Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



samedi 8 septembre 2012

Un beau rouge sur ma terrasse


Voilà le vin d’hier soir. C’est un dalmeran 2007. Un vin d’appellation Les Baux-de-Provence. Une propriété sublime et voisine immédiate de Trévallon en plein massif des Alpilles, cette montagnette qui traverse la Provence au sud d’Avignon. Dalmeran appartient depuis quelques années à un Anglais adorable, Neil Joyce. Un type tellement content de la vie qu’il rit beaucoup, ce qui en fait un compagnon de boisson très acceptable.
Son vin, il le hisse, millésime après millésime, vers la meilleure qualité et ce 2007 en témoigne. Un vin qui change sans cesse dans le verre, j’ai appris à aimer ça avec les vins d’Hervé Bizeul et ce dalmeran est de cette engeance-là. Il n’a pas ces excès épicés et ces lourdeurs solaires de certains vins de Provence, la finesse est là. C’est un vin digeste et malgré un 14° d’alcool affiché, son équilibre parfait et sa fraîcheur le rendent très amical.
Si vous croisez autour de Saint-Rémy-de-Provence, poussez vers Saint-Étienne-du-Grès, demandez à visiter le vignoble, l’endroit est extraordinaire, c'est la plus belle propriété de Provence que je connaisse.

La photo : une bouteille vide en est la preuve, comme dirait l'autre.

4 commentaires:

  1. les vins sont très bons il est vrai, et le domaine est sublime, j'ai eu le plaisir d'y cuisiner en accord avec leurs vins ; êtes-vous allé jusqu'au Belvédère ?

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  2. pendant que j'étais chez toi, t'étais chez Niel... On aurait eu du mal à se croiser.

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