Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mardi 27 janvier 2015

Une verticale de gruaud-larose
et quelques gouttes de parfum



Mettre ensemble un grand vin et un grand parfum, l’idée n’est pas neuve. Je l’ai déjà fait deux fois pour Série limitée – Les Échos. Une première fois avec la journaliste Aymone Vigières d’Anval pour une rencontre entre Mathilde Laurent, « nez » des parfums Cartier et Véronique Drouhin, winemaker de Joseph Drouhin. La deuxième fois avec le journaliste Jean-Luc Barde entre Jean-Claude Ellena (« nez » des parfums Hermès) et l’œnologue Michel Rolland.
Force est de constater que ces gens sont toujours ravis de se rencontrer, ils s’intéressent toujours beaucoup au travail de l’autre, se posent mutuellement mille questions et puis, voilà. On aura écouté des choses intelligentes, c’est déjà ça, mais il est illusoire de croire qu’on puisse imaginer un parfum qui sent le vin. Même les très aromatiques meursault-perrières sont à peu près impossibles à dupliquer.
Cette fois, Jean Merlaut a rencontré Stéphanie de Bruijn, créatrice de parfums uniques (réservé aux gens assez riches pour s’offrir un parfum perso) et lui a soumis quatre millésimes de son gruaud-larose, cru classé de Saint-Julien. 2011, 2001, 1989, 1964. La verticale est belle qui commence avec un 2011 prêt à boire et très moderne, c’est-à-dire fin et suave. Suivi d’un 01 en pleine forme, d’un 89 qui n’est pas au bout de ses âges et d’un 64 magnifique, mais bien mince avec ses 50 ans, un vin que je ne recrache pas tant il est important qu’il figure enfin dans mon ADN . La parfumeuse (elle, elle dit « parfumeur ») a cherché à distinguer des arômes présents dans chacun de ces vins. Ainsi pour le 2001, les arômes de tabac, de bergamote, de mousse d'arbre ont été choisis et présentés sur des mouillettes de carton aux narines expertes des invités. D’autres pour les autres millésimes. La parfumeuse a poussé l’expérience jusqu’à créer un parfum unique pour Gruaud-Larose et tout ça était très sympathique. 



Pas super-convaincant si les arômes retenus ne sont pas des évidences. Ainsi on a vu passer des mouillettes aux arômes de vernis que je n’ai pas reconnus dans le vin.
Peu importe, au fond, la réalité de la proximité entre vin et parfum. Ce qui compte, c’est la dégustation intelligente et, dans ce cas, la dimension ludique est une bonne idée. Et il se trouve que la stricte dégustation des quatre millésimes a beaucoup gagné à ce petit jeu. Plus d’attention, plus de pistes, les vins ont été analysés par chacun avec, il me semble, plus de sérieux que d’habitude.
Bien joué.

Quatre étiquettes en 50 ans. Devinez où va ma préférence.



lundi 26 janvier 2015

Les bonnes nouvelles

La sinistrose ambiante, « les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent », ça suffit. Ré-éclairons la scène et trouvons-y de bonnes raisons de nous réjouir. Un millésime, des producteurs, des vins.


Mon premier 2014
2014
Étrangement silencieux, les oiseaux de malheur n’ont pas (pas encore ?) investi les médias populaires pour expliquer à quel point le millésime est raté. Ils font bien de se taire. Le millésime est plutôt réussi. Bonne qualité, bonne quantité. Sauf le sud du Rhône, le nord s’en sortant un peu mieux. En revanche, à Bordeaux, le sourire est là. Après trois millésimes de petites quantités et de qualité « classique », il était temps que les choses s’arrangent. C’est important pour les Bordelais, pour les performances françaises à l’export et, à la fin, pour tout le vignoble tant il est vrai que c’est Bordeaux qui donne le ton dans l’esprit du public. C’est idiot, bien sûr, mais c’est comme ça. Non, ce n’est pas au niveau des 05, 09 et 10, mais c’est bien. On attend la Semaine des primeurs pour trier tout ça. Et, bien sûr, les tarifs. Les négociants anglais ont déjà balancé leur chantage sur les prix comme chaque année, nous verrons bien s’ils sont entendus.


Il y avait des gens pour faire le vin cette année-là.

Rivesaltes, la Sainte-Victoire et Châteauneuf-du-Pape
Trois jours de voyage pour autant de pluie battante, mais nous ne sommes pas en sucre, donc bon. Seul le photographe est légitime dans ses bouderies à répétition. Trois jours pour plonger dans l’infiniment grand. Les rivesaltes anciens et très anciens sont des vins immenses et on comprend bien ce qui a manqué à nos vignerons qui ont laissé les portos partir devant. Un négoce britannique compétent et du marketing. Pour le reste, un vieux rivesaltes est plus intéressant qu’un vieux porto. Point barre. Étape suivante, les provences rosés du château Gassier. Ils sont marqués par l’ambition de la maison qui veut en faire de grands vins de gastronomie portés qu’ils sont par un terroir fabuleux et mené en bio au pied de la grosse montagne grise. Attendons un peu et le grand rouge suivra son compère d’écurie le grand blanc. Il y a beaucoup de travail entrepris, les résultats viendront. Dernière visite, la maison Ogier et sa belle gamme. Ce négociant important est aussi propriétaire du clos de l’Oratoire des Papes, un très beau châteauneuf. Là aussi, des travaux gigantesques sont menés pour pousser au plus haut les standards de la maison dont le vignoble est également mené en bio. Cette poussée de la maison Ogier pour rejoindre les grands metteurs en marché du Rhône (Guigal, Paul Jaboulet Aîné, Chapoutier, Delas) risque de provoquer des réactions. Dans le domaine de l’excellence, personne ne veut être en reste. Le vignoble est formidable. La bonne surprise, c’est tous ces vignerons qui adorent goûter les vins de la concurrence ou d’ailleurs au lieu d’être concentré exclusivement sur leur production. Bonne occasion de goûter plein de trucs. Dont un merveilleux palette 2004 rouge du château Crémade et un éprouvant pomerol 2008 inconnu (qu’il le reste) du château Belle-Brise.


Un très bel inconnu

La Provence, grande terre de rouges
Les châteaux La Coste, Fontainebleau, Sainte-Roseline, Romanin et la Commanderie de Peyrassol soumettaient leur production à la dégustation des professionnels parisiens. Je connais depuis longtemps Sainte-Roseline, toujours bon et Peyrassol, de mieux en mieux. Mais je ne connaissais pas le « nouveau » Romanin, ce château des Alpilles qui a traversé des années difficiles et renaît sous la direction de son nouveau propriétaire, Jean-Louis Charmolüe ex-Montrose à Saint-Estèphe. Je ne connaissais pas non plus Fontainebleau (vachement bien) et La Coste (pas mal, un chai splendide, le reste suivra sans doute).


Maintenant, il faut goûter le reste de la gamme.

Un malbec
Il faut avouer qu’on n’est pas toujours super-malin, ni vous, ni surtout moi. Quoi de plus stupide que de se tenir à l’écart d’une production au motif qu’on n’en aime pas le cépage ? Jusqu’ici, je n’aimais pas le malbec. Jamais vraiment convaincu ni par les cahors ni par les vins sud-américains, le malbec ne me semblait vraiment pas un cépage digne d’intérêt et je m’étonnais de voir certains, à Pomerol, en ajouter à leur tisane. Je me frappe ici la poitrine à trois reprises, j’ai eu tort d’être aussi sot, je le confesse. Ce qui vaut ce revirement est un beau cahors du domaine Pech de Jammes, il s'appelle Pure Malbec, un vin de fraîcheur et de ciselures, de finesse et de délicatesse, loin des potions pâteuses et lourdes qui m’ont éloigné du malbec. Certes, 14,5° d’alcool, mais l’équilibre est là et la finale est un enchantement, pas une menace. Bravo.


Hats off, ladies and gentlemen
 
Et un graves (comment faire autrement ?)
Il y a longtemps que je voulais vous le dire. Ici, chez Bettane + Desseauve, quand l’un ou l’autre revient de dégustation avec des étoiles plein les yeux, quelqu’un s’empare de l’info et les collaborateurs de la maison commandent chacun ce qui leur va de bouteilles à un prix possible, un plan de CE, quoi. C’est arrivé comme ça avec le château de Cérons et son graves rouge. Je ne suis pas l’ami des vins jeunes. Sauf que là, c’est merveilleux à boire tout de suite. Un vin fruité, mais sans la bombe généralement associée. Non, c’est un vin de structure et d’allonge, un enthousiasmant petit bordeaux comme on en rêve tous. Ou presque. Il y a toujours les snobs du fond de la classe pour continuer à se tenir comme des gorets avec l’une des (sinon la) plus importantes appellations du monde.

mercredi 14 janvier 2015

J’aime de plus en plus le champagne rosé,
pas vous ?




Dans cette atmosphère de fin d’un monde, il y eut hier ce beau déjeuner chez Ledoyen, grand restaurant tout relooké dans ses nouveaux habits taillés par Alleno, sorte de Karl Lagerfeld du mondogastro.
Moët & Chandon, en la personne de son chef de caves Benoît Gouez, recevait là pour célébrer l’avènement de son rosé 2006. C’est la quarantième fois que la maison déclare un rosé millésimé. N’en déplaise aux jamais-d’accord, j’aime beaucoup ce genre de rituels. Sous réserve, naturellement, qu’on y apprenne quelque chose. Avec Gouez, c’est toujours le cas. Ce garçon, grandi à l’ombre du grand sachem Richard Geoffroy, le plus baroque des bons faiseurs, a une idée précise de ce qu’il fait et il le dit très bien. Loin des discours formatés, il n’hésite jamais à pratiquer le contre-pied rafraîchissant et il piétine volontiers les idées reçues (sur l’acidité, par exemple). Comme il a les moyens de ses ambitions, il met en œuvre ses hommes du département R & D pour chercher toujours à lever plus haut le coin de voile et tenter de percer un peu plus les mystères du vin, de la fermentation. Disposant d’une bibliothèque de vins aussi considérable qu’elle est variée, il a tout à sa disposition pour être le plus pédagogique possible.



Ainsi, il a dégainé d’admirables rosés 1985 pour expliquer où va son 2006. L’avenir dira s’il a raison ou s’il lui faut réfléchir encore, on verra ça dans trente ans. Benoît Gouez, capable de sortir chaque année 30 millions de bouteilles de son brut-impérial, est aussi un fier producteur de grands millésimes. On sait depuis le millésime 2000 que son interprétation des caractéristiques de l’année est impeccable et ce 2006 ne déroge pas. Tout y est, dès l’œil avec une belle couleur tendance carmin light. C’est un vin de gourmands, un vin de jouisseurs. La générosité de la bouche ne masque pas la finesse des saveurs de cerise et, plus loin, de romarin, de rose. Une touche de salinité en finale dénonce la vocation apéritive de cette cuvée.


Le 1985 était tout ce que j’aime dans un grand champagne rosé, complexité sophistiquée et suprême délicatesse. Et l’on se dit qu’on a tout intérêt à conserver du 2006 à fond de cave, autant qu’il est possible. Toute cette beauté était introduite par le rosé de base de la marque, Impérial lui aussi. C’est un vin plus exubérant, plus immédiat. Je n’ai vu aucun de mes grands confrères tordre le nez, un verre vide en est la preuve.
Pour les accords avec la cuisine d’Alleno, ne comptez pas sur moi pour vous éclairer. D’abord, je ne suis pas chroniqueur gastronomique. Guettez plutôt les prochains numéros de Marianne, Légasse était là. Ensuite, je me moque des accords mets et vins surtout faits pour plonger le monde dans des abîmes d’incompréhension. Je bois du rouge avec mon camembert et ne me dites pas que j’ai tort.


lundi 12 janvier 2015

L’insolente saga 1855 ? Game over

Liquidation judiciaire, dit-on dans les gazettes spécialisées. Bon. C’est une bonne nouvelle si c’est vrai et si quelque finasserie juridique ne vient pas se mettre en travers de la route (toujours possible si l’on considère l’usine à gaz qui sert de code pénal). On ne peut plus jurer de rien. Nous savons que l’épatant Fabien Hyon, co-fondateur avec Sauty de Chalon de 1855.com et des sociétés de tête ou affiliées, a informé les salariés de la liquidation imminente.

Partons du principe que c’est fini et réjouissons-nous, mais pas trop. Ici, comme ailleurs, les voyous sont au tapis, mais les victimes restent sur le carreau. 11 000 clients auront fait les frais des rêves de grandeur d’une poignée de jeunes diplômés dont l’arrogance l’a disputé sans cesse à l’incompétence et à la cupidité. Quelque chose d’assez sale, quoi. Un dernier (?) avatar des années-fric, un miroir aux alouettes qui a vu tomber pêle-mêle des amateurs et des investisseurs. Le dernier en date, celui qui avait rendu possible la continuation par ses promesses, n’a finalement pas donné suite. Il n’investira pas. Salut, on s’est pas vu et clap de fin. Toutes les cochonneries acceptables par la loi, mais pas par la morale, y sont passées. Dont l’inénarrable proposition de remplacer les grands crus achetés par leurs poids financiers en bordeaux-sup, certainement très respectables, mais bon, faut pas déconner.

Les coupables-mais-pas- responsables auront tout fait, tout imposé, ils ont mis « tout ce qu’il faut pour que le diable y soit », ils ont volé tout le monde. Les clients, bien sûr, mais aussi leurs confrères, le e-commerce, en particulier. On le sait, c’est un métier difficile, à très petite marge et les baby-bandits ont fait beaucoup de mal. Il y a tout un monde de confiance à reconstruire pour ceux qui, vaillamment et avec du talent et même de la passion, continue d’exercer leur métier pour le plus grand bonheur — et au service — des amateurs. Les iDealWine, Millesima, Lavinia, Dubecq, Wineandco, Legrand, la Vinothèque de Bordeaux ou le moins connu, mais excellent Vins-Étonnants, tous de grands historiques. Et tous les petits nouveaux qui se battent avec des armes propres pour tenter de faire leur place dans ce métier. Grandsvinsprivés.com, vente à la propriété, 1 jour-1 vin, Cavissima, Phileas Stravinarius et d’autres encore sont de bons exemples de ce vivier sain et respirable.

Demain, après le petit silence-radio nécessaire au remaquillage virginal, on va tracer nos mauvais garçons ailleurs à monter d’improbables tartouilles, méfiance. En attendant, levons nos verres à cette bonne nouvelle intervenue en catimini le 30 décembre dans une vacance médiatique coupable.



Et souvenons-nous qu’il est plus que temps de protéger des grossiers appétits des vautours ce 1855, chiffre mythique qui a fait, qui fait et qui fera la gloire et la fortune des Bordelais. Mais ça, c'est le boulot des institutions girondines. Au travail, messieurs et dames.


La photo : un petit bout de l'étiquette d'un lafaurie-peyraguey 2005, grand cru classé en 1855. Eh oui, non ?

samedi 10 janvier 2015

Côtes-du-Rhône vs. ANPAA : 1 à 0

Les responsables d'Inter-Rhône se félicitent à raison d'une jolie victoire en justice contre les forces prohibitionnistes beaucoup mieux dotées que cette inter-profession. Ils publient un communiqué mesuré. Le voici :
« Cette décision, est une décision équilibrée qui reconnait qu’une fois de plus la communication des Côtes du Rhône reste responsable tout en se voulant impactante », se félicite Michel Chapoutier, président d’Inter-Rhône. En effet, le jugement n’a pas fait droit à la demande de dommages et intérêts de l’ANPAA, mais prévoit la suppression du slogan sachant "qu’il ne peut être sérieusement soutenu que l’expression "goût de la vie" correspond à la composition du vin, même entendu de manière très extensive, comme provenant d’un produit, soit du raisin, "vivant" pour reprendre les termes de l’ordonnance de référé du 7 janvier 2015. Ainsi, les visuels qui s’inscrivent dans le cadre d’une consommation modérée ont été qualifiés de « dessins non dénués de qualité artistique » ne justifiant pas « un trouble manifestement illicite ou d’un dommage imminent présentant les mêmes caractéristiques que le juge des référés aurait le pouvoir de faire cesser ou prévenir » toujours selon les termes de l’ordonnance de référé du 7 janvier 2015. De même, pour le Tribunal, la couleur rouge, élément identitaire des campagnes Côtes du Rhône "se rattache en premier lieu à la nature du vin proposé par les professionnels regroupés dans l’association Inter-Rhône lesquels produisent principalement du vin rouge, et que la campagne tend à associer dans l’esprit du public cette particularité à la région des Côtes du Rhône" . En cohérence avec les campagnes des vins des Côtes du Rhône à l’international, la campagne France capitalise en effet sur la couleur rouge, un univers de communication légitime qu’ils ont su préempter ».

Il faudra changer l'accroche, mais les rédacteurs sont corvéables à merci, comme chacun sait.
Ci-dessous, un splendide côtes-du-rhône bu en ces jours bizarres, dix euros, pas plus.



vendredi 9 janvier 2015

S'il faut rire quand même, rions beaucoup

Quatre images trouvées sur les réseaux.
Have fun. Ou pas.









 











mercredi 7 janvier 2015

lundi 5 janvier 2015

Galerie de portraits (fin)

Les vacances sont finies. Retour à Paris. Flash-back sur les dernières bouteilles des premiers jours de 2015.

Un grand rosé. Bravo à la famille Drappier.
Comme mon caviste suit les évolutions du marché et qu'il n'est pas snob,
il vend aussi des vins issus de la coopération. Ce Devaux est un bel exemple d'élégance.
Cette cuvée est chaque fois un peu mieux. Là, on était très, très bien.
Merveilleux blanc 2012 de la côte chalonnaise. Ce Jacqueson-là n'a qu'un seul "s"
à son patronyme, mais il ne lui manque rien d'autre.
Ces deux vins de 2011 viennent de chez l'une des vedettes des coteaux chablisiens,
Vincent Dauvissat. Mais ce soir-là, c'est le petit-chablis qui l'emporte haut la main. Comme quoi.
C'est sa complexité qui rend ce blanc si parfait et si éloigné des blancs du Rhône.
Ce petit valréas est parfait dans son rôle. Mon caviste, décidément.
Grand du Médoc, ce gloria 1999 n'a pas dérogé.
Je recommande ce VDP à tous ceux qui veulent un joli rhône pas cher.
Il a tout pour lui, sauf le prix.
Magnifique et standing ovation d'une pleine tablée de bons vivants.
Vu sur un blog (ou sur les réseaux), ce 2007 attaque en franchise, mais finit mal
dans une débauche d'amertume raide comme un piquet.

Pas un grand millésime, mais il a donné du bonheur à mes amis.
Hautain, austère, chiant, quoi. Et je ne connais pas assez ce cru
pour convenir qu'il s'agit d'un accident. À revoir.

Voir aussi : Galerie de portraits (suite)
et Galerie de portraits