Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



dimanche 28 avril 2013

Pendant que j’y pense #11

Des bouteilles adorables et quelques considérations du dimanche.



1 Un déjeuner à l’Astrance, triple étoilé parisien, autour d’Anne-Marie Chabbert, l’infatigable œnologue qui assure la promotion de l’idée du champagne à table. On n’est pas obligé d’être pour. C’est amusant de loin en loin, mais ne boire que du champagne aussi grand soit il ne fera jamais un grand repas. La bouche (la mienne, d’accord) a besoin de l’effet apaisant des tanins veloutés d’un beau rouge, même si celui-ci n’a d’autre fonction que de faire le trou normand. Je n’étais pas seul à ce déjeuner. Il y avait aussi l’un des meilleurs orateurs de la Champagne, Charles Philipponnat, qui présentait son excellente cuvée 1522, millésime 2004. Il y avait Alexandra Rendall, cette Anglaise qui parle le chinois, l’une des meilleures dégustatrices que j’ai jamais croisé et son piper-heidsieck 2004 qui confirmait les grands progrès réalisés par la marque et il y avait un vigneron et son champagne Pierre Launay, joli blanc de blancs dosé à deux grammes (de sucre par litre) et millésimé, mais pas sur l’étiquette. Pourquoi ? Mystère.



2 Autre champagne, à Chouilly, dans la petite maison Lenoble dont le blanc de noirs 06 m’avait proprement bouleversé même si la maison est très
« chardonnay ». Nous étions réunis pour une dégustation comparative de vins clairs de diverses provenances et âges. Le vin clair est le champagne avant qu’il ait effectué sa prise de mousse. C’est amusant de goûter les vins clairs, on tombe souvent sur de grands vins qu’on trouve presque dommage de transformer en champagne. Une fois cet exercice de style achevé, nous avons déjeuné avec de vieux champagnes de 1996 à 1973. Histoire de se souvenir que le champagne est sans doute le vin qui, avec les liquoreux, vieillit le mieux. Le 73 était un délice de miel et d’abricot à la fine pétillance.



3 Déjeuner chez Ma Cocotte, restaurant à la mode du marché aux Puces, pour y boire des chantegrives de divers millésimes et établir le constat d’une très nette progression depuis quelques années. On le savait déjà. Ce que j’ignorais c’est le degré de ridicule que les restaurants à la mode sont capables d’atteindre, toute honte bue. Je ne parle pas de l’assiette d’une banalité sans surprise. En entrant dans ce genre d’endroit, vous savez ce que vous allez manger, le niveau et le genre clignote au néon sur la façade. Je ne dirai rien du service aussi familier qu'approximatif ou de la chaleur épouvantable qui régnait dans l'endroit. Non, ce qui m’a tué, c’est le déjeuner dédié au vin avec d’épais verres à eau, sans grâce ni efficacité. Quand je pense à certain boui-boui de village dans le Piémont et sa verrerie impeccable. Et ses barolos parfaits à 10 euros le pichet, mais c’est une autre histoire.



4 Autre déjeuner un tout petit peu plus privé dans un restaurant secret du ventre de Paris doté d’une carte des vins admirables. Passé le joli aligoté pour s’ouvrir les papilles, place à deux millésimes de gourt-de-mautens, 01 et 03. C’est un rasteau cultivé et vinifié par l’un de ces sorciers dont le Rhône abrite quelques spécimens. Lui, il s’appelle Jérôme Bressy et ses vins font le bonheur des amateurs et provoquent aussi quelques aigreurs chez ses voisins d’appellation, au point qu’on a vu récemment l’une de ses cuvées se faire déclasser en vin de table. L’histoire, ici.
Des deux, bien sûr, j’ai préféré le 2001, un grand vin calmé, complexe et bavard, d’une puissance maîtrisée, la longueur voyageuse. Le 03, lui, était encore dans l’exubérance de ses jeunes années, braillard, klaxon italien. Excellent aussi, mais ce n’est pas la même excellence.



5 L’avantage d’avoir une cave un rien bordélique, c’est qu’on est tenté parfois de la ranger. Et qu’on y fait alors des rencontres stupéfiantes. Ainsi, ce la-fleur-de-boüard 2001. Bien sûr, il en avait encore sous le pied, mais j’en ai d’autres. Déjà, il exprimait toute l’élégance bordelaise quand elle est finement jouée. Ce vin nous a enchanté autant par la classe de ses arômes que par son soyeux et ce que Michel Bettane appelle ses qualités tactiles.
Du coup, je ne peux pas m’empêcher de penser au de Boüard-bashing dont Hubert fait l’objet depuis la publication du classement de Saint-Émilion. Voici Pauline Vauthier (Château-Ausone) qui s’indigne de la promotion du château Angélus. On se demande bien au nom de quoi, sinon pour préserver ses acquis. Pas super-élégant. Voilà Pierre-Olivier Clouet (Château Cheval-Blanc) qui, pour les mêmes raisons que Mademoiselle Vauthier, donne son avis sur le terroir d’Angelus, le jugeant peu digne de son nouveau rang. Mais enfin, si le terroir d’Angelus était la terre à betteraves décrite, Hubert de Boüard serait un sorcier. Qu’il n’est pas. Il a certainement énormément de talent et d’expérience, mais ce n’est pas un magicien. Je le connais, c’est un type normal, plutôt plus drôle et plus sympa que ses détracteurs. Voilà enfin un sentencieux journaliste qui   
« refuse de cautionner » le prix d’angélus 2012 sans réaliser que personne ne le lui demande. Et que personne ne s’émeut de ses propos. Même les trois châteaux qui n’ont pas été promus par le classement 2012 le mettent en cause dans leur action en justice en oubliant trop vite que pour faire du bon vin, il vaut mieux payer les factures d’un bon consultant que celles d’un bon avocat. Ce qu’a fait la famille Lignac du Château Guadet, aujourd’hui intégré dans les grands crus classés. Et si je ne parle pas des excès de langage de blogueurs aussi impérieux qu’outranciers, c’est par pure charité confraternelle.
Qu’ont-ils tous avec Hubert de Boüard et Angélus ?
Si tous ces gens avaient raison, comment expliquer le succès des vins d’Hubert de Boüard sur les marchés ? Le monde entier aurait ce très mauvais goût qui le pousse à ingurgiter des dizaines de milliers de vins produits ou conseillés par de Boüard ? Soyons sérieux.
Tiens, je vais de ce pas commander deux caisses de la-fleur-de-boüard 2012 avant que des Américains enthousiastes, des Anglais connaisseurs ou des Chinois découvreurs aient tout acheté.

36 commentaires:

  1. Bel article...
    La réussite suscite malheureusement toujours des propos déplacés, outranciers et très souvent sans fondements. Quand je lis chez certains "dégustateurs..sic" qu'il n'y a pas de terroir, je bondis ! Je pense qu'ils ne sont jamais allés sur le secteur, on est juste plein sud, sur un sous sol argilo calcaire sur une des meilleures côtes de St Emilion !
    Organisons une bonne dégust à l'aveugle, cela remet souvent les choses/personnes en place ! A bon entendeur.
    Frédérick Breysse

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  2. Patrick de MARI29 avril 2013 à 11:40

    Quand on consacre une partie de son précieux temps à exprimer le peu de sympathie que l'on éprouve pour Bordeaux et les Bordelais, pour l'élevage sous bois de ses vins (évidemment bus trop jeunes!), pour tous les classements et les notes, pour l'argent des autres, forcément mal acquis... et quand le "bashing" est admis comme le mode d'expression le plus élaboré de l'époque, en tous cas le plus efficace...eh bien on comprend que la phase suivante sera le poing dans la gueule, la guillotine étant par trop "old fashion", par les découvreurs sans patente de ces formidables vins nouveaux issus de la troisième vendange faite par des néo-vignerons sur des sols uniques et connus d'eux seuls et qui rendent donc inutile, car tellement moins bon, le reste de la production mondiale, ou presque !

    Merci Nicolas pour ton engagement et la modération de tes propos.

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    1. Patrick, comme je l'écris plus bas, je ne vois pas de quelle manière les propos d'Antoine Gerbelle pourraient relever du "bashing".

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    2. Il y a cette façon insidieuse de hurler avec les loups, de profiter d'une ambiance pour tenter de démolir qui, tu le sais, me hérissent le poil.

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  3. Bof, beaucoup de bruit pour pas grand chose finalement. Que des seconds couteaux inconnus en quête d'image ou des filles à papa aboient sur son passage, voilà qui doit à peine arracher un regard amusé à l'homme de l'art avec toute la hauteur de vue qui sied à celui qui n'a rien à prouver et qui fait visiblement défaut aux illustres tâcherons du voisinage...

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  4. Merci pour ta charité, Nicolas. Tu le trouves "sentencieux", toi, Antoine?

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    1. Pas toi ?
      C'est même un trait de caractère chez ce garçon qui ne manque pas de qualités, pourtant.

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    2. Je ne sais pas, Nicolas. D'un autre côté, pour sortir des questions de personne, ne peut-on aussi penser que le rôle d'un journaliste, d'un prescripteur est d'estimer le rapport qualité/prix d'un produit. Ce que fait Antoine avec l'Angélus, comme le ferait, par exemple un journaliste automobile. Est-ce sortir de son rôle, je ne sais pas.
      Ici le lien du papier incriminé afin que nous ne parlions pas hébreu pour des gens auquel il aurait échappé: http://www.larvf.com/,vins-primeurs-bordeaux-a-l-inverse-de-la-tendance-bordelaise-chateau-pavie-et-chateau-angelus-augmentent-leur-prix,13181,4299673.asp

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    3. Entre deux autos du même secteur de prix, on peut aisément lister les accessoires, le freinage ou le confort des sièges. Mais il n'y a qu'un angélus, qu'un pavie. Il est impossible d'en faire un comparatif. Pourquoi reprocher à ces deux-là d'entreprendre la longue route qui dans dix ans (dix ans !) les mettra au niveau de prix des deux autres classés A ? C'est la moindre des choses qu'ils cherchent à valoriser leurs productions respectives.

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  5. J'ai lu « Même les trois châteaux qui n’ont pas été promus par le classement 2012 le mettent en cause dans leur action en justice en oubliant trop vite que pour faire du bon vin, il vaut mieux payer les factures d’un bon consultant que celles d’un bon avocat. ». J'aimerais bien savoir la spécialité du consultant évoqué.

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    1. Ils sont nombreux à être compétents pour faire évoluer dans le bon sens les cuvées des châteaux bordelais

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  6. "Les chiens aboient, la caravane passe"

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  7. Et Nicolas qui du coup, je crois, oublie de nous dire la qualité du repas dans ce sublime restaurant ...

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    1. Il ne s'agit pas d'un exemple de créativité, mais d'une assiette authentique et sincère. C'est bon et de bonne qualité. Je ne me souviens pas du menu, mais je n'oublierai pas les gourt-de-mautens
      ;-)

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  8. Les chiens sont anonymes, donc j'aboie.

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  9. Il n'est pas question ici de lancer des jugements sur des personnes.
    Qu'il soit cependant permis de dire qu'avant tout commentaire, il est peut-être utile de lire le règlement très complexe qui avait été envoyé à chaque postulant au nouveau classement. Et si on veut le suivre à la lettre (donc un pur point de vue juridique), on peut constater aisément qu'il y a eu quelques "courts-circuits" pour telle ou telle propriété dans les procédures.
    On doit aussi lire attentivement le dossier de Croque-Michotte qui a eu, autant que je m'en souvienne, pour la partie "dégustation" 13,5 alors qu'il fallait obtenir 14 pour passer. Mais ce n'est pas sur ce demi-point qu'il n'a pas pu être classé, puisque cette partie "dégustation" comptait pour 50 % de la note finale. C'est sur le reste. Et, ayant lu les différents commentaires de l'organisme dégustateur sur ces autres points, il est évident qu'il y a eu un traitement qu'à tout le moins on peut considérer comme bizzaroïde.
    A quel titre alors, interdire à des propriétaires qui se sentent exclus sur des bases qu'ils estiment fausses de se défendre en justice ?
    Il fallait probablement mieux blinder la chose.
    Bien sûr, on peut dire qu'ici l'intérêt collectif d'une région devrait être supérieur à l'intérêt individuel.
    Avant donc de condamner qui que ce soit, il n'est que sage de bien lire ces deux documents (ce que j'ai fait) :
    - le règlement pour le classement
    - les attendus extrêmement précis de l'argumentaire de Croque-Michotte.

    Qu'on comprenne bien : je ne suis ici ni pour l'un ni pour l'autre. La justice dira le fait et le droit. Mais qu'on parle alors en connaissance de cause.

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    1. Sur ce sujet, François, je recommande à chacun le texte de Bettane que nous venons de publier sur MyBettaneDesseauve :
      http://www.mybettanedesseauve.fr/saint-emilion-la-polemique-inutile-vue-par-michel-bettane

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  10. que l'on puisse mettre en cause hubert de bouard bouleverse Nicolas de rouyn, une fois que l'on a compris cela tout est clair. que des manants ôsent s'attaquer à l'aristocratie depuis 1789, c'est simple, il ne supporte pas. Couchez les gueux

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    1. Merci de venir sur ce blog avec des arguments d'une qualité supérieure à votre triste commentaire. Ce qu'il se passe à Saint-Émilion vous dépasse, visiblement.

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    2. il vaut largement vos observations sentimententalo-morales sur le comportement d'untel ou untel à l'égard de X ou Y, on n'est pas dans le domaine de la morale mais d'un éventuel délit pénal, le procureur a diverses possibilités. si il décide de poursuivre, il y aura une enquête et votre pauvre blabla n'aura vraiment plus lieu d'être.

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    3. Bien sûr que la justice, saisie, fera son boulot. Et ça ne m'empêchera pas d'avoir une opinion, voyez-vous ? Éventuellement discordante des attendus émis par ladite justice. Il y a des choses que vous ne saurez jamais qui me permettront d'avoir un avis dont l'origine vous échappera toujours.

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    4. c'est le lot des conspirationnistes (dont vous êtes au cas présent) d'être détenteurs de secrets qui échapperont toujours au commun des mortels à new york comme à saint et millions, c'est votre force indiscutable, surtout que vous vous gardez bien de les divulguer. bien évidemment, la Justice est faillible vous,c'est le contraire
      P.s avez vous prévu une petite visite à Croque michotte, on ne sait jamais........ si il vous arrivait d'être de bonne foi

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    5. bref pour résumer, je vous soupçonnerais si j'en avais le temps d'être le petit télégraphiste des 2 promus borderline selon ausone et cheval blanc de la dernière promotion

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    6. Bonne idée. Il paraît qu'il leur reste des 1947 épatants.

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    7. Pour résumer, je ne suis le porte-parole de personne, comme chacun sait.

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  11. Il faut être particulièrement de mauvaise foi ou en avoir personnellement après la personne citée, ou les deux, pour ne pas convenir que la hausse de prix d'Angelus et de Pavie sur un si petit millésime est très limite.

    Pour nous, le commun des mortels, qui ne connaissons pas beber et gégé, comment la comprendre. Comment comprendre que le 2012 est ainsi plus cher que ses prédécesseurs alors que d'avis général il sera de qualité moindre.

    Mr de Rouyn, votre blog est très agréable mais plus le temps passe, plus vous semblez perdre quelque chose en route: votre intégrité.

    Cette augmentation, quand on est amoureux du vin, et en particulier de la région bordelaise, on ne peut que se taire à son sujet, ou la condamner.
    Elle prouve encore une fois si c'était nécessaire, que dans le bordelais les tarifs sont toujours plus chaque année affaire de réputation et de classement plutôt que de qualité et de terroir (un rang de plus au classement malgrès une qualité moindre : +30%).

    Meme si c'est leur droit le plus strict c'est le mal bordelais, cette bulle speculative, qui se retournera de toute évidence un jour ou l'autre contre eux.

    Cette mauvaise image a déjà une influence néfaste sur certains vignerons bordelais, les petits, chez qui vous ne daignerez peut être pas diner, et qui pourtant s'attachent à faire de la qualité pour les bourses plus modestes.
    Ceux la même qui tout les jours, alors qu'ils travaillent beaucoup et margent peu se heurtent à l'idée préconçue que les agissements de de Bouard et consort mettent, contre leur gré surement mais quand même, dans la tête des personnes lambda : "le bordeaux c'est plus cher que ce que ça vaut"

    Personnellement, sans vous connaître ni vous, ni Gerbelle, ni de Boüard, ni Perse, s'il faut absolument en parler de cette hausse, je considère que c'est un devoir de ne pas la cautionner, et je suis surpris qu'il n'en soit pas de même pour vous.
    Et encore plus surpris que votre seule prise de parole à ce sujet soit pour moquer un confrère qui exprime une opinion, d'ou la première réflexion de ce commentaire.

    Amicalement

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    1. Cher "Alavotre",
      Première chose, je ne vois pas en quoi le prix d'un vin peut entamer mon intégrité. Pire, je n'arrive pas à établir un rapport entre les deux comme vous le faites.
      Deuxio, si le négoce bordelais intègre cette augmentation, les propriétaires concernés auront eu raison.
      Enfin, 2012 n'est pas le millésime maudit que vous semblez craindre. Loin de là et particulièrement chez nos deux Angelus et Pavie qui ont très bien réussi cette année climatiquement difficile.
      Autre chose ?

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  12. Se fichant du classement d'une bouteille comme Angélus ou Pavie, l'amateur éclairé lisant votre blog se sent simplement insulté par cette augmentation qui, pour le moins, ne tombe pas au bon moment. La seule raison à cela, c'est que le pif qui est derrière l'étiquette reste le même !! Ainsi nous prenons en pleine poire une nouvelle fois le fait que ces grands vins se positionnent auprès d'une clientèle qui spécule ou n'y connait rien. Notez que les deux ne sont pas incompatibles... La vraie question : Était il sous valorisé avant cet ajustement ? Sur ce, je fonce me payer une caisse de Haut Brion blanc ...

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    1. À ce point de la conversation, je dois vous révéler quelque chose. L'augmentation du prix d'un vin n'est pas dirigée contre vous, pas même contre moi. Non, c'est un exercice qui relève de la gestion d'une entreprise. je n'y connais rien personnellement.
      Que vous vous sentiez "insulté" me semble très étrange. Vous avez dit quoi la dernière fois que Mercedes-Benz a augmenté le prix d'une de ses caisses ? En pleine crise, encore ? Ça vous a empêché de dormir, vous ? Pas moi. Salauds d'Allemands, salauds de vignerons.
      Soyez heureux avec votre HB blanc, je vous envie beaucoup, mais c'est pas terrible sur une côte de bœuf.

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  13. tss…

    pourquoi ça n'irait pas sur une côte de boeuf ? Tu serais donc un classique de chez classique ?

    Bibi : j'aimerai bien essayer. Bon, ce serait plus un adultère qu'un mariage mormon : va savoir, Charles ! Et cela laverait peut-être toutes ces choses quasi aléatoires qu'on peut lire ici ou là : allez ! Un peu de fantasia allegro con moto !

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    1. Écoute, j'ai bu un vieux laville-haut-brion, l'ancêtre de HB blanc, il y a quelque temps et je ne lui ai pas trouvé le nerf pour faire face au sang. Mais je peux me tromper.

      Pour le reste, business as usual

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  14. et sur un chat à neuf queues cuit à point ?

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  15. Pour la Fleur de Bouard, c'est assez caricatural et marqué par le bois.
    Et pour le classement, messieurs de Bouard et Castéja auraient au moins pu avoir la descence de s'abstenir lors des dégustations à l'INAO !

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    1. Fin dégustateur et moraliste rigoureux, si je comprends bien ?

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