achats et ventes. C'est précieux. Merci, Angélique.
- Cette idée des "petits rendements" comme si c'était l'alpha et l'omega de la viticulture de qualité en prend un coup sous la plume de la compétente Véronique Raisin. Un bon bol d'air frais.
- La même Véronique nous raconte les explosions de bulles en Californie, nouveau royaume de l'effervescent d'outre-mer.
- Nos "Têtes de cuvée". Ma rubrique favorite se concentre sur Saint-Émilion. Quatre jeunes gens aux commandes et une grande dame qui s'en va. Ils sont tous beaux puisque c'est Mathieu Garçon qui les a shootés.
- Et nous voilà dans les sélections Bettane+Desseauve. Les rosés, c'est d'été. Les champagnes traités comme le défilé de mode Spring/Summer 2019 à ne pas rater. Les magnums d'En Magnum. La leçon de Saké de Gilles Durand-Daguin. La nouvelle vie de Pichon-Comtesse passée au crible de la dégustation laser de Thierry Desseauve. Puis, un carton de six rouges d'été, encore. Un autre de six chenins. Un tonneau de six rhums. Les médailles d'or du concours Prix-Plaisir 2019, histoire de se souvenir que le plaisir a un prix qui n'est pas toujours très élevé. Là, moins de 18 euros pour 143 bouteilles différentes.
- Et enfin, nos quatre pages de bandes dessinées signées Régis Franc, c'est la BD de BD. Ha ha.
Ce n'est pas fini ? Non, jamais.
- La dernière page nous raconte les promus de Guide Lebey sous la plume vive de Margot Ducancel.
Et je m'aperçois que je n'ai rien dit sur la couverture signée du photographe Fabrice Leseigneur. "C'est très klimtien, tu comprends", dit-il. Bref, c'est jaune d'or et un poil flou. Photographers, you know. Mais bon, la parole est au talent.
Enfin, un grand merci à tous ceux qui sont avec moi et sans lesquels la vie (la mienne, au moins) ne serait pas la même.
mercredi 12 juin 2019
Le rosé plus cher que le rosé le plus cher
du monde
Enfoncé, le Garrus du Château d'Esclans. Dépassé, Sacha Lichine et son rosé le plus cher du monde. Voilà que Gérard Bertrand, fort de sa volonté de mettre en avant de grands terroirs du Languedoc, présente le Clos du Temple. Huit hectares, cinq cépages et, à terme, une production d'un peu moins de 25 000 bouteilles. Ce premier millésime n'en propose que 5 000.
Le prix ? 190 euros la bouteille de 75 cl, comme son Clos d'Ora. Plus de deux fois plus que le Garrus de Lichine. Le marché jugera. Si les deux sont d'excellents rosés, on s'y attendait, celui du Clos du Temple a le mérite d'être léger en sulfite alors que le Garrus tape fort, la barre sur le front dès le deuxième verre.
Gérard Bertrand, authentique passionné, a longuement réfléchi à son vin. Il l'habille d'un discours inédit. Il y est question de terre, de temps, de transcendance. Il nous rappelle que ce vin est produit sur un terroir retrouvé qui a compté près de deux mille années de viticulture. Le Clos du Temple est un assemblage de sept parcelles de sols schisteux à flanc de colline en appellation cabrières.
Là, Gérard Bertrand compose avec quatre cépages de la Méditerranée, grenache, cinsault, mourvèdre, syrah à quoi il ajoute une pointe de viognier pour élancer l'histoire. Il convoque les symboles du temple, creuset de toutes les religions, de toutes les cultures. Littéralement possédé par son sujet, il a réfléchi aussi à la bouteille, modèle unique dessiné par Marie Legallet. Si le haut est rond, c'est le dôme du temple. Si le bas est carré, ce sont les quatre piliers qui tiennent la maison. On n'est plus très loin de Ken Follett. C'est bien, on vibre. Bientôt, un nouveau chai va surgir de terre.
On ne peut plus faire sans.
Le prix ? 190 euros la bouteille de 75 cl, comme son Clos d'Ora. Plus de deux fois plus que le Garrus de Lichine. Le marché jugera. Si les deux sont d'excellents rosés, on s'y attendait, celui du Clos du Temple a le mérite d'être léger en sulfite alors que le Garrus tape fort, la barre sur le front dès le deuxième verre.
Gérard Bertrand, authentique passionné, a longuement réfléchi à son vin. Il l'habille d'un discours inédit. Il y est question de terre, de temps, de transcendance. Il nous rappelle que ce vin est produit sur un terroir retrouvé qui a compté près de deux mille années de viticulture. Le Clos du Temple est un assemblage de sept parcelles de sols schisteux à flanc de colline en appellation cabrières.
Là, Gérard Bertrand compose avec quatre cépages de la Méditerranée, grenache, cinsault, mourvèdre, syrah à quoi il ajoute une pointe de viognier pour élancer l'histoire. Il convoque les symboles du temple, creuset de toutes les religions, de toutes les cultures. Littéralement possédé par son sujet, il a réfléchi aussi à la bouteille, modèle unique dessiné par Marie Legallet. Si le haut est rond, c'est le dôme du temple. Si le bas est carré, ce sont les quatre piliers qui tiennent la maison. On n'est plus très loin de Ken Follett. C'est bien, on vibre. Bientôt, un nouveau chai va surgir de terre.
On ne peut plus faire sans.
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