Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



lundi 20 février 2012

Fricote#6 est sorti. Du bonheur « lancé à la face de l’apocalypse »


Le moderne, il est où ? L’innovation, la longueur d’avance, la découverte, le jamais-vu, l’idée du jour ? C’est dans Fricote et ça fait un moment que ça dure, six numéros, un an et demi. Comment des gens qui font un magazine trimestriel arrivent-ils à garder la main sur la tendance avec une telle périodicité ? Et comment des blogueurs-gueuses de la gastrosphère qui peuvent publier en moins d’une heure n’y parviennent-ils pas ? C’est dans la tête que ça se passe. On peut se déguiser en Miss Zyva tant qu’on veut, si on a un mental de Miss PlanPlan ou de Miss PouPouf, c’est foutu parce que ça se voit.
Fricote#6 est dans les kiosques et, comme les numéros précédents, c’est juste un bonheur suave. Au minimum une idée par centimètre carré de page, tout ça drôle et très généreux, des infos partout, c’est tout ce que tu as envie de lire. Moi, en tous cas. Ce canard m’épate de plus en plus. Chaque numéro monte une marche. Je ne vois pas d’autre exemple dans la presse française, sauf, peut-être, certaines publications particulièrement glamour, Vogue ou Série limitée. Cette idée de jouer la surprise à chaque numéro, de ne pas s’enfermer dans une grille éditoriale trop visible (j’allais dire lisible), de renouveler le genre éternellement. Dans le même secteur, Grand Seigneur enfonce le clou et ringardise à fond tous les communicants de la bouffe. Les pauvres, c’est pas une vie d’être coincé entre Fricote et Grand Seigneur. Je me suis laissé dire que Fricote marche à fond. Pour Grand Seigneur, je ne sais pas, mais je le souhaite.

Fricote#6 est livré avec un supplément Flandres, plus petit format, couverture bleu layette pour faire pièce au rose layette de Fricote, et gratuit. Dans tous les kiosques qui se préoccupent encore des lecteurs, Fricote, l’épicurien urbain, 4,50 euros.

1 commentaire:

  1. C'est vrai que Fricote est un coup de frais qui fait du bien. Et il est beau, ça change de mon rock and folk (mon rêve d'écriture) qui est lui, seulement bien écrit (c'est déjà pas mal).

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