Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



vendredi 16 décembre 2011

400 ans en quatre minutes


Un des grands mérites de nos belles maisons de vin, c’est leur profond enracinement dans l’Histoire de France (cela dit, même quand on est vigneron depuis quinze ou vingt ans, on a les pieds dedans, dans l’Histoire, mais c'en est une autre, celle du vin, déjà). Il y a de grands anciens dans tous les vignobles de France.
Où l’on parle de Château La Gaffelière, très historique propriété viticole de Saint-Émilion, aujourd'hui premier cru classé, reçue en dot par la famille de Malet en 1611. Ce qu’on appelle un passé. Nous avons rencontré Léo de Malet Roquefort, énième du nom, pour fêter ça. Voilà ce qu’il en dit. 400 ans en quatre minutes. On n'a plus le temps de rien.



Interview Nicolas de Rouyn, filmée par Youri Soltys, produite par Bettane+Desseauve

La photo : au cours du déjeuner donné par les Malet Roquefort, père et fils, nous avons eu la chance de goûter une verticale de la-gaffelière 1961, 55, 47 et cet extraordinaire 1928, d'une jeunesse ébouriffante de fruit et de fraîcheur. Le bordeaux quand il est très grand.

9 commentaires:

  1. Quand je pense qu'une grève SNCF m'a fait rater cette jeunesse ébouriffante...

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  2. Une petite pointe de porto pour rincer la carafe avant usage ?

    Sympa de savoir qu'il reste encore quelques topettes de ce calibre ! Fichtre ! 400 ans ! Plus de place sur les murs pour aligner les ancêtres de Monsieur le Comte. Sait-on que c'est la générosité de la famille qui a permis à la commune d'avoir cette route qui descend vers la nationale, en coupant la propriété ? Il en a de belles histoires à nous raconter !

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  3. Alors, sur la pointe de porto, c'est pas exclu. Et ceci expliquerait cela. Mais, François, je me demandes si tu ne te laisses pas un peu intoxiquer par les trolls qui dézinguent les sessions du GJE
    ;-D

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  4. J'avoue qu'il y a eu des heures difficiles :-(

    Pour le Porto, ayant eu deux fois l'occasion d'être invité à ces agapes d'exception, ce fut un fait que je traduis comme un acte amoureux.

    Baci

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  5. Une étiquette de 1928, avec le logo recyclable dessus, c'est très en avance pour l'époque.

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  6. @Anonyme de 15:25, savez-vous à quoi on reconnaît un vieux vin sorti tout droit des caves du domaine qui l'a produit ? À son étiquette neuve. Si ce vin avait été acquis par un particulier en 1930, s'il avait séjourné dans une cave ou une autre toutes ces années, l'étiquette serait dans un état "historique". Quand un domaine sort un vieux millésime de sa cave, elle appose une étiquette au moment de la sortie, pas avant. Donc, toujours, l'étiquette est celle en cours et on porte le millésime en tout dernier ressort. Ceci explique cela, le logo "recyclable" sur une étiquette millésimée 1928. Merci qui ?

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  7. Merci Bon Vivant pour cette information.

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