Le tout doré, à droite, c'est un vouvray moelleux du Clos-Naudin |
On a vu
Cette année, le public du vin a fait une standing ovation à l’événement Vin le plus « tout » qui se puisse trouver en France. 7 000 personnes le vendredi et on ne connaît pas encore, pas avant lundi, la fréquentation de samedi. Mais comme ce chiffre dépasse toujours de près de 40 % celui du premier jour, il faut s’attendre à un nouveau record en forte hausse.
Ce succès est un résultat à trois pattes.
- Une palette de producteurs et de vins sans équivalent ailleurs. Ils viennent de tous les vignobles français, mais aussi de l’étranger. Une belle bande d’Italiens, un Turc, des Espagnols, etc.
- Une grande surface d’exposition. La taille de l’endroit permet d’accueillir beaucoup de monde dans des conditions de confort qu’on ne rencontre pas dans les autres salons. Et ceci est vrai pour les exposants comme pour les visiteurs. Cette année, nous avions encore élargi les allées et les carrefours, ce qui a rendu la circulation beaucoup plus agréable.
- Une variété d’animations. Si chaque stand proposait bien sûr la dégustation de ses vins, l’amateur pouvait aller beaucoup plus loin. Les MasterClass ont ainsi permis à plusieurs centaines de visiteurs de découvrir des vins de rêve et des millésimes mythiques. Les Ateliers Gourmets proposaient de découvrir la réalité d’accords mets-vins de toute beauté. Il va falloir songer à les multiplier tant il est vrai que le nombre de places limité a engendré beaucoup de frustrations. Les Écoles du terroir aidaient à décrypter les arcanes de tel ou tel terroir, pour apprendre un peu plus à mieux comprendre ce qui fait le vin.
Bon, et la quatrième patte, c'est l'expérience de Bettane+Desseauve, je vous l'accorde.
On a aimé
- La qualité du public. Coolitude de ces gens passionnés et de plus en plus jeunes. De nombreux exposants nous ont dit leur satisfaction – et leur étonnement – devant le niveau des questions et des commentaires de ceux à qui ils proposaient de déguster leurs vins. Formidablement encourageant pour toute la filière.
- Le côté très huilé de l’organisation. Le moindre problème était résolu dans la minute. Tout glissait à la perfection. Et les gens de la sécurité ont des nerfs d’acier, encouragés qu’ils étaient (par nous) à évacuer les problèmes avec tact et amabilité.
- Le nombre d’étrangers et, particulièrement, d’Asiatiques.
On n’a pas aimé
L’absence de toute figure institutionnelle. Nos frileux « représentants du peuple » ont raté là une belle occasion de réviser leurs clichés sur le vin, sa consommation, ses consommateurs. Dommage, ils avaient beaucoup à apprendre de cette belle affluence. Encore des carrières politiques foutues…
Je n’ai pas aimé
L’absence boudeuse de quelques blogueurs, irréductibles jobards drapés dans leur rigidité anti-Grand T avec un acharnement de plus en plus étrange. Je vais finir par croire que ces garçons (les filles étaient là, bravo) n’aiment pas le vin. Ou alors d’une manière si sectaire qu’ils agrandissent une fois de plus le fossé qui les sépare du public. Même remarque pour quelques cavistes qui, pour la santé de leurs affaires feraient bien de venir respirer les tendances là où ça se passe.
J’ai entendu
« Tous les vins sont bons, c’est fou. » D’une fille à sa copine, verre en main, grand sourire ravi. Rappelons que tous les vins présentés ont fait l’objet d’une dégustation, commentaire et note avant d’être admis au Grand Tasting. La très grande majorité à l’occasion de l’établissement du Guide Bettane & Desseauve. Ceux qui, pour de multiples raisons, n’étaient pas dans le Guide et souhaitaient présenter leur production au Grand T avaient envoyé des échantillons qui ont été goûtés par Michel Bettane et/ou Thierry Desseauve. Ça se passe comme ça et pas dans l’autre sens.
Mes vins préférés
Chevalier-montrachet 98, Bouchard (le verre vide sur la photo d’en haut)
Charles-Heidsieck 89
Poggio di Sotto, brunello di montalcino 07
Et le masseto de la gerbebaude de fin de Grand T, avec Axel Heinz. C’est pas beaucoup, mais j’ai goûté très peu de choses, une seule MasterClass. Et à peu près pas un seul vin sur les stands, on ne peut pas tout faire.
Le Grand Tasting recommence au printemps à Shanghai, en octobre à Londres, en novembre à Hong Kong. Ce dernier seulement est réservé aux professionnels.
Bel article et sûrement très beau moment! Pas eu la chance de pouvoir être là ce week-end, et pas une figure institutionnelle, mais je compte bien faire mon premier Grand Tasting à Londres fin octobre!
RépondreSupprimerPour les affaires des cavistes Professionnels, pas les vendeurs de vins des chaines comme Nicolas ou d'autres parasites, il est bon d'être en décalage et de prendre le train AVANT les autres. Et le Grand T est grand, très grand, mais les professionnels n'ont franchement rien à y faire de... professionnel. Pour les amateurs c'est autre chose.
RépondreSupprimerLes blogueurs de sexe masculins avaient peut être d'autres "Petit Tasting" ce week end, pour découvrir des vignerons encore inconnus qui méritent l'attention et dont il est souhaitable de parler, pour que les GRANDS journalistes du vin puissent les découvrir à leur tour...après :) :)
Sans y avoir mis les pieds, je pense que c'etait certainement un beau meeting avec pas mal de choses, du bon, comme du moins bon comme dans la selection de B&D. Par contre aucun des producteurs chez qui j'achete n'y a presente' ses vins. Et je ne suis pas adepte de la biodynamie ni du ss-soufre non plus.
SupprimerPourquoi les politiques devraient-ils se rendre a ce salon? La`, je ne vois pas.
Enfin que les "jeunes"(?) s'interessent au vin est une bonne chose. Le vin, comme la gastronomie, fait partie de notre patrimoine culturel. Reste le proble`me des prix des grands vins. Comment les jeunes francais peuvent-ils encore se les offrir?
Des politiques sont-ils conviés au salon ? Qui a décliné l'invitation ??
RépondreSupprimerOui, bien sûr. Les autorités de tutelle, comme on dit.
SupprimerQuand on voit une telle concentration de grands vins sur un même lieu, on dit "respect". Quand on voit que Pablo Alvarez, propriétaire de Vega Sicilia, qui ne parle pas français, a assisté à deux Master Class où il y avait son vin, alors que Javier Ausas son directeur général aurait pu s'acquitter seul de la présentation, on se dit que ça tient à l'amitié que B & D ont su tisser avec des vignerons. Idem pour Philippine de Rothschild, venue aussi, alors que son fils pouvait présenter son vin tout seul. Tout cela montre que B & D sont considérés, estimés par les vignerons qui n'hésitent pas à leur témoigner leur amitié. Et là aussi, on dit "respect". Ceux qui boudent le GT sont très probablement dans l'erreur, car c'est un évènement unique. Et faire la fête avec les grands noms ne veut pas dire qu'on boude les petits.
RépondreSupprimerFrançois, vous avez bien raison d'applaudir la présence de nos grands hommes du vin, c'est un honneur pour tous de les rencontrer. Et que dire d'un Pierre-Emmanuel Taittinger qui passe du temps derrière son stand à servir ses vins au public !
SupprimerC'était super, trop trop trop de bonnes choses et pas assez de temps... J'ai bien cherché à vous apercevoir, mais j'ai pas réussi, dommage, une autre fois...;o)
RépondreSupprimerOui, Nicolas. Regrets.
SupprimerJe voudrais ici rappeler aujourd'hui à Antoine que la plupart des jeunes vignerons connus (plus de 95%) et respectés de France, avec une vraie audience ionternationale, ont été découverts par des journalistes pro puis reconnus par le public et que dans le sens inverse, je suis hélas désolé, la plupart des producteurs chouchoutés par certains petits groupes ne feront pas une longue carrière tant qu'ils produiront trop de vins tarés malgré d'évidentes bonnes intentions......Michel Bettane
RépondreSupprimerRobert Michel à Cornas ?
RépondreSupprimerBruno
Précisez votre question, Bruno
SupprimerJe cite : "la plupart des producteurs chouchoutés par certains petits groupes ne feront pas une longue carrière tant qu'ils produiront trop de vins tarés malgré d'évidentes bonnes intentions". Et je me questionne, Robert Michel a-t-il été "découvert" par Anonyme de 16:47.
SupprimerLe propos me semble un peu trop radical, malgré d'évidentes compétences de dégustateurs et d'évidentes compétences de dialecticien de Monsieur Bettane (dont j'achète le guide depuis le début).
Radical, peut-être même un peu méprisant. C'est dommage car cela n'apporte rien au débat
Bruno
C'est n'est pas du mépris, mais une amicale mise en garde, gentiment moqueuse
SupprimerMise en garde certes, amicale et gentiment moqueuse, alors ce doit être une private joke !
SupprimerBruno
Pour l'amical je ne sais pas trop... Mais des dons de voyances, surement :)
SupprimerMoi je suis daccord avec vous Michel... Ceux qui font des vins tarés ne seront pas reconnus et c'est bien normal. Cependant personne et surtout pas moi ne parle "petits groupes" qui chouchouteraient des Vignerons ne faisant pas carrière? Je maintiens que nombre de "grands" Vignerons ont D'ABORD étés découverts par des cavistes ou des sommeliers qui leur ont permis de se faire connaitre et reconnaitre et leur ont surtout permis de vivre et développer leur activité sans attendre d'être mondialement connu (s'il fallait attendre de l'être pour vivre, la plupart mourraient de leur belle mort...) . Viennent ensuite les journalistes pro,très très utiles, je ne le nie pas, mais si ce sont eux qui font connaitre au plus grand nombre (c'est la moindre des choses) ce ne sont pas eux qui découvrent 95% des Vignerons méritants en premier. Et encore une fois, je ne vois pas de quoi vous parlé en parlant de vins tarés?.. Nous parlons ici de vins, vous comme moi. Je suis monté au créneau pour défendre les Cavistes lorsque j'ai lu les propos de Nicolas, annonçant tout de Go, qu'il eu fallut que ceux ci soient présents au grand T pour faire correctement leur travail. Je suis en total désaccord avec cette sentence ! Et puis pour ce qui est de l'attaque ( qui lui a surement fait plaisir en l'écrivant) concernant les blogueurs absents, il est évident qu'il se déroulait aussi, ne vous en déplaise, d'autres salons dignes d'intérêts ce même week end.
RépondreSupprimerJe constate, pour en terminer, que même les journalistes pro, qui semblent seuls être en mesure de parler de vins, selon vous et Nicolas, s'empare d'internet pour diffuser leurs avis et commentaires. Nous avions échanger ensemble il y a quelques années sur la pertinence des guides papiers à l'heure d'internet, et je crois de plus en plus qu'ils sont désuets, mais ceci est un autre débat. Antoine Grüner
Antoine, les guides papier ne sont pas désuets, ils sont follement chers à fabriquer, mais c'est un autre débat. Pour le reste, il est bien évident que les cavistes ont tout à gagner à être au Grand T, rencontrer des producteurs qu'ils ne connaissent pas, en particulier. Des très bons qui ne sont pas ou peu diffusés en France.
SupprimerComme ils ont intérêt à rencontrer des Vignerons sur d'autres salons, qui ne sont eux aussi, peu ou pas distribués en France et dans d'autres pays... Non, le Grand T n'est pas l'Alpha et l'Omega des salons, même si ça a l'air vraiment bien propre...
RépondreSupprimerOlivier:
RépondreSupprimer@Antoine Gruner:"Le GT n'est pas l'Alpha et L'Omega des salons"
hum je pense sans trahir personne que le propos était juste de dire que c'est dommages de le louper ce qui n'est pas tout à fait pareil!
Pour ma part, en dehors du faite deja exceptionnel de réunir tant de si grands vignerons ET DE PARLER DIRECTEMENT AVEC EUX, je ne connais pas d'autres salons(et j'en ai fait à Vienne et à Budapest aussi par exemple) avec des "Master Class" aussi exceptionnels et éclectiques que les Barolos de Mascarello(Monprivato 1989 une merveille), les Meursaults(les Charmes de Louis Jadot 2003 d'anthologie),la vertical de Haut Bailly(ah ce 1998 la grande découverte pour moi de ce salon), la verticale des blancs des millenaires(un 1990 a tomber) et la verticale Cos d'Estournel(la perfection du 2010). Et en plus un exploit dans la durée puisque c'est le VII ieme exploit.De plus l'équipe exporte l'excellence du vins français à l'étranger: Londres, Shanghai et HK.
Chapeaux bas aux artistes et encore merci pour ce VII grand moment de bonheur :o)
Merci de ce témoignage in situ. Autrement intéressant que les vaines suppositions de ceux qui n'y sont pas, englués dans leurs bouderies. Et merci aussi pour autre chose dont je parlerais un de ces jours sur ce blog ;-)
Supprimer"Même remarque pour quelques cavistes qui, pour la santé de leurs affaires feraient bien de venir respirer les tendances là où ça se passe" . je cite...
SupprimerQuand je lis cela...je me dis que le propos ne se limitent pas, benoitement, à dire qu'il est dommage , juste dommage que les cavistes aient "raté" l'événement ...
Non, les propos visent à dire qu'ils sont idiots, et qu'ils n'ont rien compris. Leurs affaires passent immanquablement par le syndrome du mouton. "Ceux qui savent" et qui auraient "tout découverts" avant ces imbéciles de cavistes leur mâchent le travail en leur disant ce qu'il faut aimer, boire, et surtout vendre. Et eux, pauvres imbéciles, ils ne profitent pas de l'aubaine?? Sont ils fous, ainsi leurs affaires vont périclité .
A titre personnel, je me serais rendu au Grand T, peut être, si je ne vivais pas loin de lui, et si deux salons forts intéressants, eux aussi ne se déroulaient pas en même temps. Deux salons, par ailleurs, ou ce sont des cavistes qui mettent en avant leurs vignerons, et je puis vous dire que certains d'entres eux, avant d'être bien connu des salles de rédaction Parisienne, ont étés heureux d'êtres reconnus et distribué par des imbéciles sans gouts et sans savoir faire...
Je ne conteste pas l'énorme offre que le Grand T faisait. Vous ne lirez jamais de ma main que c'est un salon ou il ne faut pas mettre les pieds, il faut juste savoir ou on est et en tenir compte.
Petite remarque, un "petit" caviste de province se présentant à la majorité des stands du Grand T aurait il pu acheter 24 bouteilles pour sa boutique?? .
Je n'en sais rien, pour avoir la réponse, il faut poser la question, donc y être
SupprimerTu n'en sais rien? Tu donne des leçons au cavistes et tu ne sais même pas comment fonctionne le marché? Je ne parle pas de l'international, je parle des cavistes de proximité. je suis très étonné alors, si tu le souhaite on peut t'expliquer.
SupprimerEt puis je constate que tu répond à coté. Je peux être plus synthétique : Pourquoi donner des leçons aux cavistes 90% des vins présentés au Grand T sont déjà connu des même cavistes. A quoi cela leur sert il de s'y rendre, à titre professionnel?
Je sais parfaitement comment ça marche, mais je ne sais pas si les producteurs sont disposés à vendre deux caisses de vin à un caviste au Grand T, puisque telle était ta question. Et pour répondre à la question 2 : pour découvrir les indispensables 10 % restants dont certains ont, je le sais, des problèmes de distribution lors même qu'ils font de très bons vins et mènent leurs domaines en bio, ce qui devrait plaire à toi et à tes confrères.
SupprimerTruc qu'est bien au Grand Tasting, pour les profanes comme moi qu'un ami entraîne dans ces allées : on peut pas tout goûter, y en a trop, mais levons le nez, espérons que les noms qui se matérialisent sur les petits drapeaux au-dessus des stands s'imprimeront dans ma mémoire : si j'en reconnais un dans une carte de resto et qu'il est accessible, je peux foncer. Rien que ça...
RépondreSupprimerPour l'essentiel, vous avez raison. Mais il y a des producteurs qui ne sont autorisés que pour certains de leurs vins.
SupprimerFacile toujours de voir un peu de mépris là où seuls les faits doivent parler, mais c'est l'argument le plus aimé par ceux qui se croient progressistes quand ils imaginent un contradicteur réactionnaire! Pour ma part j'ai de très nombreux cavistes amis et j'ai tout appris dans ma jeunesse auprès d'eux, je ne le cache jamais . Mais parlons faits : quel est vraiment le pourcentage de vins vendus ou distribués par les cavistes de proximité dans le total des vins vendus en France. Quel est le pourcentage de ceux qui paient leurs fournisseurs (j'en entends souvent de belles sur des nom bien connus et qui parfois paradent sous des pseudos dans les forums)sans traîner des mois et des mois, fournisseurs souvent jeunes et à court de trésorerie. Au fait, Robert Michel de Cornas figure dès la première édition de nos guides, (1996 page 374) et je connais ses vins depuis plus de vingt ans! Michel Bettane
RépondreSupprimerVoilà une belle réponse. 1996, monsieur Bobosse.
SupprimerRobert Michel présent dès 1996 dans votre guide Monsieur Bettane. Dont acte. Mais qui a aussi 'disparu' depuis de ce guide (successivement guide RVF et guide BD).
SupprimerQuant au reste de la discussion, je pense qu'elle ne me concerne pas : amateur de vin, bloggeur non anonyme, accessoirement chômeur aujourd'hui et plus sur les fora de (discussion ?)
Bien à vous
Bruno
Petite Bagarre amicale et sans conséquence! les gars , laissez tomber ! les grands vins et les jeunes vignerons talentueux ont autant besoin de Michel Bettane , des cavistes ,des sommeliers que des
RépondreSupprimeramateurs pour réussir . Ne voyez pas au GT que quelques appellations et marques phares; il y aussi d'authentiques artisans que Michel a toujours soutenu ,que les vrais sommeliers ont défendus , que les cavistes ont proposés. Ces deux dernières catégories ont accès a de nombreuses autres occasions aux grands vins, les amateurs n'ont finalement que le GT pour avoir accès de façon aussi transparente aux beaux flacons . C'est la le grand mérite de BD d'avoir parié sur la passion, la jeunesse et la tenue d'un public dont certains politiques nous laissaient a croire qu'il ne viendrait que pour se saouler …. Ces procureurs a la vision si faussée nous sont totalement inutiles au GT : laissons faire la société civile qui leur donne la une belle leçon .
Reste que j’ai personnellement croisé Vendredi et Samedi quelques cavistes et sommeliers …gageons qu’ils auront gardé finalement une âme d’amateur éclairé ……
JM DEISS.
Merci, Jean-Michel.
SupprimerMichel, Je vous rejoins sur le volume vendu par les caviste de proximité. Le pourcentage est faible comparé aux mastodontes de la distribution. Pour ma part je le re-dis je trouve que les noms présents au Grand T n'ont (en grande partie) pas besoin de ces cavistes là, et que les cavistes (je l'espère s'ils font leur travail) n'ont pas besoin du Grand T pour trouver de nouveaux fournisseurs. Je ne dis pas que l'un ou l'autre ne pourrait trouver son bonheur, mais le nombre sera résiduel. Pour ce qui est de la rigueur des cavistes dans leur paiements, je puis vous assurer que nombreux sont ceux qui payent en temps et en heure. Je ne vends des vins qu'aux professionnels et croyez moi, celui qui ne paye pas est rapidement identifié et l'information circulant vite, de nos jours... Un caviste doit faire son travail de sélection et d'avant garde. Les domaines que vous présenté au Grand T ne sont pas, en très grande majorité des perdreaux de l'année et préfèrent souvent vendre à des gros réseaux de distribution (qui sont aussi peu fiable question paiement, soit dit en passant) . Je n'accepte pas, dès lors que Nicolas tape sur les cavistes qui ne sont pas venu, se sentant une nouvelle fois la cible d'un "boycott" quelconque. Non, simplement, le Grand T , à titre personnel (ou j'y ai découvert les 1er millésimes des Frêres Bret dalleur il y a longtemps) , oui pourquoi pas, à titre professionnel non pas OBLIGATOIRMENT. Sauf si on s'appel Auchan, Leclerc, Nicolas ou autres distributeurs sans âmes...
RépondreSupprimerAntoine, je n'ai pas dit que c'est obligatoire, j'ai dit que je regrette l'absence de certains Parisiens, voilà tout. Pareil pour le blogueurs. Que mon pote Fourgeot ne soit pas là, je le comprends, mais l'absence de mes meilleurs ennemis me reste en travers de la gorge, oui. Surtout quand ils m'appellent à neuf heures du soir le vendredi pour me demander de dîner avec eux.
SupprimerSi c'est une question de lapin posé... Pourtant tu as précisé que les blagueuses, elles étaient venues ;)
Supprimerl'année dernière, après le GrandT, certains se plaignaient de l'état des toilettes. Cette année, je trouve qu'on recentre le débat...
RépondreSupprimerClaire
Ou pas…
Supprimer;-)
Je trouve ces échanges un peu surréalistes, caviste de proche banlieue pendant 27 ans, j'ai toujours consacré mes vendredi et samedi à mes clients, la base du métier, non ?
RépondreSupprimerJ'ai toujours payé mes fournisseurs, je vendais les Cornas de Robert Michel ( il est vrai que j'ai rencontré son fiston stagiaire par hasard chez des copains )en 1990,que j'ai laissé tombé les vins de certains vignerons car mes clients ne suivaient plus ( ou je n'ai pas su changer de clientèle)que je me souviens encore des Pouilly 1988 "en Chailloux" à 120 Francs, je ne regarde pas derrière, je suis trop jeune, je ne fais partie d'aucune chapelle ( même si Antoine est un bon copain), depuis 1985, je fais confiance à mon flair, à mes confrères, à un brin de chance aussi, pour dénicher les futurs vignerons "vedettes", pas pour spéculer, juste pour me dire que j'ai fait mon travail de sélectionneur. Après, l'air du temps, les modes et tout ça, c'est à nous, de les intégrer, de les digèrer. Et puis, les visiteurs du GT, ils font où leurs achats ? chez des découvreurs, des suiveurs, des marchands d'étiquettes, réels, virtuels ?
Bref, avant de moquer (gentiment, je veux bien le croire) une profession si diverse, il faut sans doute mieux l'étudier, à la fois dans son histoire, dans son évolution et sa diversité.
NB: Je suis devenu, avec bonheur, caviste d'une petite ville de province, juste un défi de remonter une maison centenaire qui allait déposer le bilan, et puis, pour tout avouer Nicolas, le GT, je l'avais oublié ;o)
Rien de plus à ajouter Régis, quand je lis je fais confiance à mon flair, à mes confrères, à un brin de chance aussi, pour dénicher les futurs vignerons "vedettes", pas pour spéculer, juste pour me dire que j'ai fait mon travail de sélectionneur" .
SupprimerJe n'en demande pas plus à Nicolas et Michel, reconnaitre que les cavistes (ceux qui le sont réellement) font le travail et n'ont pas besoin de suivre les conseils de journalistes professionnels ou de faire les plus grands salons pour trouver leurs vins et les partenaires avec qui ils vont travailler. Ceux qui suivent UNIQUEMENT les guides, les conseils de grands dégustateurs et le vent sont mal avisé et ne sont pas cavistes.
Un oublie (volontaire? :) ) de Régis, tu n'as pas précisé que tu es aussi de l'autre coté de la chaine, que tu es aussi Vigneron... ;)
Bien entendu les meilleurs cavistes sont de vrais professionnels sachant parfaitement repérer les talents et fournir avec un irremplaçable confort de proximité les amateurs de leurs villes et de leurs quartiers. Et certains paient rubis sur l'ongle, hélas pas toujours les plus connus. Mais lequel d'entre eux peut passer plus de 100 jours par an à parcourir les vignes et les caves et vérifier de l'intérieur que le discours des producteurs et la qualité produite est en rapport avec leurs discours? Là encore le discours est souvent infirmé par les vraies pratiques où copinage et bouche à oreille remplacent souvent l'enquête sur le terrain. Concluons sagement que le savoir cumulé des deux professions vaut mieux que celui de chacune......Michel Bettane.
RépondreSupprimerMichel, ainsi tu serais un sage ?
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