C’est un tweet de Bernard Burtschy qui m’a mis sur la piste du petit développement qui suit. Où il est question de comptes en Suisse, de concordances de dates, de l’industrie pharmaceutique. Et de Jérôme Cahuzac.
Et d’un conditionnel prudent, l’erreur est toujours possible.
Voyons cela.
L’aigrefin s’est beaucoup vanté d’avoir été le rédacteur de la loi dite Evin. C’est-à-dire que sur l’impulsion et les idées générales de son ministre, il en a assuré la philosophie, les tenants, les aboutissants et l’écriture au nom de la santé publique. Il est l'auteur du flou législatif qui a permis aux prohibitionnistes de s'engouffrer dans la brèche. La scène se passe en 1991, époque où le monsieur a ouvert son compte bancaire en Suisse.
Le monsieur est un chirurgien esthétique, il gagne assez bien sa vie pour avoir le temps de passer à la vitesse supérieure via la politique, c’est pratique.
Deux choses passionnantes à mettre en parallèle. D’une part, le croisement des courbes de consommation de vin et d’anxiolytiques en France. La première s’écroule, la seconde grimpe en flèche. D’autre part, le fait que de gros acteurs de l’industrie pharmaceutiques seraient devenus clients de la société de conseil de Cahuzac à partir de cette époque.
Et hop, la boucle est bouclée.
Pourquoi s’empêcher de conclure, même au conditionnel, que la loi qui brisait les reins de la viticulture française a été mise en place au profit des labos pharmaceutiques, lesquels ont récompensé l’auteur de la loi à hauteur du service rendu ? On a parlé dans la presse ces jours derniers d’une quinzaine de millions d’euros. Le pourboire est infime en regard du chiffre d'affaires développé, mais quand même, pas si mal.
Aujourd’hui, quelques élus du vignoble se sont réunis pour envisager une refonte de la loi Evin. De l’aveu même de l’un d’entre eux, les chances de réussite de cette démarche sont minces. S’agissant d’un pan majeur de l’économie française, on peut le croire, le pouvoir en place se moque de l’économie française. En revanche, si la provenance des fonds exilés de Cahuzac était enfin connue, ce serait la moindre des choses que d’abroger immédiatement cette loi entachée.
Le blog de Nicolas de Rouyn
Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
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Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
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Va-t-on découvrir également qu'il buvait en Suisse ? Les bras m'en tombent.
RépondreSupprimerPour l'instant, on a rien découvert, on suppute des trucs et des machins
SupprimerPas chirurgien esthétique mais chirurgien général selon l'Ordre des médecins... et, médecin généraliste de secteur 1 selon l'Assurance maladie ce qui n'est pas sans avantages.
RépondreSupprimerUn malandrin pour mandarins, un empileur épris d'altitude ? Etrange combinatoire sur l'humeur du moment et le temps long.
"Un, deux, trois, quatre,
Un, deux, trois, quatre"
Ah quelle pagaille dans le théâtre
Les spectateurs montèrent sur scène
L'oeil en fureur et le geste obscène... chantait Charles Trénet
Quelle pagaille dans le théâtre, en effet
SupprimerLa rumeur est un poison terrible, et dans cet article il n'y a rien d'autres que des suppositions. Je n'ai pas la faiblesse de croire que Jérôme Cahuzac est un saint, cependant les faits qu'on lui reproche sont réels, quantifiables et avérés.
RépondreSupprimerMr Burtschy ne sort pas grandi de ce tweet. Il est plus utile à la France quand il nous fait profiter de ses bons plans pour la foire aux vins que quand il joue les scénaristes de pacotille.
Je vous trouve bien excessif.
SupprimerIl suffit d'ouvrir les yeux et de se poser des questions. Nulle affirmation. Pour l'instant.
B.Burtschy ferait mieux de se limiter à l'oenologie et à la dégustation où il excelle, plutôt que de se répandre en conjectures pour ne pas dire en rêveries risibles dont la vacuité ne peuvent que le discréditer.
RépondreSupprimerVacuité ? Vous exagérez.
SupprimerOù sont les éléments concrets dans l'analyse de B.Burtschy justifiant qu'on leur accorde crédit, à part 2 courbes qui se croisent? Il lui revient tout de même d'étoffer son propos en démontrant que ces 2 tendances ne sont pas mutuellement exclusives et qu'aucun autre élément exogène n'a d'impact sur elles. De même, si je comprends bien là où veut en venir B.Burtschy, sans la loi Evin, les personnes dépressives auraient plongé un peu plus dans l'alcool et moins dans les anti-dépresseurs et les anxiolytiques? On attend là aussi la démonstration.
SupprimerPour mémoire, c'est moi l'auteur de ce billet, pas mon ami Burtschy.
SupprimerDans ce cas, je comprends votre première réaction. J'étais d'ailleurs assez étonné que cette idée émane su sage B.Burtschy. Désolé pour la méprise. Mais cela ne change en rien ma perception qu'à défaut d'éléments plus concrets, on nage ici en pleine fiction.
Supprimer"Fiction" n'est pas juste. Croiser des informations pour en tirer simplement une théorie plausible est un exercice qui n'est pas creux.
SupprimerIl est tout à fait permis à un spécialiste du vin de s'exprimer sur une loi scélérate voire liberticide (il y en a d'autres mais qui n'ont rien à voir avec le vin...) qui touche le monde du vin et qui inévitablement à un lien profond avec la politique. C'est ce qu'on appelle en démocratie la liberté d'expression, l'esprit critique et le raisonnement intellectuel indépendant. Rien à redire. Tous autant que nous sommes avons le devoir d'exprimer nos opinions en toute liberté. Fussent elles dérangeantes ou choquantes.
RépondreSupprimerMerci de ce rappel au "reglemen" !
Supprimer"réglement", bien sûr
SupprimerTous les dirigeants de l’inter profession viticole savent que la loi Evin a été votée au moment même où une multinationale étrangère de boisson sans alcool s'implantait en Belgique avec une usine capable de fournir toute l'Europe.
RépondreSupprimerTous les spécialistes de l'intelligence économique (DCRI , DGSE) savaient qu'une guerre économique contre le vin et la bière étaient menée par une multinationale étrangère.
Tous ceux qui ne sont pas des enfants de chœur savent que les valises de dollars font plaisir à certains
On en connaît et on en découvre chaque jour de nouveaux...
Supprimerune commission d’enquête parlementaire avec la coopération de la brigade financière et de la DCRI serait utile mais espérons ! espérons!
Supprimersigné
colonel(r) ancien officier RENS
Il semble que c'est le souhait de Borloo et que ça avance. Nous verrons.
SupprimerBurtschy est courageux et comme c'est un homme sérieux et non polémique; qu'il croise des données avérées; et que nous sommes tous d'accord pour dire que la loi Evin devrait être abrogée et qu'elle déssert la filière viticole française, je dis BRAVO à Burtschy et OOOOOOUUUUUU à Cahuzac.
SupprimerVoilà.
SupprimerEst il utile de rappeler qu'un compte en Suisse abrite de l'argent venat d'une des deux sources suivantes:
Supprimer- soit le compte est "très vieux" car à l'époque du franc et particulièrement après la guerre cela présentait le moyen d'avoir ses avoirs en devises et de se prémunir contre les dévaluations du franc et autres inflations galopantes de l'époque,
- soit l'argent est "récent" (après 1960), et donc c'est clairement de l'argent sale au sens ou si il est versé sur un compte en France non seulement il faudra payer l'impôt MAIS SURTOUT le fisc vous demandera la provenance et là... ce sera difficile d'expliquer un pot de vin...
Très utile rappel, merci
SupprimerPourquoi un anonyme signe-t-il Colonel de réserve...?? Pour essayer d'appuyer des dires..??
SupprimerMettez votre nom vous serez plus crédible que de jouer a Mata Hari. Et de toute façon n'étant plus en activité vous pouvez vous exprimer sans peur....
Et Officier Rens...?? Quel intérêt si l'on ne sait pas dans quelle spécialité? C'est juste pour habiller le post...?
Bon je vais maintenant pouvoir préparer ma réponse au sujet!
ne soyez pas médiocre officier RENS veut dire officier de renseignement
SupprimerDésolé colonel, j'ai pas fait mon service militaire
SupprimerSi la piste évoquée par M. Burtschy s'avère, il sera bon d'enquêter sur les comptes de M. Evin ...
RépondreSupprimerPas seulement.
SupprimerUne loi est une loi. Si elle a été votée, elle a été votée. Quel que soit le cheminement qui y a conduit, et même si l'on trouve la trace d'un pot de vin de la part de sociétés pharmaceutiques, ça ne changera rien à la loi. Pour s'en convaincre il suffit de prendre un autre exemple. Une loi a décidé d'installer des radars sur les routes de France. S'il apparaissait qu'un ministre a été "remercié" par un fabricant de radars, cela n'enlève rien à la force de la loi.
RépondreSupprimerConclusion : tempête dans un verre d'Evin....
Bien sûr, mais l'abrogation de cette loi ou, à tout le moins, sa refonte devient une perspective légitime.
SupprimerQu'attend le secteur viticole d'une refonte de la loi ?
SupprimerLe droit d'expression et le droit de promotion, ce n'est pas neutre
SupprimerEst-on sur que Cahuzac ait quelque chose à voir avec la rédaction de la loi?
RépondreSupprimerOn est sûr, oui
SupprimerQuelles sont tes sources?
SupprimerLargement rendu public par la presse au moment de sa nomination
SupprimerArmand, pour ton édification, je te recommande le bouquin de Jacques Dupont à paraître chez Grasset dans quinze jours et qui traite de la loi Évin et du rôle de Cahuzac.
SupprimerLe rapport que fait Eric Favereau:
Supprimerhttp://societe.blogs.liberation.fr/laplumeetlebistouri/2013/04/du-temps-où-jérome-cahuzac-était-au-cabinet-de-claude-evin-3.html
Il semblerait que cette info soit juste fausse: une rumeur. Cahuzac s'occupait de la fixation du prix des médicaments et était en rapport direct avec les labos pharmaceutiques; mais pas grand chose à voir avec la rédaction de la loi.
De plus le fait que les gouvernements suivants n'ont rien fait contre cette loi, laisserai supposer que le contrat "loi contre subsides des labos pharmaceutiques" s'est poursuivi. On aurait déjà eu cette info.
Précisions:
Supprimer"Entré dans le cabinet du ministre de la Santé grâce à l'entregent de Guy Carcassonne, en 1988, le chirurgien se pose en héraut de la loi Évin, intraitable face aux lobbys de l'alcool et du tabac. Mais son autre casquette est plus mystérieuse. Conseiller technique pour le médicament, il est l'interface du ministère avec la très autarcique Direction de la pharmacie et du médicament (DPHM)." (Sud Ouest : http://www.sudouest.fr/2012/12/16/cahuzac-et-les-labos-une-relation-tres-ancienne-910990-4778.php)
Il a défendu cette loi mais n'en est pas le rédacteur.
Jean-Michel Peyronnet (Edonys TV), qui en connaît un rayon pour l(avoir beaucoup subi, dit le contraire
SupprimerAprès renseignement, il semble que les articles d'Eric Favereau (cités plus haut, il y en a 5)sont les plus documentés et proches de la réalité. Le reste ne sont que des approximations non vérifiées que des "journalistes" reprennent chez d'autres confrères sans les avoir vérifiées
SupprimerTu me permettras une certaine réserve vis-à-vis des articles de Libération…
Supprimer'Tain ! Burtschy s'est laissé pousser la moustache ! c'est du lourd.
RépondreSupprimerEt croire que moins de vin fait vendre plus de médicaments, me semble tout simplement pas prouvé. Les gros groupes fournisseurs de boissons alcoolisées de distillation ou ceux qui produisent de la bière, me semblent être les gros gagnants de la loi Evin. Il suffit de se promener le soir à Bordeaux pourvoir que les jeunes consomment de la bière au café. L'alcoolisme a-t'il diminué en France? Je pense que les promoteurs de la loi Evin, ont trouvé, à bon compte , un bouc émissaire pour pouvoir lui mettre tout sur le dos.
RépondreSupprimerJ'ai toujours dit que la loi Évin n'a servi à rien. Et je ne sais pas si c'est prouvé, mais le croisement des courbes de consommation vin-anxyolitique est un commencement de preuve.
Supprimeril faut raisonner sur des bases statistiques sérieuses :
Supprimerla consommation de vin et de bière n'a cessé de baisser depuis 20 ans
la Loi Evin empêche toute information et toute connaissance des vins :
dans 20 ans les 18/35 ans ne consommeront plus qu'occasionnellement du vin : 1 fois par semaine
La loi Evin a définitivement empêché la constitution de grands groupes de vins
Coca Cola avec des budgets publicitaires énormes impose son diktat culturel.
La loi Evin n' a jamais empêché des jeunes de s'alcooliser le soir avec des premix , de la vodka étrangère et du Coca whisky.La manière étrange dont cette loi a été votée démontre à l'évidence que cette loi était portée par un lobby étranger
Quelle marque de vodka? Il faut savoir que beaucoup de vodka sont fabriquées en France et que la France exporte (oui) plus de 60 millions de litres de vodka par an.
SupprimerSe méfier des corrélations. Où a tu vu que la vente des anxyolitiques progressent en France. J'ai l'info contraire.
RépondreSupprimerhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDkQFjAA&url=http%3A%2F%2Fansm.sante.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F38059%2F500324%2Fversion%2F2%2Ffile%2FAfssaps_Rapport-Benzodiazepines_Janvier_2012.pdf&ei=S6lvUY21AsWzhAeQ6YAo&usg=AFQjCNG6xNmSyRDYT1jdvpp419O980Vusw&bvm=bv.45368065,d.ZG4&cad=rja
Nicolas,
RépondreSupprimerC'est clairement le genre de supputations qui ne devraient pas se trouver sur ton blog que je trouve pas ailleurs fort intéressant. Ca ferait un bel hoax sur Facebook.
Sincèrement tes dires devraient être étayés par des faits et non de pseudos études auxquelles on peut fait dire tout et son contraire. Emettre des théories fumeuses ne reposant sur rien de concret est extrêmement dangereux car cela discrédite de plus en plus les articles que l'on peut trouver sur le Web. J'essaie tres souvent de recroiser les infos et si j'ai un doute je m'abstiens de les diffuser et même de les commenter.
Raphael,
SupprimerEn mettant ensemble deux ou trois infos, on peut tirer sur le fil d'une théorie. C'est ce que je fais. Il se trouve qu'un certain nombre de gens pensent à une approche de cette nature. J'en suis. Voilà tout. La leçon de journalisme ne me concerne pas, je ne suis pas journaliste.
Dites moi que ces échanges sont une farce, un contre-feux dérisoire, allumé par des copains de Cahuzac pour atténuer ses fautes ou par des radoteurs spécialisés en mal d'attention...
RépondreSupprimerNi farce, ni-contre-feu, ni copains, ni radoteurs. Autre chose ?
SupprimerEt comment
RépondreSupprimerD'accord avec Mr Mouillon... Etes-vous seulement serieux?
RépondreSupprimerMediapart eux ont fait du vrai journalisme d'investigation. (Encore bravo a ces journalistes pour leur courage et leur determination.)
Vous vous relayez un twit de BB, c'est toute l'info dont vous disposez? Si c'est le cas, n'ecrivez rien.
Ah, voilà le commissaire politique. Il nous manquait celui-là.
SupprimerNicolas, ca vole pas haut. J'apprecie quand vous sortez des bonnes infos mais la` je vois pas. Salutations.
SupprimerDois-je comprendre que vous refusez qu'à partir d'un faisceau de concordances je décrive une situation possible ? Ce n'est pas une enquête, c'est un fil sur lequel je tire
Supprimersur les juifs et leurs méfaits entre 1800 et 1942 , vous n'auriez rien à nous refourguer! le journalisme ne va pas fort en France!!? vous devriez lire le protocole de sages de Sion, vous nous pondriez un merveilleux papier
RépondreSupprimer20 avril 2013 14:09
Ah, un petit malin. Et anonyme en plus.
SupprimerC'est pas obligatoire de lire mes petits développements, hein. Que ça vous contrarie de voir vos idoles clouées au pilori, je le conçois, mais ce n'est pas moi qui les ai placées là où elles sont.
Alors, merci de réfléchir un peu plus à vos bulletins de vote avant de tenter une énième diversion assortie, comme d'habitude, de grossièretés.
reconnaissez que vous êtes plus doué pour la rubrique chiens écrasés ou inauguration de cloches dans le bordelais que pour le journalisme d'investigation genre vente de domaine en Bourgogne, alors quand burtschy raconte n'importe quoi, méfiez vous, et cela n'a rien à voir avec mon vote que vous ne connaissez pas.
SupprimerPauvre petit anonyme, vous avez mal lu. C'est une théorie bâtie sur des informations que j'ai la faiblesse de trouver concordantes. Ce n'est pas, pour la 58e fois, du journalisme d'investigation qui n'est pas mon métier. Pour les inaugurations de cloches dans le Bordelais (B majuscule, crétin), j'espère bien connaître des émotions de cette qualité à nouveau.
SupprimerAux sceptiques de tout poil, voici ce que Mediapart a publié ce matin même :
RépondreSupprimer"Jérôme Cahuzac n'a toujours pas dévoilé l'identité des entreprises pharmaceutiques pour lesquelles il a travaillé. Encore moins les médicaments qu'il s’est chargé de promouvoir. Mediapart a toutefois retrouvé la trace d’un premier contrat, signé par le socialiste avec le laboratoire Innothera dès septembre 1991, à peine quatre mois après avoir quitté le ministère. Rémunération prévue : 300 000 francs (45 800 euros). Objectif : éviter un déremboursement."
Des réactions ?
J'ai lu avec interet comme vous. Que le gus Cahuzac s'en soit mis plein les poches en faisant du lobbying pour l'industrie pharmaceuthique, c'est tout a` fait credible. Pour ce qui est de votre histoire avec la loi Evin, je ne lis rien qui soutienne cette piste. Je ne vois pas l'interet de l'industrie pharmaceutique a` cette loi Evin.
RépondreSupprimerDepuis la promulgation de la loi Evin, la France est devenue championne du monde de la conso d'anti-dépresseurs. Vous voyez mieux ?
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