C’est un samedi soir de neige dans un Paris
soudain rendu au silence. Les autos, mal équipées, ne montent plus les pentes
de Montmartre, les rares passants se dépêchent d’échapper à l’épisode neigeux,
comme on dit à la télé. Nous voilà tranquilles, bien entortillés dans la ouate,
les chaussettes de laine. Un soir rêvé pour une belle de Morteau et son dunlopillo
de lentilles. Et pour l’apprivoiser, un châteauneuf-du-pape 2006 du château La
Nerthe. C’est un millésime assez souple pour être bu jeune, tout est en place,
pas d’erreur.
Ce vin se révélera parfait. Mais
pourquoi ?
Entre l’équilibre de sa structure qui lui fait
un corps solide pour tenir tête à la charcuterie, une bouche épicée et longue
et 14,5° d’alcool à 18°C, température idéale, on est ravi. Non, la densité n’y est pas, c’est le millésime
qui veut ça. Mais du chaud dans le verre, du chaud dans le cœur. Vive le vin
chaud.
Évidemment, quiconque a visité le domaine de
La Nerthe ne pense pas spontanément à l’hiver. C’est la Provence, sa beauté, les
cri-cri et les petits arbres d’argent dans le vent léger, ce bonheur simple.
Prochaine étape, un la-nerthe 95, pour comparer. Nous verrons bien.
Double like.
RépondreSupprimerTsss…
Supprimerm le journaliste vous en êtes vous de vos investigations concernant la vente rebourseau, ça avance?
RépondreSupprimerAllez voir le billet concerné. J'ai publié le démenti du propriétaire de Rebourseau, mais de nombreux ricanements secrets me parviennent en privé, comme pour me dire que ce démenti n'est pas très sérieux. On se souvient du démenti de la propriétaire de certain sauternes le jour même de la signature, dito avec un saint-estèphe de renom…
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