Paul Jaboulet Ainé, Parallèle 45, côtes-du-rhône blanc 2018
Pourquoi lui
Il y a deux grands négociants qui sortent des côtes-du-rhône iconiques, constants et peu coûteux. Un cadeau fait aux amateurs et aux bistrots. Parallèle 45 est l’une de ces deux cuvées. Elle s’appelle comme ça parce que le parallèle 45 passe tout près des caves de la maison Paul Jaboulet Aîné.
On l’aime parce que
La décision récente de Caroline Frey d’en faire une cuvée bio dans les trois couleurs est à la fois courageuse et opportune. Et nous, nous aimons bien ces gens qui osent. Puisque c’est un vin de négoce, Jaboulet devient le premier acteur du vin bio du Rhône avec 10 % des volumes (voir le sujet sur enmagnum.com).
Combien et combien
16,55 euros.
650 magnums.
Avec qui, avec quoi
Avec le premier cercle de vos amis, ceux qui ne vous jugeront pas sur l’étiquette, qui ont le sens de la circonstance, du bon moment.
Il ressemble à quoi
Au petit blanc qui nous enchante depuis notre premier canon au comptoir d’un bistrot de quartier où vous fîtes vos premières armes de pilier de comptoir et qui est devenu un marchand de fringues. Nous avons tous la même expérience.
La bonne heure du bonheur
C’est un vin simple, à boire sur le fruit, c’est-à-dire sans attendre. Toujours bien, jamais décevant.
Le hashtag
#tonverreestencorevide
Le bug
Bien cherché, pas trouvé.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Ce Parallèle 45 est réalisée en bio à base de grenache blanc, de marsanne, de viognier et de bourboulenc. Un vin frais, large en bouche et capable de beaux accords avec des poissons grillés ou même relevés d’épices.
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #16 sous une forme différente.
Le numéro 17 est
en vente chez votre marchand de journaux.
Voilà
la couverture de ce numéro 17, consacrée à la rentrée, quelle surprise.
Le blog de Nicolas de Rouyn
Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
mardi 22 octobre 2019
mercredi 16 octobre 2019
Mes magnums (107)
Un nouveau bandol, c'est possible ?
Domaine de La Font des Pères, bandol 2015
Pourquoi lui
J’ai découvert les vins de ce domaine il y a peu et, depuis, je n’ai jamais trouvé un mot à redire. Tout ce qui nous enchante avec un bandol est dans la bouteille et ce, dans les trois couleurs. Repris en 2010 par un couple qui a consenti de gros investissements pour voir renaître ce domaine de ses cendres, il semble que leur passion soit couronnée de succès, ce n’est que justice.
On l’aime parce que
Déjà, c’est très bon. Ensuite, c’est nouveau. Ce bandol rouge renouvelle un genre dans une appellation où l’excellence le dispute au talent. Bien joué.
Combien et combien
63 euros. 200 magnums.
Avec qui, avec quoi
Avec ceux pour qui Provence ne rime pas toujours avec piscine. Des gens de qualité, quoi. Gastronomie de qualité aussi, forcément.
Il ressemble à quoi
À ces rouges qui poussent en regardant la mer comme des retraités à Cannes. Mais là, il est question de fraîcheur, de finesse, d’arômes.
La bonne heure du bonheur
C’est un vin moderne, il est déjà bon. C’est un bandol (du mourvèdre avec une pincée de grenache), on le trouvera à son mieux dans dix ans, comme tous les beaux bandols.
Le hashtag
#mediterranee
Le bug
Même pas cher (non, c’est une bonne nouvelle)
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Ce bandol fait la part belle au mourvèdre. Bouche complexe, épicée, bien calée sur un fruité noir bien mûr. La finale est structurée, sans aspérité, la bouche est fraîche, l’élevage de qualité a été bien intégré. Ce beau bandol ne demandera pas une longue garde pour séduire, c’est déjà le cas. 15/20
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #16 sous une forme différente.
Le numéro 17 est en vente chez votre marchand de journaux.
Voilà la couverture de ce numéro 17, consacrée à la rentrée, quelle surprise.
Pourquoi lui
J’ai découvert les vins de ce domaine il y a peu et, depuis, je n’ai jamais trouvé un mot à redire. Tout ce qui nous enchante avec un bandol est dans la bouteille et ce, dans les trois couleurs. Repris en 2010 par un couple qui a consenti de gros investissements pour voir renaître ce domaine de ses cendres, il semble que leur passion soit couronnée de succès, ce n’est que justice.
On l’aime parce que
Déjà, c’est très bon. Ensuite, c’est nouveau. Ce bandol rouge renouvelle un genre dans une appellation où l’excellence le dispute au talent. Bien joué.
Combien et combien
63 euros. 200 magnums.
Avec qui, avec quoi
Avec ceux pour qui Provence ne rime pas toujours avec piscine. Des gens de qualité, quoi. Gastronomie de qualité aussi, forcément.
Il ressemble à quoi
À ces rouges qui poussent en regardant la mer comme des retraités à Cannes. Mais là, il est question de fraîcheur, de finesse, d’arômes.
La bonne heure du bonheur
C’est un vin moderne, il est déjà bon. C’est un bandol (du mourvèdre avec une pincée de grenache), on le trouvera à son mieux dans dix ans, comme tous les beaux bandols.
Le hashtag
#mediterranee
Le bug
Même pas cher (non, c’est une bonne nouvelle)
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Ce bandol fait la part belle au mourvèdre. Bouche complexe, épicée, bien calée sur un fruité noir bien mûr. La finale est structurée, sans aspérité, la bouche est fraîche, l’élevage de qualité a été bien intégré. Ce beau bandol ne demandera pas une longue garde pour séduire, c’est déjà le cas. 15/20
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #16 sous une forme différente.
Le numéro 17 est en vente chez votre marchand de journaux.
Voilà la couverture de ce numéro 17, consacrée à la rentrée, quelle surprise.
mardi 8 octobre 2019
Mes magnums (106)
Un bordeaux blanc de folie
Château Fourcas-Hosten, Le Blanc de Fourcas-Hosten, bordeaux blanc 2017
Pourquoi lui
Fourcas-Hosten, c’est une renaissance dans une appellation moins célèbre que d’autres dans le Médoc. Pourtant, les frères Momméja n’ont rien ménagé pour en faire la pépite montante du quartier. Caroline Artaud, la directrice de l’endroit, n’est pas pour rien dans cette parfaite ascension.
On l’aime parce que
Les vignes ont été plantées sur deux hectares vierges de toute agriculture et menées en bio depuis le premier moment. Le vin est très plaisant, il évolue à chaque millésime avec l’arrivée en production de nouvelles jeunes vignes. On attend impatiemment les nouveaux sémillons dans les années à venir. C’est passionnant de regarder grandir un enfant.
Combien et combien
50 euros. 271 magnums.
Avec qui, avec quoi
Avec des curieux, des vrais, des découvreurs, des attendris.
Il ressemble à quoi
Sauvignon blanc et sauvignon gris, avec un rien de sémillon, c’est déjà très beau
La bonne heure du bonheur
Pour la garde, on verra ça plus tard. Il a un côté irrésistible qui peut lui être fatal.
Le hashtag
#risingstar
Le bug
Toute petite production.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Pimpant, avec une pointe de gaz carbonique qui participe à sa fraîcheur, c’est un blanc capable d’aller de l’apéritif à la table. Sa pointe saline lui permettra également de jouer avec les fruits de mer.
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #16 sous une forme différente.
Le numéro 17 est en vente chez votre marchand de journaux.
Voilà la couverture de ce numéro 17, consacrée à la rentrée, quelle surprise.
Pourquoi lui
Fourcas-Hosten, c’est une renaissance dans une appellation moins célèbre que d’autres dans le Médoc. Pourtant, les frères Momméja n’ont rien ménagé pour en faire la pépite montante du quartier. Caroline Artaud, la directrice de l’endroit, n’est pas pour rien dans cette parfaite ascension.
On l’aime parce que
Les vignes ont été plantées sur deux hectares vierges de toute agriculture et menées en bio depuis le premier moment. Le vin est très plaisant, il évolue à chaque millésime avec l’arrivée en production de nouvelles jeunes vignes. On attend impatiemment les nouveaux sémillons dans les années à venir. C’est passionnant de regarder grandir un enfant.
Combien et combien
50 euros. 271 magnums.
Avec qui, avec quoi
Avec des curieux, des vrais, des découvreurs, des attendris.
Il ressemble à quoi
Sauvignon blanc et sauvignon gris, avec un rien de sémillon, c’est déjà très beau
La bonne heure du bonheur
Pour la garde, on verra ça plus tard. Il a un côté irrésistible qui peut lui être fatal.
Le hashtag
#risingstar
Le bug
Toute petite production.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Pimpant, avec une pointe de gaz carbonique qui participe à sa fraîcheur, c’est un blanc capable d’aller de l’apéritif à la table. Sa pointe saline lui permettra également de jouer avec les fruits de mer.
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #16 sous une forme différente.
Le numéro 17 est en vente chez votre marchand de journaux.
Voilà la couverture de ce numéro 17, consacrée à la rentrée, quelle surprise.
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