Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



jeudi 24 décembre 2020

Mes magnums (132) Un Noël rose, bien sûr

 

Thiénot, Brut rosé, champagne


 

Pourquoi lui

L’entreprenante famille Thiénot a ses racines en Champagne et ses ailes ailleurs, jusqu’à Bordeaux et en Australie. Elle fait bien avec une vraie tendance à transformer tout ce qu’elle touche en réussite. Elle a toute sa place dans nos pages.

 

On l’aime parce que

Ce champagne rosé avec ses arômes de fruits rouges marqués est capable de charmer tout ceux (celles et ceux, hein) qui vous entourent. Déjà, c’est fort. C’est un rosé all-road qu’on aurait peine à prendre en défaut.

 

Combien et combien

90 euros.

5 000 magnums.

 

Avec qui, avec quoi

De l’apéritif jusqu’au hoamrd de l’entrée et on y reviendra au dessert si c’est une pavlova ou une soupe de fraises à l’aneth (à la saison des fraises).

 

Il ressemble à quoi

Il est tout ce que l’amateur de champagne rosé cherche. Cet équilibre épatant entre la bulle et les saveurs de framboise, de fraise, de cassis (en vieillissant)

 

La bonne heure du bonheur

Toujours laisser un an ou deux à un magnum de champagne, histoire qu’il se remette des fatigues qui l’ont mené jusqu’à vous. En plus, évidemment, il vieillit tellement bien en magnum, c'est mieux.

 

Le hashtag

#PinkChampagneNoIce

 

Le bug

Pour une jauge de six convives, c’est court un magnum. Prévoyez large.

 

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve

Robe pâle, fins arômes de fruits rouges et en particulier de fraise des bois, allonge tendre et délicate, très gourmand.



Cette chronique a été publiée dans EnMagnum#20 sous une forme différente. Le prochain, le numéro 21, le scandaleux paraît-il (un dessin de Régis Franc a déclenché une certaine agitation sur les réseaux sociaux), est disponible chez votre marchand de journaux. 

Voici la couverture de ce EnMagnum#21 photographiée par Fabrice Leseigneur :

 

 


 

samedi 12 décembre 2020

Mes magnums (131) Les terrasses de Collioure

 

Domaine Madeloc, Cuvée Trémadoc, collioure blanc 2017

 

 

Pourquoi lui

Si Pierre Gaillard, vigneron co-fondateur de la grande histoire de la Côte-Rôtie, fait aussi du vin à Collioure depuis 2002, ce n’est pas pour aller se baigner dans la Méditerranée. On se dit qu’il y a quelque chose à découvrir, à creuser. Et nous sommes curieux.

 

On l’aime parce que

« Une pureté d’eau de roche » soutient notre dégustateur. Comme c’est le nôtre, nous le croyons et nous essayons. Nous avons fini le magnum sans barguigner ou nous poser mille questions existentielles. Avec l’eau de roche, on lui a trouvé une note iodée. La mer, sans doute.

 

Combien et combien

32 euros.
240 magnums.

 

Avec qui, avec quoi

Grenache gris, vermentino, roussanne, c’est l’assemblage retenu par Gaillard. Nous avons goûté ça avec une gastronomie de bureau entre deux écrans et nous nous sommes pris à rêver d’un beau loup à la plancha avec la peau qui craque et la chair nacrée.
La prochaine fois.

 

Il ressemble à quoi

Collioure est un vignoble qui regorge de blancs parfaits. Pas assez connu pour devenir rare. Collioure méritait un destin à la Saint-Tropez, Bardot et Vadim ne savaient pas où c’était. Mais Pierre Gaillard, oui.

 

La bonne heure du bonheur

N’attendez pas, c’est déjà bon.

 

Le hashtag

#MakeCollioureGreatAgain

 

Le bug

Pas assez cher pour être à la mode. Ça viendra, hélas.

 

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve  

Droit dans ses bottes, un jus d’une pureté d’eau de roche et à maturité parfaite : il cascade en fraîcheur et est ciselé comme une dentelle. Un bel exercice de style.

 

Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #20 sous une forme différente. Le prochain, le numéro 21, le scandaleux paraît-il (un dessin de Régis Franc a déclenché une certaine agitation sur les réseaux sociaux), est disponible chez votre marchand de journaux. 

Voici la couverture de ce EnMagnum#21 photographiée par Fabrice Leseigneur :

 


 

 

mardi 1 décembre 2020

Mouton-Rothschild, l’étiquette 2018

 

C’est de saison. Chaque année, à pareille époque, arrive la nouvelle étiquette de Mouton-Rothschild, le premier de Pauillac, l’un des trois, qui tient la corde ces années-ci.

Rappelons que, à chaque millésime, depuis la fin de la guerre et à l’instigation de Philippe de Rothschild, l’étiquette de Mouton reproduit une œuvre d’art spécialement réalisée. Chacune de ces œuvres prend place, année après année dans la galerie d’exposition du château et l’artiste est récompensé de quelques bouteilles du cru, quelques caisses, peut-être, l’histoire ne le dit pas.

Ce millésime voit arriver une belle calligraphie de l’artiste chinois Xu Bing. On notera que cet alphabet chinois se compose de lettres latines qui, assemblées, rappellent la calligraphie chinoise. Une manière de « créativité langagière » assez stupéfiante. Regardez attentivement ces deux idéogrammes, on peut y lire Mouton dans le premier et Rothschild dans le second.

Longue vie au millésime 2018.

 

L'œuvre

 

 

L'auteur