Le thème ? Les Chinois et le vin, orienté plutôt sur le goût du vin et la manière qu’ont les Chinois de l’apprécier. Et, c’est la règle, ce machin a fait l’objet d’un compte-rendu sur le site du magazine.
Et là, stupeur.
« Does RVF hate China ? », telle est la question posée par nos amis chinois. Dans le compte-rendu, deux garçons que j’estime beaucoup, le journaliste Olivier Poels et le consultant Stéphane Derenoncourt, presque des amis, se livrent à un véritable China-bashing comme on n’ose plus en faire, surtout depuis que le régime socialiste invite des entrepreneurs chinois en grandes pompes pour leur donner l’idée d’investir en France, au cas où ils n’y auraient pas pensé tous seuls.
Dans un assemblage assez moyen-âgeux de mépris et d’arrogance, voilà nos compères qui s’en donnent à cœur joie, micro en main et devant témoins. Et ce n’est pas la délicieuse Mei Hong et ses propos mesurés qui a pu placer un bémol dans ce tohu-bohu où l'approximation le dispute au franchement douteux.
Morceaux choisis :
Olivier Poels : « Il faudra un très long apprentissage avant d’acquérir la culture des vins de qualité. »
Stéphane Derenoncourt : « Je me souviens de ce chef de cave qui, au bout de trois quarts d’heure, a réussi à dire mon nom et à citer deux ou trois noms de vin. Il n’y connaissait rien. »
Olivier Poels : « il faudra attendre encore 50 ans pour trouver en Chine de vrais vins de terroir qui ont une âme. »
Stéphane Derenoncourt : « Je n’ai personnellement pas envie de voir certaines appellations bordelaises se transformer en Chinatown. »
Soyons, une fois de plus, charitables et n’insistons pas.
Allons, mes amis, un peu d'humilité n'enlèvera rien à vos compétences reconnues.
Notre correspondante permanente en Chine m’a adressé cette très simple question : « Monsieur Derenoncourt se souvient-il du nom du chef de caves qu’il a rencontré ? Est-il capable de prononcer son nom proprement ? » Deux bonnes questions.
La Chine et les Chinois sont en phase d’apprentissage. Nous savons qu’ils vont très vite. Nous organisons depuis cinq ans à Hong Kong (et désormais à Shanghai aussi) un salon des vins, la Bettane+Desseauve Wine Experience et nous mesurons chaque année l’accélération impressionnante du niveau des connaissances de nos interlocuteurs chinois. Michel Bettane, puis Thierry Desseauve ont parcouru les régions viticoles chinoises sans douter une seconde de l'imminence de l'arrivée de vins chinois de belle qualité.
Mais quand même, quelle mouche a piqué mes camarades Poels et Derenoncourt ?
Au-delà de la maladresse, bien réelle, il y a cette sorte d’habitude française de mal traiter les pays qui accèdent au vin. On se souvient des propos de nos Bibi Fricotin, ce n’étaient pas les mêmes, quand les Américains se sont mis à consommer du vin. « Ah, les cons, ils boivent du pauillac à l’apéro et mettent du Coca dans le pétrus. » À l'époque, le Nouveau Monde dans sa posture productrice en a pris pour son grade aussi, « Pour qui se prennent-ils, ces jobards ? Nos terroirs sont inégalables. »
On a vu le résultat et on n’a pas attendu 50 ans.
« Les Chinois vont-ils devenir de réels amateurs, au sens occidental du terme ? » s’interroge doctement la RVF. S’ils le deviennent au sens oriental du terme et qu’ils sont en même temps le premier marché de nos grands vins français, c’est un problème ?
On me glisse dans l'oreillette que le blogueur Jacques Berthomeau (Vin & Cie) ne dit pas autre chose. J'ai été voir. Lui, c'est plus drôle, il parle d'un ton à la Montebourg. Bien vu. À lire, donc. C'est ici
"Il n'y a rien de barbare et de sauvage en ce peuple, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas conforme à ses usages; à vrai dire, il semble que nous n'ayons d'autre critère de la vérité et de la raison que l'exemple et l’idée des opinions et des usages du pays où nous sommes."
RépondreSupprimer(Montaigne)
Et c'est être imbécile et barbare soi-même que de mépriser ce que l'on ne comprend pas.
Convenons que la Chine racontée à Montaigne et celle que nous évoquons sont sensiblement différentes. On ne traverse pas impunément près d'un siècle de dictature communiste sans dommage.
SupprimerQuelle condescendance… S'il doit y avoir des appellations bordelaise passant en mains chinoises et il y à vendeur "franco-français"
RépondreSupprimerDenis
Bien dit! Pour les 2 commentaires précédents.
RépondreSupprimerIl ne semble pas que S.D., par ses propos, représente bien "la grandeur" de la France...
Bonjour Nicolas,
RépondreSupprimerTout d'abord, je tiens à te dire que le machin a fait salle pleine et qu'à ma connaissance, personne n'a été choqué, bien au contraire. J'ai eu en retour des compliments et des interviews de journalistes plutôt élogieux quant à la qualité des débats. Il faut dire qu'ils étaient là !
Bien sur tu n'étais pas là et ton post, que tu considères sans doute comme une œuvre littéraire, n'est que le résumé d'un compte rendu du machin, du genre de truc......
Bien sur qu'il a été mentionné que la chine va vite, apprend vite, et on n'a pas négligé un peuple fort de milliers d'années d'histoire.
On a par contre donné un compte rendu d'expérience vécue, le plus franchement possible, car, si personne ne doute de la rapidité des chinois à apprendre, il était intéressant de faire un point de la situation à ce jour. Je rencontre régulièrement ces nouveaux investisseurs chinois, c'est mon métier, et je sais donc un peu de quoi je parle. Olivier Poels a eu la même démarche, il s'est rendu là bas, il a gouté toute la production, il a même gouté de très bons vins, mais très peu. Enfin ,il y a eu enquête, puis conclusion, ce qui me paraît une démarche journalistique normale, loin de celle du bloggeur qui la ramène sur tous les sujets sans trop bouger le cul de son fauteuil, faute de moyens.
Mais le fond du sujet est sans doute dans la deuxième partie de ton post, afin de mettre en avant les vertus et les qualités des gens qui animent et possèdent le groupe qui te paye, tout en égratignant le groupe concurrent.
Penses tu qu'on se grandisse dans la tentative d'élimination de l'autre?
A la limite, tout cela c'est vos oignons mais je n'aime pas bien me retrouver concernés par vos histoires.
Tu peux aussi rassurer ta correspondante chinoise. Bien sur que je connais le nom des chefs de cave que j'ai rencontré. Nous leur envoyons chaque trimestre une petite newsletter donnant un résumé du millésime à Bordeaux, traduit en chinois, afin de les aider à intégrer la culture du vin. C'est un groupe à développement rapide, qui existe depuis trois ans et qui exploite déjà 400 magasins en Chine, d'où sans doute la difficulté de trouver ou de former aussi rapidement les forces de vente.
Pour finir, sur un plan plus personnel, puisque tu exposes notre ''presque '' amitiés à tes lecteurs, saches que l'amitié est une chose précieuse qui demande un peu de loyauté, de confiance et de fidélité. Je ne retrouve rien de cela dans ton post et encore moins dans ton attitude.
Stéphane Derenoncourt
Stéphane,
SupprimerPlusieurs choses, donc.
Je ne parle pas du colloque, le machin, mais du compte-rendu qui en a été fait.
Non, je n'étais pas à Vinexpo, retenu à Paris par une légère OD de boulot. Une foule de gens n'y était pas non plus, d'ailleurs.
En revanche, et je ne parle que de ça, (c'est même la première ligne du post), j'ai bien lu le compte-rendu qui a sans doute réuni une audience beaucoup plus importante que la réunion en question.
C'est donc à partir des verbatims publiés que je me suis exprimé ici. Ce qui est le droit de chacun sur internet, comme tu ne l'ignores pas. Et moi, il se trouve que ces propos me lassent un chouïa. Et moi, dans ces cas-là, du fond de mon fauteuil, j'ouvre ma gueule et je le dis.
Et, pour être tout-à-fait complet, les précisions que tu apportes ci-dessus disent à peu près le contraire de ce qui a été publié. J'ai donc le sentiment de t'avoir rendu un fier service. Hélas, cela t'auras échappé.
Pour le reste, comme tu sais, je ne demande rien parce que je n'ai besoin de rien.
Nicolas de Rouyn
Mr Derenoncourt fait de louables précisions qui ne changent rien à l'affaire (avec, c'est dommage, un poil d'agressivité envers un bloggeur dont le blog aujourd'hui incriminé lui a parfois servi de tribune, http://bonvivantetplus.blogspot.fr/2012/04/stephane-derenoncourt-nest-pas-content.html).
RépondreSupprimerUne nouvelle question se pose. Pour un prochain billet ?
Y aurait-il une autre façon d'être susceptible, "au sens oriental du terme" ?
Bref, de part et d'autre, on joue avec le pouvoir qu'on a. Tout ceci n'est que du (sacro-saint) commerce, le même qui fait dire à notre ministre de l'Agriculture que les agressions racistes survenues à Bordeaux contre des étudiants chinois "portent atteinte à l'image de la France". Beurk.
En revanche, pour la guerre entre groupes concurrents, je pose la question à Mr Derenoncourt. Voudrait-il dire que dans sa profession, personne n'égratigne personne ?
Merci à notre anonyme d'avoir exhumé ce billet sur le blog, je n'y pensais même plus.
SupprimerEnfin il est vrai que NDR a l'habitude d'écorner la réputation de la RVF. Dès qu'il le peut. S'en est lassant.
RépondreSupprimerCe n'est pas une habitude, c'est à regret.
SupprimerIl semble que ce soit la RVF qui écorne toute seule sa réputation auprès des Chinois qui considèrent visiblement que la leur a été écornée.
RépondreSupprimerMais peut-être n'ai-je rien compris à ce post.
Non, c'est un résumé saisissant, chère Anonyme
SupprimerQuand le complément d'objet direct s'accorde, ça envoie du bois
RépondreSupprimer"Does RVF hate*s* China?", peut-être, mais Nicolas de Rouyn déteste l'anglais, c'est sûr.
RépondreSupprimerShame on me et correction.
SupprimerSympa les 2 photos!
RépondreSupprimerJe n'aime pas le racisme primaire et le complexe de superiorite bien Francais (vu l'etat de notre economie, on n'a pas de lecons a` donner).
RépondreSupprimerNeanmoins le marche' des vins en Chine est quand meme "sport". Les importateurs demandent soit de la m... le moins cher possible, parce qu'une etiquette francaise fait vendre, soit du n'importe quoi: voir le prix du Carruades de Laffite. Les negociants Bordelais connaissent mieux que moi.
Il y a là deux choses qu'il eut fallu identifier et séparer : l'état actuel du marché (où on peut comprendre certains coups de gueule) et l'état futur potentiel du marché où on aura des surprises, et bonnes plutôt que mauvaises.
RépondreSupprimerNDR, comme ma pomme d'ailleurs, est très (trop ?) sensible aux diverses formes d'arrogance qu'on trouve ici ou là, quand d'autres n'y voient que réalité indiscutable. C'est simplement une question de projecteurs orientés de façon différente.
A la défense (pas vraiment nécessaire) de Stéphane qui consulte aussi en Turquie et Inde, comme Membre du GJE, il connait YI WANG, notre Membre chinois qui est une pointure de tout haut niveau. Certes, tous les chinois amateurs n'atteindront pas son niveau, mais sa seule existance à ce niveau montre bien qu'il n'y a rien d'irréductible dans la culture chinoise pour que les grands vins sont appréciés comme ils le doivent.
Bref : chacun ici défend un point de vue alors que des nuances étaient nécessaires : c'est le piège du direct, on le sait.
On le sait, pourtant…
Supprimer;-)
"loin de celle du bloggeur qui la ramène sur tous les sujets sans trop bouger le cul de son fauteuil, faute de moyens"
RépondreSupprimerQuelle immodestie, quelle arrogance dans ces quelques mots! Vous donnez là une sacré substance aux clichés véhiculés sur les parvenus (mais-pas-très-loin) M. Derenoncourt!
Pour mieux le connaître que vous, dont la vraie arrogance est de rester anonyme, sachez que Derenoncourt n'a pas été éduqué chez les jésuites et fait partie des rares personnes dont le langage direct - qui n'implique donc pas de le barder de nuances - peut bien prêter ensuite à des jugements téméraires.
RépondreSupprimerIl est doux et à l'écoute tant qu'on ne dit pas trop de conneries. Mais quand on entre dans les chemins de la médiocrité - ce qui est arrivé plusieurs fois entre nous - là, la langue devient directe, incisive, quasi mortelle. CT'est ainsi chez les êtres entiers !
Et comme nous sommes à peu près tous comme ça, François, ça n'arrange rien. Mais c'est bien ainsi. C'est plus drôle en tous cas.
SupprimerM. Derenoncourt s'envole (aussi par ses propos) aujourd'hui pour l'étranger sans préciser une déstination. Peut-être part-il à la (re)découverte de la civilisation chinoise ?
RépondreSupprimerWell according to Jancis Robinson, Mr Derenoncourt does NOT refuse all propositions from Chinese(http://www.ft.com/intl/cms/s/2/75d4fd12-66dd-11e2-a805-00144feab49a.html), which is rather good news for the Chinese. And allow me this question, Mr Derenoncourt: what does the CITIC Group seek, when hiring you as consultant for their Xinjiang Vineyard, making money or making good wine?
RépondreSupprimerFrom a Chinese who WAS at the conference
Thank you for shedding new light on this matter..
SupprimerS'il faut qu'on puisse prononcer les noms des vins plus les nom de ceux qui les font pour mériter de les boire, les français peuvent arrêter de nous en vendre.
RépondreSupprimerIl me semble, oui.
SupprimerJe doute fort qu'il faille longtemps aux Chinois pour faire leur éducation du goût en matière de vins. Je me souviens d'avoir dégusté en Chine un thé offert par un amateur chinois. Moi qui n'y connais rien, j'ai été frappé par la complexité, l'ampleur et la longueur en bouche de ce thé. Les mêmes sensations que sur un grand vin blanc, dans des registres aromatiques différents, bien sûr.
RépondreSupprimerUn pays qui possède une civilisation aussi ancienne et raffinée, qui a une telle gastronomie et une telle culture (au sens civilisation, pas au sens agricole) du thé, ne peut pas mettre longtemps à savoir apprécier le vin dès lors qu'il le décide !
On dit "plus on apprends sur le vin, moins on a l'impression de connaitre. Mr Olivier Poels et Stéphane Derenoncourt sont allées trois quatre fois en chine, un pays de 9 millions kilomètres carrés et ils sont déjà revenus experts. Pas beaucoup d'humilité quand même.
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RépondreSupprimerCe "Mossieur" de renom court pue la prétention, l'arrogance bien franchouillarde, et ne connaît STRICTEMENT rien à la CHINE , et nos Amis Chinois...et pourtant il se targue d'être un "so called Expert"....
RépondreSupprimerDonc bien tancé Bon Vivant, et au passage, moi qui parcourait, sommes toutes très régulièrement, RVF, je ne le ferai plus, car il est tout à fait inacceptable, au niveau où se prétendre être ces "messieurs", de tenir de tels propos.
De la part d'un Anonyme, (car ds ce pays France, le délit d' expression libre est de plus en plus bafoué et proscrit...)et qui connaît la Chine depuis 23 ans.
Vous connaissez peut-être la Chine, mais vos jeux de mots vaseux sur un nom propre ne sont pas quelque chose qui vous honore.
SupprimerJe me permets de réagir à quelques conclusions sur le goût des chinois tirées pendant cette conférence.
RépondreSupprimer1, les chinois aiment mieux le goût sucré
Je tiens à préciser que ce n'est pas une question de nationalité mais de niveau de connaissance en matière de dégustation. Les chinois comme les français, ceux qui sont débutants, s'orientent plus facilement vers des vins plus doux. Combien de fois on voit nos amis français s'extasier dans un cours de dégustation devant un muscat du sud, un Gewurtz d'alsace ou un demi sec de chenin de la loire? Si les français ne l'avouent pas par peur de passer pour un inculte, les chinois ont moins de préjugés à ça et c'est tant mieux pour les vignerons!
En revanche, les chinois initiés et très connaisseurs, comme les membres du fameux club RN 74 à shanghai, ne sont pas très différents du "goût français". Michel Bettane pourra en témoigner car plusieurs l'ont accompagnés dans ses dégustations pour le guide dans la bourgogne. Ils sont capables d'apprécier un bon Musigny tout comme un bon VT d'alsace.
2, les chinois aiment les tanins dans le thé donc ils apprécient les vins tanniques
Comme l'intervenante de La RVF chine a été très mal traduite, je résume ici ce qu'elle a vraiment voulu dire:" les chinois boivent du thé mais ne cherchent pas les tanins dedans, mais plutot l'élégance des arômes (comme dans un vieux Pu Er fermenté) sans l'astringence à cause d'une infusion excessive, erreur courante des étrangers. Les grands amateurs de thé sont naturellement attirés par les vins âgés et apaisés, par exemple un vieux bourgogne. Les région où l'on trouve encore de bons vins âgés au prix abordables pourraient trouver un marché en chine."
Parlant du thé, une observation amusante: les amateurs de thé en chine ne boivent jamais de thé en sachet, invention occidentale. S'ils sont ravis que les vignerons français s’intéressent au thé, ils n'ont jamais méprisé ceux qui pratiquent encore les sachets.
3, les chinois commandent très peu de vins à table
RépondreSupprimerC'est tout à fait vrai et je donne deux explications à ça:
Le prix des vins en restauration est exorbitant en chine. La plupart des amateurs ont un pouvoir d'achat élevé mais ils n'aiment pas se faire avoir pour autant.
Et puis comme dit Stéphane Derenoncourt:" "Cette valse des saveurs et surtout le fameux service à la chinoise, au cours duquel tous les plats, poissons, viandes, légumes, tous cuisinés de façon différente, sont servis en même temps sur une table tournante, ne se prêtent pas du tout à l’élaboration d’accords mets et vins subtils." C'est effectivement compliqué d'apprécier toutes les saveurs du vin pendant un vrai repas chinois. On comprends donc pourquoi les chinois préfèrent boire du thé (ou bière ou baijiu) à table? La prétendue noblesse des accords mets/vins directement héritée de notre culture française ne peut certes pas se transposer dans le service culinaire à la chinoise, néanmoins ça n'empêche pas les amateurs chinois de boire et parler du vin en dehors du repas.
Et si on rigolait au nez des français qui se dise pouvoir apprécier le thé mais qui ont du mal à boire une boisson chaude tout au long d'un repas car ce n'est tout simplement pas dans les habitudes française?
4, certaines appellations bordelaises vont devenir China Town
Si les chinois achètent des propriétés viticoles en France, c'est parce qu'ils croient en nos vins français qui vont rêver la terre entière. Une cinquantaine de propriétaires chinois sur près de 10,000 à bordeaux , c'est loin d’être suffisant d'en faire un China Town. Et n'oubliez pas que les China Town de New York n’appartiennent pas à la chine mais aux états-unis. Quant aux vins, je suis persuadée qu'il vont progresser grâce à la volonté de leurs propriétaires et à la compétence de leurs équipes, très souvent 100% françaises
5, certains collectionneurs ne savent même pas prononcer les noms de leurs bouteilles
Essayez de citer, avec la bonne prononciation, cents noms (chinois!) de vos clients?
Pour finir, je cite l'autre intervenante chinoises de cette conférence, notre adorable Hong Mei: la Chine est vaste, très diverse, il n’existe pas un goût chinois mais une infinité de perceptions. Nous assistons à la naissance d’un marché émergent pour l’enseignement de la dégustation, partez aider les nouveaux consommateurs chinois !"
Xiaoning DORRA
Bettane+Desseauve
Merci pour ces commentaires très solides
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