Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



lundi 22 octobre 2012

Bernard Magrez à Sauternes

Avec l’acquisition de Clos Haut-Peyraguey, Bernard Magrez devient le seul propriétaire présent dans les trois classements (1855, Graves de 1959, Saint-Émilion de 2012) et dans quatre appellations prestigieuses (Sauternes donc, Pessac-Léognan avec Pape-Clément, Saint-Émilion avec Fombrauge, Haut-Médoc avec La Tour-Carnet).
Il ne lui manque plus qu’un pomerol et un premier grand cru classé du Médoc pour être parfaitement heureux.
Il démontre également que l’argent n’est pas son seul moteur. C’est tellement difficile à produire et si compliqué à vendre qu’on ne gagne pas (ou peu) d’argent avec un sauternes. Il y faut une passion dévorante et authentique.
En revanche, on peut espérer que l’arrivée d’un personnage de ce calibre dans l’appellation va booster l’intérêt pour ces vins magiques.
Il est assez désespérant de voir à quel point les Français ont peu de goût pour ces vins d’or, si complexes et si peu ordinaires. En revanche, qu’un amateur commence à acquérir quelque intérêt pour les grands vins et il se tourne vers les liquoreux de Bordeaux (et d’Alsace
et d’ailleurs) avec une légitime gourmandise.

La photo : l’étiquette de Clos-Haut-Peyraguey a un peu changé depuis ce millésime 99, mais très peu.

 

15 commentaires:

  1. Un grand merci à la famille Pauly et en particulier à Martine Langlais Pauly qui a porté ce cru à son meilleur niveau de qualité.

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    1. Vous faites bien de souligner que Clos Haut-Peyraguey est un grand de Sauternes.

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  2. "En revanche, on peut espérer que l’arrivée d’un personnage de ce calibre dans l’appellation va booster l’intérêt pour ces vins magiques."...euh ça fait près de 20 ans qu'il est présent dans l’appellation..

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  3. http://www.larvf.com/,bernard-magrez-achete-son-premier-cru-classe-a-sauternes-chateau-clos-haut-peyraguey,13180,4249405.asp

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    1. Mon cher con frère de la RVF omet juste de parler de Sauternes de ma fille, mais bon… Il a deux ou trois bonnes histoires pour compenser. Sous réserve que ces histoires soient vraies, naturellement.

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  4. Vous semblez sous entendre tant de choses qu'on entend parfois plus rien à vos comptes rendus

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    1. ??? Sous-titre, please. À quoi faites-vous… allusion ?

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  5. Bien, on va avoir droit à un logo Bernard Magrez laid et ostentatoire jusque sur nos bouteilles de Sauternes... même si l'élite de ses propriétés bordelaise sont indéniablement une preuve de bon gout, on ne peut pas en dire autant de sa politique de sa communication. Apposer les clefs du pape clement sur ses bouteilles de piquette, on a jamais fait plus outrageux.

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    1. Vous êtes libre de vos appréciations, mais si vous pouviez les déposer ailleurs, vous m'obligeriez.

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  6. con frére en 2 mots Nicolas ! vous nous avez habitués à plus de délicatesse ...

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    1. Vous avez absolument raison, je n'arrive pas à corriger cette coquille épouvantable. Je m'en excuse auprès de Philippe Morange. À aucun moment, je n'ai eu l'intention de l'agresser à ce point.

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  7. Au lieu de jouer à cette guéguerre puérile avec la RVF, je vous propose d'écrire un article un peu moins approximatif !
    Une divine admiratrice !

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    1. Vous n'avez pas très bien compris, divine admiratrice quoique trop anonyme. Il n'y a pas de guéguerre et je vous conseille vivement de relire mon commentaire ci-dessus. Pour l'approximatif, je ne vois pas de quoi vous parlez. Vraiment.

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  8. ""Rien de définitif n'est signé", précise Martine Langlais-Pauly, 5e génération aux manettes de ce cru ..."
    Sud-Ouest du 23/10/2012

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