Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 29 avril 2020

Mes magnums (124) Un saint-joseph
tout nouveau, tout beau

Domaine Bott, saint-joseph 2018 



Pourquoi lui 
Graeme et Julie Bott, les Kiwis d’Ampuis se sont rencontrés chez Stéphane Ogier chez qui ils ont passé une dizaine d’années. Tout est dit. Gros savoir-faire, immense talent, gigantesque énergie et hop, ils ont un domaine. Nous, des gens comme ça, on les adore.

Voilà pourquoi ils sont là. 
On l’aime parce que Graeme, en charge des vinifications, sait avec quoi il joue et Julie sait qu’il sait. Ce vin est une réussite. C’est le deuxième millésime de ce nouveau domaine Bott (tout a commencé en 2015). Ils font aussi un côte-rôtie parfait en attendant un parcellaire autrement connu comme grandiose. Lancement est le nom de ce petit bout de parcelle qu’ils ont réussi à acquérir.

Combien et combien 
200 magnums
55 euros

Avec qui, avec quoi 
Avec des découvreurs. Nous, par exemple. On aime ce jus tonique et frais, on aime cette nouvelle interprétation du saint-joseph. Invitez-nous.

Il ressemble à quoi 
Déjà, saint-jo est l’appellation que tout le monde aime. La voilà en version droit comme un cyprès, intelligent, habile, pas trop cher.

La bonne heure du bonheur 
Pas d’urgence. Même s’il est bon tout de suite, il a un avenir radieux. Surtout en magnum. Laissez-lui du temps. Achetez plusieurs exemplaires et goûtez le vin, un magnum par an, sur une période de dix ans. Vous nous raconterez.

Le hashtag 
#bottavecunb

Le bug 
Il y a une vraie urgence à acheter des bouteilles chez les Bott. Le temps de procrastiner et les gros importateurs du monde vont tomber dessus, nous n’aurons plus rien. Essayez l’allocation annuelle pour sécuriser vos appros.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Complexe et structuré. Assurément un vin de garde à attendre quatre à cinq ans avant qu’il n’exprime tout son potentiel. Une syrah minérale, charnue, qui profite d’un élevage ambitieux. Taillé pour la gastronomie. 16/20



Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #19 dont la sortie a été retardée pour les raisons que vous savez. Il devait être disponible chez votre marchand de journaux à partir du 7 mai, il le sera à partir du 13, le diffuseur étant dans un léger vrac ces jours-ci. D'ici là, il est en accès gratuit sur le site enmagnum.com, sous forme de flipbook, une technologie très confortable pour lire un beau magazine, en attendant le vrai, celui qui sent bon le papier imprimé. Voilà la Une de ce numéro bien chahuté par les événements :


 


mardi 21 avril 2020

Mes magnums (123) Un vieux beau du Jura

Domaine Rolet Père et Fils, trousseau, arbois 1988 

 

Pourquoi lui 
Le Jura est à la mode. Très. Tomber sur un gisement de magnums de vieux juras, cépage trousseau, est une chance inouïe. Le domaine Rolet, repris depuis peu par les Devillard, fameux Bourguignons des côtes de Nuits et châlonnaise, dispose de stocks parfaitement conservés et assez conséquents à des prix plutôt abordables. C’est donc une obligation que nous nous faisons de présenter ce vin ici.

On l’aime parce que 
C’est bon. Son grand âge, 32 ans, lui a apporté toute la patine qu’on aime sans trop obérer cette fraîcheur indispensable. Le résultat est là, un grand vin pour la table et les amateurs.

Combien et combien
1 500 magnums
57 euros

Avec qui, avec quoi
Une fine tablée de bons amis qui savent boire le vin quand il est juste, vrai, bien amorti. Ce rouge souple s’accommodera, vous aussi, d’une gastronomie normale, si elle existe encore.

Il ressemble à quoi
À un vieux beau, en fait. Toutes les séductions de la beauté multipliées par l’expérience de l’âge. Le tout, dans un parfait état de conservation. Normalement, le combo idéal pour faire un tabac en société.

La bonne heure du bonheur
Là, on y est. Pas de raison de jouer les prolongations plus longtemps. On le boira à déjeuner ou à dîner sans se poser de question. À 12,5° d’alcool, tout va bien.

Le hashtag
#oldiesbutgoodies

Le bug
Il y a beaucoup de magnums, mais à ce prix, aucune chance que les flacons traînent bien longtemps dans les caves de la maison.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Le Bettane+Desseauve n’existait pas à l’époque. Alors, nous l’avons goûté et voilà ce que nous en disons : nez floral et charmeur, encore en pleine forme malgré les années. L’acidité naturelle du trousseau balance à la perfection la suavité d’un fruit bien mûr et juteux. Original et fin. 


Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #19 dont la sortie a été retardée pour les raisons que vous savez. Il sera disponible chez votre marchand de journaux à partir du 7 mai. D'ici là, il est en accès gratuit sur le site enmagnum.com, sous forme de flipbook, une technologie très confortable pour lire un beau magazine, en attendant le vrai, celui qui sent bon le papier imprimé. Voilà la Une de ce numéro bien chahuté par les événements :


mardi 14 avril 2020

Mes magnums (122)
Un blanc de Bretagne, ça existe ? Oui

Coteau du Braden, blanc 2018 



Pourquoi lui 
Parce que personne ne connaît cette micro-production bretonne, un coteau à Quimper, l’océan est là, tout proche, les autos aussi sur la rocade qui domine la vigne. Là, on produit deux cépages, du chardonnay et du pinot gris qui entrent à parts égales dans la composition de ce premier magnum.

On l’aime parce que 
L’histoire est si belle. Du vin en Bretagne, des passionnés qui réinventent une vieille tradition, il ne manque rien pour s’enthousiasmer. Et puis, c’est notre ami Pierre Guigui, fin dégustateur, qui assure la promotion de cette belle aventure si peu commerciale. Et « Grand cru de Cornouailles », vous imaginez ? Quelle allure. Allo, l’INAO ?

Combien et combien 
Hors commerce
1 seul magnum

Avec qui, avec quoi 
Avec des curieux, des vrais, des gens de gueule et d’esprit, prêts à tout oublier, prêts à boire un blanc breton, prêts à tout, quoi.

Il ressemble à quoi 
C’est un vin d’iode, un vin de fruits de mer, de poisson au beurre blanc, un vin frais, vif, citronné. Même une charcuterie (bretonne) lui tiendra la main sans déroger.

La bonne heure du bonheur 
Allez, on n’attend pas, c’est maintenant ou jamais.

Le hashtag 
#comingsoonatawineshopnearyou

Le bug 
Toujours pas commercialisé.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Le Bettane+Desseauve n’en dit rien encore puisque ce vin n’est pas commercialisé



Cette chronique a été publiée, sous une forme différente, dans EnMagnum#18. Aujourd’hui, EnMagnum#19 n’est pas en vente chez votre marchand de journaux, défaut de livraison pour cause d’époque perturbée oblige. En revanche, ce numéro 19 est en accès libre sur internet via le site enmagnum.com. Allez-y, on ne vous demande rien puisque c’est gratuit. C’est la technologie du flipbook, éprouvée et confortable, on peut agrandir textes et photos comme on veut, c’est parfait.
Voilà à quoi il ressemble :

 

mercredi 8 avril 2020

Mes magnums (121) Un champagne rosé
en magnum, c'est un été d'avance

J. de Telmont, Grand Rosé, champagne 



Pourquoi lui 
Saluons le retour aux affaires de cette marque créée en 1911 et qui avait tendance à se disperser légèrement. La quatrième génération a pris le volant, tout rentre dans l’ordre et, d’abord, les vins. La viticulture aussi, qui s’oriente vers la biodynamie, pas si simple en Champagne.

On l’aime parce que 
Point un : un grand champagne rosé est toujours une bonne nouvelle.
Point deux : une petite maison qui sort de l’ombre en travaillant son propre domaine en est une autre (bonne nouvelle).

Combien et combien
70 euros. 1 500 magnums.

Avec qui, avec quoi 
Un jour lumineux, pour regarder la couleur du vin dans le soleil. Ce vin, c’est de l’été en bouteille. À boire l’hiver, donc.

Il ressemble à quoi 
Un vin qui va avec tout, en toutes circonstances. Moi, je le préfère à l’apéritif ou avec des fruits rouges, ah ce n’est pas la saison, ça va venir.

La bonne heure du bonheur 
Aucune raison d’attendre, même si trois ou quatre ans de cave de plus ne lui feront aucun mal, au contraire.

Le hashtag 
#pinkchampagnelover

Le bug 
Manque de notoriété. Manque d’image. Pour l’instant.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Rond et souple, fruit agréable, facile à boire dans un usage universel.


Cette chronique a été publiée, sous une forme différente, dans EnMagnum#18. Aujourd’hui, EnMagnum#19 n’est pas en vente chez votre marchand de journaux, défaut de livraison pour cause d’époque perturbée oblige. En revanche, ce numéro 19 est en accès libre sur internet via le site enmagnum.com. Allez-y, on ne vous demande rien puisque c’est gratuit. C’est la technologie du flipbook, éprouvée et confortable, on peut agrandir textes et photos comme on veut, c’est parfait.
Voilà à quoi il ressemble :

 



mercredi 1 avril 2020

Mes magnums (120) les rouges de Provence d'une star du vignoble

Domaine Hauvette, Améthyste, les-baux-de-provence 2016 



Pourquoi lui 
Je ne connais pas Dominique Hauvette, mais d’où que viennent les informations, elles donnent envie de la rencontrer, nous avons commencé par ses vins.

On l’aime parce que 
Un grand rouge de Provence est un cadeau du ciel. Ici, c’est de cinsault qu’il s’agit. Grand, le cinsault ? Oui, ça dépend qui en fait du vin. Là, visiblement, c’est bien joué d’un bout à l’autre. Le vin qui vibre est un concept enviable.

Combien et combien 
130 euros. 300 magnums.

Avec qui, avec quoi 
Avec votre premier cercle, mais ne parlez pas de cinsault, faites déguster à l’aveugle, il y en aura bien un pour parler de bourgogne.

Il ressemble à quoi 
Si l’idée du vin d’auteur vous est étrangère, essayez pour comprendre.

La bonne heure du bonheur 
Les vins de Dominique Hauvette sont construits pour la garde. Pour ce 2016, je dirai 2026, minimum.

Le hashtag 
#excellenceenprovence

Le bug 
Qui en vend ? Je ne sais pas.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Fin comme un pinot noir, le cinsault trop souvent mésestimé montre ici tout son potentiel. Délié, chatoyant, fin et floral, il est tout en longueur, finesse et complexité. 16,5/20


Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #18 sous une forme différente.
Le numéro 18, s'il en reste, est en vente chez votre marchand de journaux
jusqu’à la fin de la semaine. Voilà la couverture du numéro 19, une ode à Bordeaux dans sa reconquête. On attendra un peu pour le trouver en kiosque. Pour l'instant et compte tenu des circonstances, l'imprimeur ne livre pas. Pour être gentil avec tout le mon de, nous offrons ce numéro aux internautes. En allant sur le site enmagnum.com, vous pouvez suivre un lien qui donne accès à ce numéro sous forme de flipbook, une technologie éprouvée et confortable. Go.