Pourquoi lui
Pour le souvenir très émouvant d’un guiraud 1942 en bouteille bleue, bouteille de guerre. Pour le travail immense accompli par Xavier Planty depuis des années pour mener son cru au sommet. Où il est, maintenant.
On l’aime parce que
Il a été le premier à découvrir les joies de la biodynamie, des haies vives autour des parcelles sur des kilomètres, de la pépinière de plants de première qualité, des mini-cabanes à insectes et des commentaires peu amènes.
Combien et combien ?
Une quarantaine de magnums, 100 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi ?
En toutes circonstances et avec le premier cercle, ceux qui ne vous poseront pas de questions convenues. Celles qui ne disent pas que le sauternes fait grossir et autres galéjades. Celles et ceux qui savent le bonheur des papilles quand on leur donne ce qu’elles veulent.
Il ressemble à quoi ?
À un grand sauternes, catégorie fraîcheur et finesse.
Mais la liqueur est là qui vous enveloppe
les épaules comme une étole en cachemire de chez Hermès.
À table, n’hésitons pas à nous faire peur, le sauternes est une expérience dont on sort toujours gagnant. Presque tout ce qu’on mange avec un rouge mérite qu’on s’y essaie avec un sauternes.
Le hashtag
#moresauternes
Le bug
Petite notoriété, bizarrement.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Si le boisé domine aujourd'hui, la bouche est d'une grande délicatesse. Beaucoup de profondeur en milieu. Un vin à fort potentiel. 17,5/20
Toutes les photos de cette série Mes magnums sont signées Fabrice Leseigneur.
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #10 sous une forme différente.
Le numéro 11 est en vente depuis quelques jours chez votre marchand de journaux. Voilà la couverture de ce numéro 11. Elle est belle.
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