Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



samedi 12 décembre 2020

Mes magnums (131) Les terrasses de Collioure

 

Domaine Madeloc, Cuvée Trémadoc, collioure blanc 2017

 

 

Pourquoi lui

Si Pierre Gaillard, vigneron co-fondateur de la grande histoire de la Côte-Rôtie, fait aussi du vin à Collioure depuis 2002, ce n’est pas pour aller se baigner dans la Méditerranée. On se dit qu’il y a quelque chose à découvrir, à creuser. Et nous sommes curieux.

 

On l’aime parce que

« Une pureté d’eau de roche » soutient notre dégustateur. Comme c’est le nôtre, nous le croyons et nous essayons. Nous avons fini le magnum sans barguigner ou nous poser mille questions existentielles. Avec l’eau de roche, on lui a trouvé une note iodée. La mer, sans doute.

 

Combien et combien

32 euros.
240 magnums.

 

Avec qui, avec quoi

Grenache gris, vermentino, roussanne, c’est l’assemblage retenu par Gaillard. Nous avons goûté ça avec une gastronomie de bureau entre deux écrans et nous nous sommes pris à rêver d’un beau loup à la plancha avec la peau qui craque et la chair nacrée.
La prochaine fois.

 

Il ressemble à quoi

Collioure est un vignoble qui regorge de blancs parfaits. Pas assez connu pour devenir rare. Collioure méritait un destin à la Saint-Tropez, Bardot et Vadim ne savaient pas où c’était. Mais Pierre Gaillard, oui.

 

La bonne heure du bonheur

N’attendez pas, c’est déjà bon.

 

Le hashtag

#MakeCollioureGreatAgain

 

Le bug

Pas assez cher pour être à la mode. Ça viendra, hélas.

 

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve  

Droit dans ses bottes, un jus d’une pureté d’eau de roche et à maturité parfaite : il cascade en fraîcheur et est ciselé comme une dentelle. Un bel exercice de style.

 

Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #20 sous une forme différente. Le prochain, le numéro 21, le scandaleux paraît-il (un dessin de Régis Franc a déclenché une certaine agitation sur les réseaux sociaux), est disponible chez votre marchand de journaux. 

Voici la couverture de ce EnMagnum#21 photographiée par Fabrice Leseigneur :

 


 

 

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