Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 21 décembre 2011

L’Italie, ses vins. La France, ses blogueuses


L’Italie, c’est obligatoire. Comprendre qu’on ne peut pas, on ne peut plus, s’en passer. Même si on ne roule pas tous en Ferrari – Pancho, sors de ce corps (de métier), on mange tous la pasta avec une gourmandise régressive, jouissive, revendicative. Il est inconcevable de passer à côté d’un nouveau bistro italien à Paris. Si le fer de lance de la gastronomie italienne a longtemps consisté en un long chapelet de pizzerrias lamentables, il arrivait qu’au détour d’un hasard placé habilement sur notre route, nous découvrions un hâvre de félicité de première bourre dont on faisait notre cantine instantanément. C’était bon, agréable, chaud, les vins étaient possibles, les additions aussi. Et puis, le buzz aidant, les prix montaient, la foule accourrait à la suite de sous-people à lunettes noires, l’envie passait, et nous portions nos pas et nos sous ailleurs, mais où ? Cette Italie délocalisée nous apportait par bouffées la vérité de la table transalpine, sa générosité, sa simplicité, ce que François Simon (qui est un spécialiste) a appelé un jour « sa bonté ». Un mot inattendu et furieusement juste. Notre Italie gastronomique à nous était posée là, toute entière contenue dans ce mot, la bonté.
Puis est venu le temps de la modernité à manger, des modes et des lubies, ces désastres. L’Italie à table n’a pas échappé à ce mouvement, même si elle a longtemps résisté. Aujourd’hui, ces néo-bistrots ritals font le bonheur des foodistas en mal d’émotions renouvelées qui, l’iPhone en bandoulière ou un Canon pour les plus avides de statut, saturent les réseaux sociaux de leurs photos floues et de leurs enthousiasmes automatiques. Dans des billets transformés en champs de pommes de terre par une orthographe honteuse, dans un français de bac à sable dont la grossièreté le dispute à l’incompréhensible, le tout émaillé de crisettes de jeunisme, blogueurs et surtout blogueuses y vont de leurs jugements définitifs, d’accord avec tout, prêts à ingurgiter n’importe quoi (et à nous le régurgiter en pleine poire), commentant à tout-va dans des ciselages approximatifs qui laissent rêveur, la langue torturée par de vieux ciseaux rouillés. Parfois, ici ou là, des fulgurances de mots et d’idées nous font pousser des petits cris d’adoration. C’est pure bienveillance de notre part, on a envie d’y croire, de pousser la génération, de promouvoir un regard différent, on y a cru, elle est mignonne, la petite. Et puis, plouf, le soufflé retombe, la grenouille se dégonfle aussi vite, c’était un accident, ça ne suit pas, la prétention est insupportable qui vous transforme n’importe quelle pépette élevée au mac-do et au nutella en critique gastronomique auto-proclamée. On lit trop de bêtises, dès lors qu’on connaît un peu le sujet abordé, le restaurant tant vanté, l’imbuvable porté aux nues. Ce demi-monde issu de milieux ni assez chic, ni assez populaires et dont la seule légitimité est d’avoir une connection internet. N’est pas Miss GlouGlou ou Miss Vicky Wine qui veut. Il y faut non seulement de la branche, mais du travail.



C’est à peu près dans cet état d’esprit – assez sombre, je le concède – que j’ai poussé la porte de Divinamente italiano, nouvelle enseigne à deux pas de la Bourse, à Paris, ouverte il y très peu de temps. Ce qui me rassurait, c’est que je n’avais pas encore vu de blogs s’en faire l’écho. La décoration modeuse, la carte aux intitulés chichiteux, aucun doute possible, on va pas se marrer beaucoup. Bon.
Erreur de jugement, vitesse excessive, l’humeur sombre. La carte des vins. Ah. Miracolo. Sourire, soleil. La plus belle carte de vins italiens que j’ai croisée à Paris. Des choix étonnants (pour un resto). Des chemins de traverse, les teroldego d’Elisabetta Foradori, le lagrein de Hofstatter, des Toscans inhabituels, des Piémontais moins connus, des prix abordables, en tout, près de 120 références, l’Italie en une sorte de best-of. C’est très, très bien, battons des mains. Où l’on apprend que ce restaurant a été créé par une sommelière italienne, Raffaella Petrillo. Ce qui forcément nous fait plaisir. Il faut savoir que ce sont des choix à contre-sens de la mode « nature » du moment, cette rébellion de gosses de riches qui confond goût et dogme. Là, on a cherché seulement à initier la culture de ces vins à Paris, à peu près inexistante malgré les efforts de quelques-uns pour nous apporter les merveilles des vignobles italiens. Je pense, en particulier, à l’excellent Jean-Emmanuel Simond qui bataille comme un lion pour tenter de les faire connaître.
Et l’assiette ? Pas mal, précis, soigné, amusant. Je me demande si, ici aussi, on n’a pas perdu ce sens de la générosité italienne, les petites portions prévalent et je n’ai pas ressenti cette merveilleuse impression d’enveloppement (la bonté). Le chef Oggioni fait grand cas de son risotto. Moi moins, mais je ne suis pas un critique gastronomique. Il va falloir que j’y retourne vite, j’ai encore 119 vins à goûter.

La photo : une bouteille du teroldego d’Elisabetta Foradori, qui mène son vignoble en biodynamie dans le Haut-Adige. Le panneau tellement juste : trouvé sur le site TumblR du blog A girl called Georges, where else ?

P.S. : le restaurant organise des soirées de dégustation de vins italiens autour d’une thématique régionale (janvier : Toscane, février : Sicile, mars : Pouilles, avril : Latium, mai : Vénétie) autour d’accords mets-vins (80 euros par personne). Renseignez-vous au 01 47 03 38 41 ou sur www.divinamenteitaliano.com

47 commentaires:

  1. très beaux les vins de Foradori, du simple teroldego au granato plus abouti; la viticultrice n'est pas mal non plus mais ça c'est off... cette région du haut trentin puis des dolomites mérite plus que le détour(gasthof Krone à Aldino magnifique)
    il existe de grands vins en italie et je confirme que la sélection de J.E Simmond(dont Foradori) est très bien choisie
    amitiés
    bertrand le goffe

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  2. Oui, Bertrand, la viticultrice est d'une grande beauté et ses vins aussi.

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  3. Le délicat avec l'Italie, lorsqu'on connaît un peu le pays et sa restauration, est qu'on devient sacrément exigeant, d'autant plus, comme tu le soulignes, qu'on a plus, à Paris, de mauvaises expériences que de bonnes.
    Voilà donc une adresse où on se rendra, histoire de voir un peu quels crus cette sommelière nous trouvera.
    Bien à toi !

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  4. Il y a quand même quelques autres italiens qui valent le détour, mais que je ne révèlerais pas même sous la torture la plus douce :-)
    Vous risqueriez de me les gâcher.

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  5. j'te le dirais en privé sinon ça devient comme tu l'as dit dans ton post:
    "...Et puis, le buzz aidant, les prix montaient, la foule accourrait à la suite de sous-people à lunettes noires, l’envie passait, et nous portions nos pas et nos sous ailleurs..."
    Et bien, j'ai pas envie de ça.

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  6. une connexion internet ?
    à moins que le x soit déclassé.

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  7. A propos de "l'excellent" Jean-Emmanuel Simond, il es t à regretter que ses tarifs pros soient plus élevés que les tarifs particuliers en Italie... A telle enseigne que d'autres distributeurs vendent en France les mêmes vins, dont ceux d'Elisabetta, à des tarifs bien plus raisonnables et que d'autres, ayant été choqués par ses marges, ont décidé de vendre "en direct". Dommage...

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  8. Armand, j'ai compris. Tu as raison, je fais pareil avec certain petit resto caché à Paris.

    Franck, dommage si c'est le acs, en effet;

    Jean-Emmanuel Simond, si tu nous regardes, la parole est à toi !

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  9. Un beau vin que ce Granato en effet (vigneti delle Dolomiti rosso).

    Je salue Franck Bayard au passage ...

    Un caviste parisien intéresant pour les vins de la botte : Idéa Vino, 88 Avenue Parmentier.

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  10. Bon, allez, on ne relève pas la "mode nature du moment" qui (en plus d'être un pléonasme) est plutôt faux. Sauf à considérer qu'une mode peut durer 5 voire 10 ans. Ce qui me permet donc d'ajouter que ces petites piques n'honorent pas le propos. Dommage...

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  11. @Laurentg : merci du tuyau

    @Guillaume : qui d'autre peut croire que ça va durer dix ans ? Comme si une mode durait dix ans.

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  12. Nicolas

    Je reviens sur une bonne partie de cet article qui a peu a voir avec les bons vivants d'Italie :

    "Ni assez chic, ni assez populaires, leur seule légitimité est d'avoir une connection internet" http://t.co/TzCEBUT3 #çacestdit"

    Et alors ? parce que je suis con je n'ai pas le droit de voter ? Parce que je suis con, je n'ai pas le droit d'utiliser les outils qui sont mis a ma disposition sur Internet ?
    Ce débat est sans interet, la sélection se fait naturellement. Nul besoin de fausse polemique.

    PS.
    Et les journalistes , ils sont "chics et populaires" au fait?

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  13. J'adoooooore Nico la boite à vannes a été sortie! Je suis sur qu'en hacker dévoué à la cause des grands vins vous vous êtes fait un petit fichier en .txt, avec toute une série de vannes contre votre marronier à vous, les vins natures. Je vous vois, en choisir une, à chaque post, comme on choisit un bon cigare à la fin d'un repas. Mais elles sont souvent bonnes et grinçantes,d'une bonne vielle mauvaise foi, alors on ne peut que se marrer!
    Amicalement,
    Mathias

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  14. @Cyril : je n'ai pas vu la moindre foodista ramener sa fraise pour m'expliquer que j'ai tort, il n'y a pas de polémique, je dis ce que je pense et j'essaie de l'étayer, point barre.
    Ne nous méprenons pas sur le "chic" et le "populaire". Je veux simplement dire que l'essentiel de ces blogueurs-blogueuses n'ont reçu ni l'éducation du goût par le haut que dispensent les classes très favorisées, ni celle de la cuisine des grands-mères qui forgent les souvenirs et la sagacité. Les classes moyennes, elles, ont abandonné depuis longtemps l'idée même de former le goût de leur progéniture, laissant cela à l'industrie agro-alimentaire et c'est ça qu'on se farcit sur les blogs. Bonjour les experts.

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    1. Je ne suis pas d'accord, mais je suis italien!

      Ici, la formation du goût est encore un affaire familiale, comme toute l'éducation.

      Toutefois, je conviens, c'est une question de culture, qui s'affaiblit aussi chez nous :)

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  15. @Mathias : stop. Je ne suis pas dévoué à la cause des grands vins. Ils n'ont besoin de personne et surtout pas de moi pour les défendre, ils font ça très bien tout seuls. J'ai expliqué ici et là ce que je pense des déviances des vins sans soufre ajouté à la mise. Je connais plein de gens qui travaillent très propres et qui ne déconnent pas au moment de mettre leur vin sur le marché.
    Après, oui, une petite vanne qui passe, c'est difficile de s'en passer. Une faiblesse, sans doute ;-D

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  16. Chouette l'icono, tu imagines que ça me plait.
    Ton papier aussi.

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  17. Bonjour les experts.

    Pas de fichier immédiatement disponible mais si vous aviez un numéro de fax à communiquer

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  18. Oui Georges, c'est vrai que c'est très fort ce panneau. Il m'a tape en pleine tête quand je l'ai vu sur ton site TumblR. Ami lecteur fais comme moi, vas sur ce site en passant par le blog A girl called Georges, le lien dans la colonne de droite sur cette page, rubrique Tous ceux que j'aime. J'y ai fait du propre, faut que je continue.

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  19. @CherryNose : je ne comprends pas l'elliptique, ces jours-ci

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  20. Du tout; je dirais même, en parfaite formes pour vous éveiller au printemps qui vient

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  21. @Nez de Cerise : c'est clair, ya un message. Je ne sais pas lequel, trop chiche l'indice. Comme je suis curieux, je vous donnerai le numéro de fax de mon bureau, mais demain. Je ne connais pas le numéro de fax, des siècles que etc.

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  22. Si une explication n€urologique vous tente, pour patienter et faire dans le local, vous reporter, au fil des mois qui s'annoncent, sur le blog de Passou tant mis à mal ces temps-ci

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  23. @CherryEtc. : qui est Passou ? Pas sûr de la recherche Google...

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  24. @Nicolas : ça dure déjà depuis 5 à 10 ans cette "mode"...

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  25. Pierre Assouline, Nicolas...Voyons

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  26. @ Guillaume:
    Comme disait Gainsbarre, la laideur est supérieure à la beauté car elle dure plus longtemps.
    Pour la mode c'est pareil

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  27. @Ann O'Neam : je ne vois pas le rapport, mais bon.
    @Cerise, etc. : voici mon fax 01 48 01 90 55
    @Guillaume : je ne parle pas de la mode du vin nature, qui est une expérimentation confidentielle et pas une mode. Je parle de la mode des restos associés à cette mouvance, ceux qui te font bouffer de sévères racines en invoquant le vivant. Si tu vois ce que je veux dire.
    @Armand : merci pour ce rappel aux fondamentaux

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  28. La mode nature, cele m'a confronté en début de semaine à un Fleurie de Julie Balagny peu buvable, très "acétate".
    Même diagnostic que sur une partie de Morgon 2009 de Chamonard.

    Pénible !

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  29. @Armand : la mode, ça ne m'intéresse pas et je suis bien d'accord avec l'homme à la tête de chou. C'est Nicolas qui a utilisé le terme.
    @Laurentgt : "la mode du vin nature est une expérimentation confidentielle et pas une mode." parait-il ;-)
    @Nicolas : quant à l'expression "mode nature du moment" s'insère pourtant dans un paragraphe parlant de vins et pas de restaurant en général. Pour le reste et l'allusion à qui-on-sait, il est clair que je ne partage pas ton avis sur la question. Quant à l'expression "gosse de riches", on pourrait aussi s'exciter sur cela mais pour ma part, je m'arrête là désormais.

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  30. Les vins bios c'est un peu les hauts talons du prêt à porter. Au début c'est pas confortable, après on s'y fait, et même des fois on se surprend à aimer ça !

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  31. @Anonyme : le bio n'est pas en cause. Le bio, c'est le sens de l'histoire. La qualité de la viticulture va dans le sens de la qualité des vins.

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  32. je t'assure que je suis tellement sur TumblR que j'avais oublié cette image. True story!

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  33. Pas fausse ton analyse mais les blogs étant le reflet de la vie, il est normal que le gros des troupes (combien y a t-il de blogs ne serait-ce qu'en France, 5000-6000, plus ?), soit identique au gros , avec quand même pas mal de perles au niveau du style culinaire, pas mal de gens qui connaissent les produits de qualité (plus rarement les vins, il est vrai), il y a aussi des novices, à qui il faut laisser le temps. Le but n'est pas tant de s'auto-proclamer quelque chose ou quelqu'un (ou alors exception) que d'échanger des expériences plus que des savoirs, des recettes et de créer une émulation... Mais globalement, l'intelligence n'a rien à voir là-dedans et on peut croiser le pire comme le meilleur des ingrédients de base en cuisine.
    En grande fan de cuisine italienne (je connais trop mal les vins de là-bas), je garde l'adresse sous le coude, surtout les accords mets-vins
    Bonnes fêtes de Noël !

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  34. Ne pas confondre vi bio et vin nature ...

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  35. @Georges : elle est grandiose ton image, elle tape très fort
    @Tiuscha : oui ;-)
    @laurentg : on ne confond pas, le bio on est pour. Le nature, moins jusqu'à preuve du contraire

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  36. Et pour les profanes, c'est quoi au justela différence entre bio et nature qui creuse un fossé pareil ?
    J

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  37. @J : le bio concerne la viticulture, le travail de la vigne. Et on appelle un vin "nature", un vin sans soufre ajouté pendant la vinification en cuve ou en barrique et pas non plus à la mise en bouteille. Ce qui donne des vins pour le moins hasardeux. Comprendre qu'on ne sait pas ce qu'on aura en tirant le bouchon. Il paraît qu'il y en a des bons. Ce n'est pas mon expérience, je n'en ai goûté qu'un seul qui était vraiment bien, un barolo de chez Roagna. Et encore, je ne suis pas sûr qu'il soit vraiment "nature".

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  38. Donc le vin bio, c'est la rigueur au fond, et le vin nature, c'est la rigueur en surface?
    J

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  39. Non. La viticulture bio, c'est le travail de la vigne d'une manière propre sans intrant chimique. Oui, c'est rigoureux. Le vin "nature", c'est le grand laisser-aller, au motif que la nature se débrouille très bien toute seule. Quand elle fait toute seule, la nature, elle fait du vinaigre. Le soufre, convenablement dosé, aide le vin à voyager et joue un rôle de conservateur. Aujourd'hui, pour des raisons fatigantes, il est obligatoire de porter la mention "contient des sulfites" sur l'étiquette d'un vin, comme si c'était du poison. Que ce n'est pas, évidemment. Vous buvez sans cesse des vins sulfités et vous allez très bien. Certains producteurs qui ont la main lourde produisent des vins over-sulfités qui peuvent vous coller un mal de crâne terrible. Les bons, ceux qui font de beaux vins, sont très radins en soufre et leurs vins n'ont jamais fait de mal à personne.

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  40. 'core une petite question : le vin dit "nature" ne suppose donc pas une viticulture bio, on peut faire nature et pas bio autant que pas nature et bio?
    'core J

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  41. Vi, c'est ça. On fait ce qu'on veut, on est en démocratie, c'est pour ça

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  42. Sache, cher NdR (tiens? tes initiales sonnent comme MDR, morte de rire!), que si aucune blogueuse n'a encore parlé de Divinamente Italiano, c'est que Miss GlouGlou est une Big Feignasse! Parce que j'y ai goûté un Lacrima Di Morra d'Alba, Fonte del Re, absolument... divin, tiens.
    Moi j'ai trouvé le cadre très mignon (en même temps je suis une petite blogueuse, hin hin) et les plats bien relevés. On y retournera!

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  43. @SuperGlou : oui, nous y retournerons. J'y suis déjà retourné. Oui, NDR, ça fait aussi MDR ou NDR comme Nadine de Rothschild, funny isn't it ? C'est mon côté savoir-vivre, tu crois ?

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