Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
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Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
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(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



vendredi 15 février 2013

Caroline Frey répond à Jancis Robinson




La critique anglaise Jancis Robinson a commis dans le Financial Times de Londres une revue d’effectifs des vins du Rhône septentrional. Où elle porte un jugement que j’ai trouvé très curieux sur l’hermitage la-chapelle de Paul Jaboulet Aîné. J’ai donc demandé à Caroline Frey de commenter le commentaire.

Pour commencer, voici une traduction des propos de Jancis Robinson :
« Pourquoi l’hermitage n’est-il pas aussi célèbre qu’il devrait l’être ? C’est peut-être en raison des prix élevés et des petites quantités des sélections parcellaires de Chapoutier, de la discrétion naturelle de Jean-Louis Chave et des incertitudes qui entourent les vins de Paul Jaboulet Aîné, dont l’hermitage la-chapelle a été la vedette de l’appellation. Depuis 2006, quand la famille Jaboulet a vendu le domaine à la famille Frey, les nouveaux propriétaires n’ont pas établi clairement un style pour ce vin. Rien de surprenant, ces vins étaient loin d’être irréprochables dans les dernières années du règne des Jaboulet et la famille Frey n’a aucune experience de la viticulture dans le Rhône. Mais nous attendons tous un millésime vraiment brillant de la part des nouveaux propriétaires. » 

Le tout suivi d’un shopping dont est exclu la-chapelle, ce qui me semble pour le moins extravagant. Surtout quand on se souvient du niveau d’exigence de Caroline Frey qui n’a pas millésimé 2008 pour cause d’insuffisance qualitative, l’ultime excellence qu’elle attend de ce cru n’était pas au rendez-vous. La pluie… Ce n’a pas été le cas de tous sur la colline de l’Hermitage. Je m’en étais fait l’écho à l’époque, ce qui avait provoqué une certaine crispation chez ceux qui embouteillaient leurs grands vins quand même. Là, en lisant son article, je me suis demandé si Jancis Robinson avait goûté la-chapelle 09, mais bon.

Voici quelques extraits de la conversation que j’ai pu avoir hier avec Caroline.

Sur la dégustation « J’ai reçu Jancis Robinson à Tain avec Jacques Desvernois qui est mon bras droit chez Jaboulet (Caroline Frey a également la charge de Château La Lagune, cru classé du Haut-Médoc, NDLR). Elle nous a félicités pour la qualité de l’ensemble des vins dégustés. Elle a même applaudi à deux mains les blancs et certains rouges. Nous nous sommes quittés en l’écoutant nous affirmer qu’elle était ravie. J’aurais préféré qu’elle me donne son avis, celui que j’ai lu dans le Financial Times, les yeux dans les yeux. Cela dit, c’est son droit le plus strict et il est sans doute difficile de dire la vérité en face. »

Sur l’arrivée des Frey chez Jaboulet « Certes, nous arrivons après six générations. Mais après sept millésimes, j’affirme que nous avons calé un style. Au début, j’ai cherché, mais je n’étais pas paumée, je savais où j’allais. Ici, nous nous investissons énormément et sans cesse. Louis Jaboulet, aujourd’hui disparu, m’a dit que le travail entrepris à la vigne ne l’avait jamais été avant. Ceux qui ont connu l’époque de Gérard Jaboulet et qui sont encore avec nous aujourd’hui sont de précieux témoins de la qualité du projet et de la manière dont il est mené. J’en suis à mon huitième millésime en cours et il y a encore des gens qui parlent de nous en disant " les nouveaux ". Je suis là, je vais rester, je vais continuer à travailler comme je l’ai fait depuis le premier jour et il faudra bien qu’ils se fassent une raison. Je suis têtue, vous savez. »

Sur le style des vins « Pour les blancs, j’ai pris une orientation qui s’éloigne du lourd et du riche, du miel et du nougat. Je cherche des vins cristallins, aériens, plus sur la réduction que sur l’oxydatif. Quand on évite la surmaturité et l’oxydation, on trouve plus de complexité et une meilleure expression. Pour les rouges, l’approche est la même. Je suis contre tous les faux goûts, les bretts en particulier. J’aime les vins purs, équilibrés. Je n’aime pas le côté théâtral de l’excès d’alcool. C’est ça, la garde. Rendez-vous dans trente ans. J’y serai. »

Sur la notoriété des hermitages « Je rappelle que les hermitages ne sont pas sous-estimés. Nous avons une toute petite surface et de tout petits volumes. Installer dans l’esprit du public une comparaison avec Bordeaux est une confusion. Nous mettons en marché quelques dizaines de milliers de bouteilles. Bordeaux, c’est quelques millions. Bien sûr, " hermitage " est moins connu que " bordeaux ", mais c’est plus exclusif et je ne pense pas que l’hermitage souffre d’un deficit de notoriété auprès des amateurs capables de se les offrir. »

Pour donner à chacun l’opportunité de juger, voici ce que le Guide Bettane & Desseauve indique à propos de la-chapelle 09 :
« Un nez typique de la cuvée, méal bien mûr, jus de cassis frais, la bouche est toute en caresse et en velouté, un tanin de soie. C’est ce raffinement tactile qui séduit, plus que sa palette aromatique, ce qui le rend presque atypique pour le cru. C’est indéniablement une grande bouteille. 18/20 »
Un jugement qui s’éclaire à la lumière des propos de Caroline sur le style des rouges.
(pour info, méal est le nom d’une parcelle de la colline de l’Hermitage et également le nom d’une cuvée de M. Chapoutier).



La photo : Caroline Frey et la si fameuse chapelle de l'Hermitage, photographiés par Mathieu Garçon  

Pour ceux qui lisent l’anglais, le texte intégral de Jancis Robinson
dans le FT, ici




32 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Mr De Rouyn,

    Je n'interviens pas trop sur les articles car je pense que tout le monde à le droit de s'exprimer. Mais là je dois vous signaler quelques approximations dans votre article.

    Tout d'abord, que les choses soient claires, j'écris des "news" pour JR. Les abonnés à son site le savent, mes propos peuvent dont être emprunt de subjectivité !!

    Votre interprétation des propos de JR est un peu réalisée à l'emporte pièce ! Voici son commentaire de dégustation paru au mois de Février :

    Paul Jaboulet Aîné, La Chapelle 2011 Hermitage
    Producer Paul Jaboulet Aîné
    Appellation Hermitage
    Vintage 2011
    Score 17.5+
    When to drink 2020 to 2035
    Published 06 Feb 2013
    RVery complex and glossy. Extremely accomplished. Quite aerien despite the solid base. Not at all heavy. But at the moment it fades a little on the finish.

    Ce 17,5+ n'est-il pas proche voire très proche du 18 de Mr Bettane ?

    N'est il pas proche du commentaire fait lors de sa rencontre avec Caroline Frey ???? Je crois que si !

    Il faut être objectif dans les propos et ne pas chercher à créer une polémique stérile uniquement pour créer du buzz......

    Le jugement de JR est le sien sur le style de Jaboulet. Sur son site vous pouvez voir qu'elle à dégustée presque tous les millésimes depuis 1939...Un joli background non ?

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  3. Merci de ce témoignage de l'intérieur qui rend l'article de Jancis R dans le FT encore plus incompréhensible.

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  4. A mon sens, et j'en parlais encore récemment avec des amateurs, le problème de la notoriété des vins de l'Hermitage est que l'on en cause plus que l'on en boit, les prix n'étant sans doute pas étrangers à cela... mais c'est ainsi dans bien d'autres régions/appellations de vins dits prestigieux... Personnellement je connais peu de francophones qui en boivent... moi le premier. A part quelques vieux Chave et quelques vieux Chapelle chez des amis qui pouvaient à l'époque se les payer, nada, niente...

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    1. Si on met de côté les parcellaires de Chapoutier, les Chave et les millésimes mythiques de la-chapelle, l'hermitage est abordable ou à peu près. Un millésime récent de la-chapelle ne dépasse pas les 150 euros et les hermitages de Delas naviguent dans les mêmes eaux.

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  5. Nicolas, 150 € pour une bouteille de vin, même pour un amateur qui consacre un vrai budget à sa passion, c'est cher !

    Je bois des grands barolos à des prix 3 à 4 fois moindres !

    Je ne dis pas que cela l'est trop car on est jamais forcé d'acheter, mais en tout cas c'est de l'argent...

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    1. Pour les grands barolos à 50 euros, tu m'en prends autant que tu peux, je te fais confiance sur le choix.

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  6. Bon, on va hurler au commentaire démago, mais enfin, quand même, Ô Noble Nicolas, € 150 pour un beau jus fermenté, elles topettes de Burgaud-Bouland-Janin.

    Oui, oui, je sais : les prix sont le résultat final de la demande et non de l'offre, mais quand même ! Car ce prix pour un Hermitage (vin de chasseur travaillant aux Purdey), c'est quand même aussi le résultat de la passion pour cette région de la part du Grand Bob dont les moutons fortunés l'ont suivi avec cette passion aveugle panurgienne.

    Sorry d'être excessif ainsi un samedi matin :-)

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  7. François, Nicolas, le Rhône n'a pas vocation à être cantonné dans le p'tit rouge de comptoir. Les parcellaires de Chapoutier, les côte-rôtie de Guigal dépassent tous les 150 euros. Que dire des grands crus de Bourgogne et des classés de Bordeaux ? C'est le tarif des grands vins français et ce n'est pas moi qui l'édicte. Et je te dis pas le prix d'une paire de Purdeys, tu vas t'étouffer.

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  8. Il n'est pas question de contester la grandeur des terroirs et meilleurs vins du Rhône (sur lesquels j'ai écrit avec passion et que j'aime follement au passage)...

    ...mais un Cornas de Clape ça ne vaut pas plus de 45 € au marché aux vins de la commune, une Geynale de Robert Michel pas plus de 35 € au domaine, un Reynard de Thierry Allemand pas plus de 60 € chez un caviste raisonnable, une Côte Blonde du père René (Rostaing) pas plus de 50 € au domaine et une "simple" Côte Rôtie de Jamet pas plus de 50 € non plus...

    ....alors tu ne peux pas dire que 150 € pour un Hermitage, c'est ""abordable"", car les vins que je viens de citer sont pour moi au sommet de leur région et ne me procurent pas 3 fois moins de plaisir qu'un grand Hermitage, pourtant ils sont trois fois moins chers !

    Les grands de vins l'Hermitage sont très onéreux car issus d'une viticulture haute couture (au moins pour Chapoutier et Chave) ; parce que leur renommée est mondiale, séculaire (ceux de la côte rôtie aussi, par ailleurs) et boostée par la critique anglo-saxonne (François a raison sur ce point). Encore une fois cela ne me choque pas qu'ils soient chers !

    Mais tout cela concoure je pense au fait qu'il soient de moins en moins bus par le public francophone. Et si même les britons (copyright maussien) trouvent que l'AOC souffre d'un léger déficit de nortoriété, c'est peut-être bien qu'il y a bien quelque chose, non ?

    Par ailleurs je n'ai rien à dire sur la polémique Frey, car je n'ai pas goûté des vins de l'ère nouvelle.

    Bien à toi et bon week-end.

    Moi ce soir ce sera Bourgueil Clos Nouveau 2007 de Pierre Gauthier et Pergole Torte 1997 Montevertine... deux grands rouges encore pas trop chers... pour ma bourse... ;-)

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    1. Il y a deux conversations difficiles : le sexe des anges et le prix du vin. Et trois autres qui n'en sont pas : le temps qu'il fait, le poids qu'on affiche et l'âge qu'on a…

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  9. Olivier:
    Je pense que cela ne vaut pas le cout d'angoisser et stresser la charmante Caroline Frey pour un commentaire de JR sur-interprété. Cette critique n'a jamais fait dans la provoc et la sur-interpretation que je sache et dire qu'elle a gouté tous les millésimes de la Chapelle depuis 1939 c'est en soi une ENORME PUB non? Les vins de Caroline Frey sont de plus en plus délicieux et l'on voit clairement le travail accomplie. Par contre, je dois reconnaitre comme Nicolas Herbin, que je fais souvent gloups en lisant les prix...
    Tous les prix de la region Rhone Nord ont flambé depuis 5 ans hélas.
    J'ai acheté du Delas les Bessards 2006 a moins de 70euros et des Greal et Roucoules 2006 de Marc Sorrel a moins de 60euros il y a 5 ans...
    @Nicolas Herbin: Hélas ce n'est clairement pas les prix des cavistes parisiens!

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    1. Ni angoisse, ni stress, vous l'avez lu, mais une réponse parfaitement argumentée de la part de Caroline.
      Avoir tout goûté est juste normal à partir d'un certain niveau, tous les grands critiques l'ont fait.
      Les prix… Ben oui, c'est le sens de l'histoire et ce n'est pas fini.

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  10. Ce qu'on peut reprocher aux Frey, en tous cas, c'est d'avoir abandonné la magnifique étiquette de La Chapelle, pour la doter d'une nouvelle version, certes épurée mais tellement quelconque... L'étiquette participait au charme de la cuvée ! Un peu comme si le Chambertin de Rousseau ou Petrus adoptait une étiquette "normale". Triste !
    J'espère simplement que ce n'est pas le signe d'une standardisation de cette cuvée mythique, que j'ai adorée dans les millésimes passés (le 2003 en dernier).
    Signé : un buveur d'étiquettes !

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    1. Jean-Yves, voyez le commentaire d'un visiteur plus bas dans cette colonne. On y apprend des trucs, vous et moi.

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  11. Bonjour,
    Chacun ses goûts, moi j'aime La Chapelle 09 et La Chappelle 98, j'aime aussi les "nouveaux" Sterimberg mais ne m'empêche pas d'aimer les Ex-Voto ou De L’Orée ; c’est différent.
    Bref, en ce qui concerne le manque de ligne par contre je peux dire que Jaboulet Ainé a un style, un style qui fait mouche : pureté, précision, fruits frais, touché de tanins soyeux ... Je peux citer également en Hermitage Fayolle Fille et Fils qui sont dans la même lignée avec Les Dionnières en Blanc et Rouge. Un style qui fait de plus en plus d’adeptes parmi les vignerons qui ont la trentaine (ce fut aussi le cas de certains d’hier, qui n’ont pas couru les modes ou qui ne se sont pas restés dans les acquis) qui recherchent plus un vin qui se boit et sans aucun doute se boira dans le futur (c’est un des défis d’aujourd’hui : présent et avenir). Les outils que nous disposons permettent encore d’affiner et de se rapprocher. Cependant les choses évoluant, le travail et la remise en question demeurent. Le tout est de rester cohérent du terroir à la commercialisation en respectant justement sa philosophie.
    Au niveau du prix, cela augmente de partout les bonnes choses. En effet, je regrette personnellement l'époque où je payais un Hermitage pour 70 francs (mais on peut dire pareil pour d’autres crus d’ailleurs et même pour la baguette, le journal, le gasoïl…). Et je me réjouis toujours que le Rhône septentrional reste un brin confidentiel pour les amateurs sinon nous serions sur des prix stratosphérique digne de certains GCC bordelais. Nous n’en sommes pas (encore) là.
    En conclusion, les nouveaux sont aussi nouveaux que lorsqu’il peut y avoir un changement de génération ; en sus la remise en question de personne qui s’efforce de faire de leur mieux pour 1/ transcender l’expression d’un terroir en fonction de leur interprétation (où le contemporain prend sa place) 2/ sauvegarder notre patrimoine à l’intérieur de nos terres aura toujours sa place dans mon cœur et dans mon verre.
    Ceci est ma réflexion personnelle à «haute voix» qui n’engage que moi.
    Antoon

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  12. La question n'est pas de savoir si le vin "vaut" ce prix, aussi exorbitant soit-il. Le prix du vin - à ce rang iconique - ne dépend que d'une chose: est-ce que oui ou non on est assez passionnés (ou fous ?) pour se l'offrir.
    La réponse - et les raisons - de ces prix sont à mon avis ailleurs. Ils ont réussi à valoriser leur production, ils auraient tort de ne pas profiter du fruit leur travail.
    Claire

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    1. Certainement, Claire, mais les prix sont aussi - basiquement - le résultat d'une activité de marché (offre/demande)

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  13. @ Jean Yves, La nouvelle étiquette est totalement inspirée de l'étiquette historique. Prenez des Chapelle des années 30 ou 40, vous verrez que la nouvelle étiquette en est parfaitement inspirée. Les Frey lui ont juste donné de la couleur. Celle de l'époque était bien sûr en noir et blanc.

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    1. Merci de cette info, je l'ignorais.

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    2. Tout ce qui est ancien n'est pas nécessairement beau ! Je ne suis pas certain que c'est dans les années 30 - 40 qu'on produit fait les plus belles étiquettes, les vignerons de l'époque ne m'y semblaient pas vraiment attachés (que ce soit pour des raisons économiques, d'mpression graphique moins performante ou d'absence de mise au domaine...).
      Après, tout cela n'est qu'une question de goût. Moi j'aime les étiquettes un peu baroques, et j'observe que nombre de cuvées mythiques sont dotées d'étiquettes à forte personnalité. J'aime l'Angelus, Petrus, Rousseau, Cheval Blanc et tant d'autres. Elle me faisaient fantasmer quand j'étais plus jeune et aujourd'hui je ressens toujours une émotion particulière en les regardant. La Chapelle me fait plus penser aujourd'hui à une cuvée bas de gamme de grande distribution... Ceci n'est qu'un avis d'un simple amateur parmi d'autres, évidemment !

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    3. On peut en discuter des heures, mais j'aime bien que le modèle soit une ancienne étiquette

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  14. Il est vrai que c'est parfois difficile de dire "la vérité" en regardant quelqu'un dans les yeux... je rajouterai simplement un proverbe allemand qui dit: on se voit en général au moins deux fois dans la vie. Ce qui serait donc intéressant, c'est le prochain regard dans les yeux de Mme Robinson lorsqu'elle reverra Caroline Frey!

    Pour ma part Hermitage Chapelle 2009 est un vin d'une finesse et d'une grandeur exceptionnelle. Dégusté à 7 reprises, je ne l'ai jamais noté en dessous de 95/100. Dernières dégustation en novembre 2012 à 98/100 Beckustator.

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  15. Ouf, on évite de justesse que du 'La Chapelle' n'hermitage du Lafite...
    L'honneur est sauf.
    Bon enfin, c'est pas demain qu'un article pointilleux à l'extrême viendra ébranler l'icône Chapelle ds l'esprit des Zamateurs. A moins d'une coalition journalistique ...Donc dormez tranquilles qd même

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  16. 150€ par ci 50€ par là, ok super. Ca reste hors de prix hors considération culturelle hors rareté hors petit volume hors passion hors tout. 100€ pour 75 cl de raisin alcoolisé qu’on ingurgite en 1h en écoutant Mozart sur un canapé cuir marron soutenu c’est gaguesque...mais j’assume.

    Pour le reste a-t-on eu le fin mot de l’histoire Financial times? Non évidemment, comme toujours, le débat part en biais. Dommage.

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    1. Monsieur l'anonyme, vous avez autant de problèmes avec votre identité que vous en avez pour faire un commentaire lisible. Try again.

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  17. M. Castaing merci de ne pas confondre un emprunt et une empreinte.

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    1. Moi, dans votre commentaire, j'aurais mis une virgule après le mot "Castaing". Vous voyez, nul n'est à l'abri d'une erreur, M. M

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