Brimoncourt, la nouvelle maison de Champagne apparue l’an
dernier, ajoute une quatrième cuvée à son brut, son blanc de blancs, son rosé.
Un extra-brut. Pour les nouveaux lecteurs, précisons qu’il s’agit d’un
champagne blanc dans lequel le chef de caves a ajouté très peu de sucre. Au
lieu des huit à douze grammes de sucre par litre, on est là à 2 g/l. Ça s'appelle le « dosage ».
C’est une nouvelle tendance qui rencontre tout doucement un
public intéressé après avoir vite conquis les prescripteurs. Bien sûr, comme toujours en Champagne, d’autres ont commencé
à commercialiser des champagnes ainsi dosés depuis longtemps. Le premier semble
être Laurent-Perrier, qui a inscrit à son tarif un « sans-sucre » dès
1889 et à contre-sens total du goût de l’époque. La maison a relancé un
extra-brut en 1981 avec une nouvelle cuvée baptisée Ultra-Brut.
Mais il faudra attendre près de trente ans pour que tout le
monde s’y mette.
C’est au tour de Brimoncourt. Dans cette maison, on n’a pas
le temps de se demander si, de tergiverser 107 ans. Et force est de reconnaître que c’est très bon. On trouve dans ce vin
tout ce qu’on aime. Un fruit très mûr, pas ou peu de sucre, une finale sans
excessive fermeté, mais sans mollesse, une minéralité très subtile, mais présente. In fine, nous voilà devant un vin très
élégant, agréable, sans cette raideur un peu austère de nombre d’extra-brut. Chez
Brimoncourt, la bouteille de 75 cl est trop petite, c’est clair.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’ils attendent les wonder-boys (and girl) de Brimoncourt
pour tirer des magnums ?
ils attendent de vendre plus de vins en 75cl
RépondreSupprimerÉlargissons l'horizon, cher ami
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