Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



samedi 27 juin 2015

De loin, on dirait une bouteille de champagne


De loin.

Et toi, ami lecteur, tu ne vas pas te laisser tromper par une illusion d’optique. Tu t’y connais. Approchons-nous. Le champagne, le bourgogne, le pinot noir, tout ça n’a plus aucun secret pour toi. Et un coteaux-champenois, ça te parle ? Autrefois, on disait champagne-nature, mais rassure-toi, il y a quand même des sulfites, un peu, pour que tu ne joues pas à pile ou face chaque fois que tu tires un bouchon. C’était (déjà) un détournement sémantique.
Le coteaux-champenois est une appellation de Champagne. C’est un vin rouge tranquille issu, donc, du pinot noir et uniquement. La beauté d’un bourgogne quand il est beau, la fraîcheur d’un champagne de belle origine. Ce vin vient de chez Philipponnat, la maison de Champagne. Il est issu de ses propres vignes de Mareuil dont, pas tous les ans, les raisins deviennent du clos-des-goisses, la cuvée parfaite de la maison. Et c’est un enchantement. Mais pas plus de mille bouteilles, autant dire rien.

De près.

Il y a longtemps, dans les brasseries parisiennes, on en buvait souvent. On appelait ça du bouzy, du nom du village de la vallée de la Marne qui produit d’admirables pinots noirs. Et puis, l’habitude a passé, le Parisien est volage. Moi, j’ai toujours continué à en boire un peu, j’en achetais chez des vignerons de Bouzy ou de Cumières. Certains mettaient un temps fou à s’ouvrir, à devenir aimables. Et puis ce vin était confronté à un problème compliqué. Au lieu de faire du champagne avec ses pinots, le vigneron fait du rouge. Mais, bien sûr, pour que les choses aient du sens, il faut le vendre le prix d’une bouteille de champagne sinon le vigneron y perd. Mais c’était beaucoup trop cher puisque la qualité n’était pas souvent à l’heure.
Aujourd’hui, le ton a changé et quelques-uns font très bien. Des vins chers et parfois pas trop, oui, mais superbes. Égly-Ouriet (19/20 dans le Guide Bettane+Desseauve, 105 euros), Bérèche (70 euros), Benoît Lahaye (un peu plus de 20 euros), Gonet-Médeville (36 euros) et, donc, Philipponnat (moins de 40 euros). Et, ne soyons pas oublieux de ce qu’on a tant aimé, Laurent-Perrier en ouvreur à l’époque. Je crois qu’ils ont arrêté la production de coteaux-champenois comme tous ceux qui font beaucoup de rosés. En Champagne, c'est surtout le rosé qui tue le coteaux-champenois, ce produit rare, cette curiosité que je recommande chaudement.    
Ce sont des vins très aromatiques, floraux, énergiques, parfois un peu plus complexes que ça et le plus souvent très bons. La concurrence frontale avec les grands pinots de Bourgogne fait un peu passer la pilule du prix. D’ailleurs, allez lire ce que Bettane pense du coteaux-champenois d’Egly-Ouriet (clic) pendant que je siffle paisible, heureux, épanoui même, cette quille de chez Philipponnat qui, hélas, n’est parvenue jusqu’à moi que sous un format de 75 cl bien trop court quand c’est très bon. Et 12 ° seulement, on en boirait jusqu'au bout de, etc. D'où l'importance du grand contenant. En magnum ? Oui.






mardi 23 juin 2015

C’est l’histoire d’un petit garçon de six ans…

 


C’est l’histoire d’un petit garçon de six ans, hélas orphelin, seul propriétaire d’un beau domaine d’une quarantaine d’hectares à Bandol, le château Salettes (où l’on entreposait le sel au Moyen-Âge). Ce petit garçon représente la dix-neuvième génération d’une famille de vignerons installée là depuis 1604. Un terroir épatant qui regarde vers le sud et l’est, vers La Ciotat, juste en dessous de La Bégude, à la Cadière d’Azur.

Le grand-père du petit garçon, en accord avec le juge de tutelle, a nommé il y a quatre ans le jeune Alexandre Le Corguillé, œnologue passionné, pour diriger cette propriété. Deux heures de conversation dans le confort parfait du Laurent nous ont montré à quel point il est content. Non, pas de lui. Mais de tout ce qui a déjà été réalisé, de ce qui vient maintenant aussi. Alexandre, avec un bon sens remarquable, a expliqué au juge de tutelle qu’il serait bon d’investir dans ce domaine afin que le petit garçon, quand il sera grand, dispose d’un bel outil en parfait état de marche et mieux, même, si c’est possible, au lieu de garder l’argent dans un compte en banque tristement rémunéré. Bien vu, le juge est d’accord et tout commence, tout recommence.
Plantations, complantations, replantations, nouveau chai de stockage, nouveau cuvier, Alexandre remet la propriété en ordre de marche et, comme souvent, les vins suivent. Alors que Salettes vendait 2 % de sa production à l’export, ce sont aujourd’hui 20 % qui partent à l’assaut du monde. Salettes produisait exclusivement un rosé de plage sans grand intérêt. Aujourd’hui, ce ne sont plus que 45 % de la production. Le reste en rouge et en blanc, de beaux vins, en progrès constants. Ces restanques de cailloux et de calcaire sont désormais traitées en biodynamie. Et si les volumes ont nettement baissé, la qualité n’a plus de commune mesure avec ce qui se faisait avant.

La cuvée pointue de la propriété provient d’une parcelle compliquée et, donc, baptisée « Cayenne » par ceux qui, à la pioche, travaillaient là. C’est un beau mourvèdre complet et soyeux qui porte en lui de belles promesses d’avenir. Une autre gamme, produite dans le bas de la propriété, s’appelle Verdarail, « vert vallon », c’est un vin plus simple d’approche, dans les trois couleurs, pas un bandol, mais un IGP Mont-Caume.
Il ne reste plus maintenant qu’à ranger les grands rouges, blancs et rosés du domaine à fond de cave et à attendre. Entre six et dix ans pour les blancs et rosés, entre dix et quinze ans pour les rouges. À Bandol, comme à Alba ou à Tain-L’Hermitage, à Saint-Rémy-de-Provence ou à Saint-Émilion, c’est le tarif pour boire au mieux. Le petit garçon aura vingt ans. Parfait.



samedi 20 juin 2015

La grande dame en rose

 


Lentement, l’étiquette glisse sur le verre humide du magnum 1989, c’est tropical, c’est même torride. Pourtant, nous ne sommes pas dans un bar à ti-punch sur une plage de cocotiers, mais dans un établissement d’un classicisme cossu qui n’invite pas précisément à la débauche. Nous sommes à Bordeaux, à la Grande Maison, le restaurant (l’hôtel) que Bernard Magrez a inventé et dont il a confié les clés de la cuisine à Joël Robuchon. 

Cet olivier de près de deux mille ans, installé devant la Grande Maison,
s'est très bien acclimaté à sa nouvelle adresse.

Il était avec nous ce matin dans l’avion, Joël. Il venait superviser le déjeuner donné par Veuve Clicquot pour le lancement du nouveau millésime de La Grande Dame, la cuvée superlative de la maison. Où l’on traverse trois millésimes de rosé. Le nouveau, le 2006. Et deux millésimes dont Dominique Demarville, le chef de caves, pense qu’ils sont de bons exemples de ce que pourrait devenir le 2006. Le 89 et le 76. Ces vins, et les blancs, ont donné une réplique parfaite à un déjeuner de haute maîtrise qui a vu défiler les désormais classiques de Robuchon. Que les grands vins soient faits pour la grande cuisine, on le savait déjà, mais il est toujours agréable d’aller vérifier l’évidence. C’est une sorte de perfection où tout est en place, y compris la taille des portions souvent très justes chez beaucoup de ses pairs. 



Et le 2006 rosé est mieux que juste à sa place. Un vin brillant avec une finale légèrement saline et follement longue qui en fait un relatif ovni dans sa catégorie. N’oublions pas que le rosé 1979 « Cave privée » s’est vu attribuer un magistral 20/20 par Bettane+Desseauve. C’est aussi beau que c’est rare.

Un dessert à la Robuchon


mardi 16 juin 2015

One night in Vosne-Romanée





À l’heure où chacun rejoignait Bordeaux, j’ai pris le train pour Dijon. J’allais en Bourgogne assister au dîner qui célèbre les deux siècles d’existence du domaine du comte Liger-Belair au château de Vosne-Romanée.
De vieux amis, des nouveaux, une réunion cosmopolite sous le joug des plaisirs bourguignons, mais en anglais. D’entrée, croiser Louis-Michel et Constance Liger-Belair, bien sûr et François Mauss (clic) et Jacques Perrin (clic), rencontrer Georges dos Santos, le caviste lyonnais de renommée inter-sidérale, Laurent Gotti,  journaliste et fin connaisseur des climats. Faites un tour sur son blog (clic), il a assisté à une dégustation verticale de la-romanée le matin même et nous raconte ça très bien.
D’autres encore, ce plaisir renouvelé qui est aussi la marque de ce métier. Mon voisin de table, par exemple, est un banquier new-yorkais, francophile et francophone, dégustateur émérite, ce qu’on appelle un « grand amateur » pour le distinguer des professionnels. Il s’appelle Jim, je vous raconterai son histoire une autre fois.
Les choses se passent dans l’orangerie. Cent convives rieurs et bruyants font grand cas des vins de la maison, servis en jéroboams et en magnums. Et, pour faire bonne mesure, Louis-Michel Liger-Belair, le propriétaire du domaine (voir EN MAGNUM, page 48), a fait venir de Paris Pascal Barbot et toute l’équipe de l’Astrance. Un dîner splendide dans une harmonie parfaite avec les vins.

Quels vins ?
Nuits-saint-georges premier-cru Clos des Grandes vignes monopole blanc 2012
Vosne-romanée Clos du Château monopole
Vosne-romanée premier-cru Aux Reignots 2007
Échezeaux grand-cru 2006
La-romanée grand-cru monopole 2006
et
Scharzhofberger Riesling Auslese 1997 Egon Muller

Faut-il les commenter ? Laisser paraître des préférences ? Non, ce serait idiot. Chacun de ces vins est un champion du monde dans sa catégorie. L’ordre de service permettait à chacun d’être le tremplin du suivant. L’heure n’est plus à la dégustation et à ses commentaires, c’est le moment des grandes sensations et, par moments, surtout vers le trio échezeaux-romanée-riesling, des grandes émotions. C’est l’instant où tout fusionne, de l’assiette au verre et retour. C'est le moment de se resservir.
 
Sur ces vins, tout a été écrit par les plus éminentes sommités. J'ajoute juste le plaisir de constater que ces très grands vins se boivent avec une aisance remarquable. Qu’à l’instant, le rapprochement s’opère, la familiarité s’installe. Avec ces grands vins-là, on se connaît. C’était la deuxième fois de ma vie que je buvais de la-romanée. J’en ai toujours bu.



mercredi 10 juin 2015

Cet extra-brut est d’une grande douceur

 


Brimoncourt, la nouvelle maison de Champagne apparue l’an dernier, ajoute une quatrième cuvée à son brut, son blanc de blancs, son rosé. Un extra-brut. Pour les nouveaux lecteurs, précisons qu’il s’agit d’un champagne blanc dans lequel le chef de caves a ajouté très peu de sucre. Au lieu des huit à douze grammes de sucre par litre, on est là à 2 g/l. Ça s'appelle le « dosage ».
C’est une nouvelle tendance qui rencontre tout doucement un public intéressé après avoir vite conquis les prescripteurs. Bien sûr, comme toujours en Champagne, d’autres ont commencé à commercialiser des champagnes ainsi dosés depuis longtemps. Le premier semble être Laurent-Perrier, qui a inscrit à son tarif un « sans-sucre » dès 1889 et à contre-sens total du goût de l’époque. La maison a relancé un extra-brut en 1981 avec une nouvelle cuvée baptisée Ultra-Brut.
Mais il faudra attendre près de trente ans pour que tout le monde s’y mette.
C’est au tour de Brimoncourt. Dans cette maison, on n’a pas le temps de se demander si, de tergiverser 107 ans. Et force est de reconnaître que c’est très bon. On trouve dans ce vin tout ce qu’on aime. Un fruit très mûr, pas ou peu de sucre, une finale sans excessive fermeté, mais sans mollesse, une minéralité très subtile, mais présente. In fine, nous voilà devant un vin très élégant, agréable, sans cette raideur un peu austère de nombre d’extra-brut. Chez Brimoncourt, la bouteille de 75 cl est trop petite, c’est clair.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’ils attendent les wonder-boys (and girl) de Brimoncourt pour tirer des magnums ?


lundi 8 juin 2015

Menace sur la loi Evin
(bonne nouvelle, mais pas pour tout le monde)

Ce matin, mon kiosque. À droite, une jolie pile de EN MAGNUM (« oui, ça se vend » et je n’en saurai pas plus, il est tôt, le marchand est chafouin). Là, les quotidiens. Le Parisien. Manchette de Une : « Menace sur la loi Evin ». J’achète, tu penses.


 
Ce journal, hier condamné pour cause de loi Evin + plainte déposée par les prohibos de l’ANPAA, essaie de se faire de nouveaux amis ou bien ? La direction du journal a été informée de l’arrivée prochaine de LVMH au rang de premier actionnaire du titre ou, justement, s’agit-il d’une bronca anti-Arnault ?
En Une, pour dire « alcool », ils écrivent « produit dangereux ». C’est un genre. Le genre stupide.

Comme c’est le titre de Une, les pages 2 et 3 sont consacrées au « dossier ».
Les titres :
L’édito (pourri) : « Bouchonné ». Là, le gars veut dire que la démarche du
« lobby viticole » sent mauvais. Ça commence fort.
Puis, un gros mensonge (tant qu’à faire) : « La France protège moins les jeunes que les pays du Nord ». C’est vrai, le binge drinking a été inventé en France, pas à Oslo, Londres ou Scheveningen.
Et un petit coup manipulatoire pour culpabiliser le monde en page 3 : « Un véritable fléau social ». Merde, c’est Zola, d’un seul coup.

Tout ça pour dire qu’un sénateur un poil plus courageux que les autres a décidé de porter un coup à cette sous-loi en déposant ce qu’il faut d’amendements pour donner une bouffée d’air au vignoble (aka le « lobby viticole »). Rien de grave, bien sûr, mais visiblement ça fait mal à la Rédaction de ce journal, pourtant bien fait pour l’essentiel. Enfin… bien fait, faut voir. Tout dans ces deux pages sent le moisi. Déjà, le flou bien entretenu entre vin et alcool. Tout ça, c’est pareil, les gens sont d’accord (ils sont interviewés en bas de page 2, les gens). Le plus drôle, c’est l’interview de Claude Evin, inspirateur de la loi rédigée par le délicieux Jérôme Cahuzac. Où il déclare : « C’est le puissant lobby des publicitaires qui est aujourd’hui à la manœuvre ». Bref, à ses yeux fatigués, tout ça est à cause de la pub. La vieillesse est un naufrage.

Ces deux pages dont on peine à comprendre l’intention touchent le fond en faisant dire au sénateur César : « Je ne touche pas à la loi Evin, je ne fais que préciser certaines choses. »

Qu’est-ce qu’elle a de tellement intouchable, la loi Evin ? Quelqu’un sait ?

Dieu merci, un peu plus tard, je déjeunais avec infiniment de plaisir, Bruno Lemoine et Émilie Gervoson (Larrivet-Haut-Brion). Encore un grand pessac-léognan blanc à bonne proportion de sémillon, mais le rouge est bien aussi. Autant dire que ça m’a remis de bonne humeur.




lundi 1 juin 2015

EN MAGNUM,
le nouveau magazine de Bettane+Desseauve

Faire un nouveau journal en 2015. Non, ce n’est pas une folie et, d’ailleurs, les nouveaux titres abondent en ce premier semestre. Nous, nous avons voulu avoir notre magazine à nous après toutes ces années consacrées à la production de pages et de suppléments Vin pour les grands journaux comme, aujourd’hui, Les Échos, Paris-Match, Le Journal du Dimanche.
Voilà la Une :



Il est question de sortir quatre fois par an. C’est un magazine qui traite de vins, de vignerons, de régions, de tous les mondes du vin, le tout organisé autour des deux compétences de Bettane + Desseauve, la recommandation et la réflexion. Dire ce qui est bon (pas sur la base du j’aime-j’aime pas, mais sur la base des palais très affûtés des dégustateurs émérites de B+D qui déterminent ce qui est digne de confiance ou pas) et réfléchir tout haut à ce qu’il se passe dans le monde du vin, le commenter, proposer des pistes alternatives. Le tout avec une liberté de ton inhabituelle.
Où il est question de culture et de dégustation, d’économie et d’architecture, de portraits et de paysages, de France et d’ailleurs. Le caractère haut de gamme assumé est surtout une façon d’offrir au lecteur une vision moderne du monde du vin. Ceci sans tomber dans tous les panneaux, les faux-semblant, les sottises de toute nature qui gangrènent le mondovino (mais sans grand dommage, il faut bien le reconnaître).
Normalement, les journaux créent des sites internets. Chez nous, c'est le contraire. Ce magazine vient du site mybettanedesseauve.fr et le lien entre les deux est indiqué dans chaque article du magazine. Ce qui permet au lecteur de confirmer son intérêt avec un contenu plus important sur le site.

Ce premier essai a bien tourné, ce n’est pas un numéro zéro et nous sommes assez fiers de l'avoir vu paraître aujourd’hui 1er juin à l’occasion du WineLab pour une diffusion chez les marchands de journaux à partir du 4 juin.

Je ne vais pas vous raconter le sommaire (il est question de vin), mais voilà la liste des contributeurs (par ordre alphabétique) :


Anne-Marie Chabbert, œnologue française
Mathieu Garçon, photographe à Paris
Miss Glou Glou, journaliste aka Ophélie Neiman et blogueuse   
Aurélien Ibanez, photographe beaunois
Birte Jantzen, journaliste allemande
Guillaume Long, bande-dessinateur
Laura Lourdas, journaliste grecque
Véronique Raisin, journaliste prédestinée
Lolita Sene, auteur d’un livre sur son arrivée dans le vin
À chacune et chacun, merci de nous avoir fait confiance sur un brief aussi léger que  « on fait un nouveau journal, t’sais, il s’appelle EN MAGNUM, je compte sur toi. Hein, d’accord ?" Ah, ah, ah. Merci pour le super-taf.
Un seul m’a manqué avec son mauvais esprit adorable, il se reconnaîtra, on le verra au n°2. J’espère.

Et toute l’équipe de Bettane + Desseauve, ceux du bureau et ceux des régions.
Une bonne bande de talents très divers, à l’image du vin français qu’ils racontent, goûtent, décrivent, transmettent, recommandent. Comment faire un journal sans eux ?
C’est un premier essai, d’autres suivront.

Qu’est-ce que nous attendons ? Des lecteurs contents d'être devant, un vignoble content d’être dedans, une diffusion bien faite et un compte d’exploitation au moins équilibré.
 
EN MAGNUM veut porter haut les couleurs des vins de France, sans concession aux effets de mode et sans rien ignorer de ce qu’il se passe dans le monde.
Avec une base-line aussi simple qu’explicite : EN MAGNUM, le vin plus grand.
J’espère avec beaucoup d’humilité que ce nouveau magazine rencontrera un lectorat ravi.