Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



samedi 8 juin 2013

Douze Italiens et un Espagnol

Vous, je ne sais pas, mais moi, quand je veux goûter de beaux vins italiens,
je suis les conseils de l’excellent importateur Jean-Emmanuel Simond, aussi journaliste et membre du comité de dégustation de la Revue du vin de France. Normal, c’est lui qui m’a fait découvrir il y a quelques temps déjà les vins de Foradori.
Il y a, sur ce créneau, quelques charlatans, lui et sa société Œnotropie n’en font pas partie.




Il avait rassemblé quelques-uns des très bons producteurs de la péninsule et de Sicile à l’étage de la Marguerite, un restaurant de la rue Berger. La seule liste des domaines présents donne le ton :
Sottimano et Roagna pour le Piémont
Tenuta di Valgiano pour la Toscane
Vaona et Ca’ dei Zago pour la Vénétie
Damidjan Podversic pour le Frioul
Camillo Donati pour l’Émilie-Romagne
Ocone pour la Campanie
Passopisciaro, Enza La Fauce, Cos et Serraghia pour la Sicile et Pantelleria.
Du lourd, du vrai, du grand. Mais une partie seulement des vins importés par Jean-Emmanuel.
J’ai retrouvé avec plaisir l’ami Giusto Occhipinti (Cos) et ses vins en amphores, Laura di Collobiano et ses toscans bio. J’ai rencontré Gabrio Bini, l’architecte milanais et bio-dynamiste de Pantelleria, goûté avec une certaine volupté les barbarescos de Roagna et de Sottimano, découvert les merveilleux blancs de Podversic. Que dire du passito de Bini ? Renversant ? C’est encore assez faible.



Mais la vraie surprise était ce modeste prosecco, l’une des appellations les plus décriées. Celui-là, Ca’ dei Zago, non dosé, est une merveille de légèreté. Et c’est très bon, même sans Apérol et sans en faire tout un spritz.
Cerise sur le gâteau, il y avait même un Espagnol du Priorat, tout au fond, Terroir Al Limit. Fine sélection, c’est très bon aussi. Lisez ici ce qu’en dit mon ami Antoine Petrus, le bien-nommé.
Pour finir, j’ai été raconté tout ça à Raffaella au restaurant Divinamente italiano. Elle m’a fait goûter L’Intruso, j’ai bien fait de passer. Il s’agit d’un rouge composé en majorité de lacrima del moro d’alba assemblé à du sangiovese et du montepulciano. Merveille de suavité, la finesse qui maîtrise bien une puissance certaine. Pour un prix serré, même au resto.

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