Château Lafaurie-Peyraguey, premier cru classé, sauternes 2013
Pourquoi lui
Parce que Silvio Denz, le nouveau propriétaire, est un as du renflouement de vignobles. Il a déjà quelques réussites à son actif, à Saint-Émilion comme en Italie. Ici, sur les 36 hectares du domaine, il a bien l’intention de faire un très grand vin et de conjurer le mauvais sort qui s’acharne sur l’appellation. Lui, il ne voit pas le problème et il a bien raison.
On l’aime parce que
Sa richesse somptueuse qui ménage toute la place à la finesse attendue, la persistance interminable, l’exercice de style dans sa perfection.
Combien et combien ?
2 500 magnums, 100 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi ?
Il paraît que le sauternes, c’est clivant. J’ai toujours vérifié le contraire. Un magnum à partager avec vos meilleurs amis, ceux qui vous font confiance, ceux à qui vous avez envie de faire plaisir.
Il ressemble à quoi ?
Comme tous les grands liquoreux, à un rayon de soleil au fond d’un verre.
La bonne heure du bonheur
Trop grand vin pour être servi à l’apéritif, il accompagnera divinement une poularde de Bresse en suprême. Et, après dîner, il passera au salon pour devenir vin de méditation. Ou de conversation, ça dépend des convives.
Le hashtag
#neverwithoutmysauternes
Le bug
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Immense réussite, somptuosité et finesse incarnées, fruité prestigieux, très long, vraiment digne de son terroir. 18,5/20
Cette chronique a été publiée dans En Magnum #10. Le numéro 11 est attendu le 30 mars chez votre marchand de journaux.
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