Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



dimanche 21 octobre 2012

Du vin italien



À quoi sert un restaurant ? Là, les avis divergent. À éviter de faire la cuisine et la vaisselle. À manger des choses qu’on ne sait pas cuisiner. À installer une atmosphère de convivialité qu’on serait incapables de créer chez soi (pas terrible ça, mais il paraît que ça existe). Ou juste à changer le quotidien pendant une heure ou deux, voir des gens qu’on ne connaît pas, ce genre de poudre aux yeux. L’autre option, c’est la mienne, est la découverte de vins dont j’ignore presque tout. Pour les vins italiens, j’ai beaucoup cherché et j’ai trouvé. L’endroit s’appelle Divinamente italiano, c’est à côté de la Bourse et malgré des débuts difficiles, j’ai fini par comprendre pourquoi c’est le meilleur du genre. Ce petit restaurant a été ouvert il y a un peu plus d’un an par une jeune sommelière aussi compétente qu’elle est inventive. C’est chez elle que je suis épaté à intervalles réguliers par ses découvertes. C’est chez elle que peu à peu je me suis départi de quelques vieilles lubies et idées fixes que j’entretenais à propos des vins italiens. Bref, c’est là que je vais quand j’ai envie de boire un vin italien que je ne connais pas. C’est toujours intéressant, parfois très bon. J’y apprends beaucoup de choses.

L’autre soir, elle participait à une opération de promo des délices gastronomiques de sa province d’origine, l’Émilie-Romagne, pourtant peu connue pour la qualité de ses vins. En quatre plats et autant de vins, elle a fait une belle démo et nous y avons cru avec une certaine volupté.
Tout a commencé avec un blanc pétillant issu du cépage ortrugo. Léger, agréable, rafraîchissant, on est loin du grand vin, mais ça existe avec plaisir. Suivi d’un albana, un cépage blanc, qui manquait de précision, un peu trop solaire pour un blanc. Puis un rouge parfait dans le genre simple, le bursôn. Fin sur un malvoisie doux, assez idéal et même étonnant.
Voilà.
L’opération continue tout l’automne dans les belles adresses italiennes de Paris, le Caffé Armani, le Mori Venice Bar, etc. Pas sûr que ça vaille la peine de courir après la queue du mickey. En revanche, se poser chez Divinamente et suivre les conseils de la sommelière est une bonne idée. On s’y verra sûrement. Elle a 120 références sur sa carte des vins et je suis loin du compte.


4 commentaires:

  1. Tu serais pas un peu transpercé de tendances notoirement transalpines en ce moment ?

    Du style : "j'ai des retards insensés : à mon âge, c'est interdit" !

    Tu as raison, cuisine et vins d'abord, après, on verra pour le Vatican et tes lourds péchés :-)

    Bonjour de Moscou où, figure toi, le taxi a internet à bord. Ce qui me permet de te faire des mots doux dans la dense circulation moscovite !

    On est assez nase chez nous !

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    1. C'est la saison des tendances transalpines, non ? À très vite, donc.

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  2. Faut dire que pour un ancien élève des jésuites (je parlais du père François), les tendances transalpines c'est un peu normal...

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