Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 30 janvier 2013

Un bon petit vin frais

 Retour sur les châteauneufs de La Nerthe. Voilà des vins très représentatifs de l’appellation. Du meilleur de. Pas les caricatures de vins de soleil, lourds, alcooleux, indigestes. Un bon la-nerthe est un vin fin, délicatement aromatique et doté d’un équilibre qui gomme les montées en degré propres au climat local.
À Châteauneuf-du-Pape, on a le choix entre treize cépages autorisés. C’est dire que le viti fait ce qu’il veut. Bon, moins bien, mauvais, c’est son libre choix. Ce qui explique aussi une certaine disparité dans les styles et dans les réussites, mais bon, ça empêche les rêveurs de nous expliquer l’expression du terroir (ah, ah, ah). Cela dit, aujourd’hui, il y a un renouveau de l’appellation, menée surtout par le consultant Philippe Cambie, grand homme des vins de Châteauneuf.



La-nerthe 1995. La semaine dernière, c’était 2006 et c’est ici. Là, ce 95 est une surprise. Malgré ses 17 automnes, le vin est jeune. Et à 13,5°, un degré de moins que le 06. C’est un vin un peu sauvage, pas forcément d’une élégance renversante, mais rien de ce qui caractérise le vin vieillissant n’apparaît. Ni à l’œil, la robe est encore d’un beau rouge sans le moindre reflet orangé. Ni au nez, pas vraiment dominé par des arômes de truffes ou de sous-bois, mais plus fruité, charmant, presque parfumé, même si apparaît une légère note de cuir au bout d’un moment. En bouche, c’est là que la finesse du cru fait sa crâneuse. Bien sûr, au bout de 17 ans, les tannins sont comme les galets du plateau de la Crau, bien arrondis au service d’une fraîcheur incroyable. Comprendre que ce la-nerthe 95 en a sous le pied. Mais il a été parfait avec une très jolie viande en croute de chez Gaudin, rue des Abbesses. Et pour activer la comparaison, on peut dire qu’avec le 2006, on est dans la même maison, mais qui sentirait encore la peinture.
Pour mes lecteurs les plus sourcils-froncés, La Nerthe est en bio depuis l’invention de la vigne.

1 commentaire:

  1. Are you serious about your wine and food? If so, don't risk destroying a dinner course or the enjoyment of a fine wine! Here are some basic, classic food.Thank you for sharing....

    Refrigeration cave a VIN

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