- Un champagne rosé : la cuvée « Sourire de Reims » de la maison Henri Abelé, un pur jus de griottes avec des bulles fines, le haut de gamme des sensations, très belle réussite. Bouteille de 75 cl largement sous-dimensionnée. Quand c’est très bon, passez au litre, messieurs.
- L’admirable meursault-perrières de la maison beaunoise Joseph Drouhin. Une promenade aromatique hors pair sur une trame parfaite dans le beau millésime 2005, un blanc sec et voluptueux à l’envi. Un vin de lumière.
- Une bouteille inhabituelle en provenance de Château Montus, la cuvée 2 000 jours, millésime 1994, adorable vin follement bordelais, précis, ample, somptueux de texture. Un jour de 1994, Alain Brumont, roi du tannat, a eu l’idée de laisser vieillir une part de sa production pendant six ans (2 000 jours à peu près) dans du bois neuf pour célébrer l’an 2000. C’est Chambas qui a fait l’étiquette en forme de fenêtre sur le contenu de la bouteille. Castelbajac est annoncé sur la contre-étiquette, mais je n’ai pas compris ce qu’il avait fait.
Le lundi matin, il pleuvait encore. Comme quoi.
Henri Abelé, cuvée Sourire de Reims, champagne rosé 2008 |
Joseph Drouhin, meursault-perrières premier cru 2005 |
Château Montus, cuvée 2 000 jours, 1994 |
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