Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mardi 18 juillet 2017

Mes magnums (42) un grand du siècle

Champagne Laurent-Perrier, cuvée Grand Siècle 

 

Pourquoi lui
Ce Grand Siècle est un champagne singulier. L’assemblage de trois grands millésimes (mais lesquels ?) en fait une sorte de témoin des performances des terroirs des grands crus champenois sur une période donnée.

On l’aime parce que
D’abord, c’est très bon. Chaque millésime est choisi pour ce qu’il apporte de fraîcheur, de finesse, de structure et comme ceux qui font ça travaillent bien, le vin est assez somptueux. Ensuite, la big black bottle claque fort au milieu des beaux verres.
Très réussie.

Combien et combien
Nombre de magnums tirés non communiqué. 246 euros le magnum.

Avec qui, avec quoi
Pas besoin d’être un œnophile averti pour être bouleversé, carrément, par une grande cuvée de Champagne. Les puristes passeront à table avec ce vin, les plus assoiffés d’entre nous ne lui permettront pas de dépasser l’apéritif.

Il ressemble à quoi
À un représentant historique du Top Ten des grands champagnes qui font plaisir aux amateurs.

La bonne heure du bonheur
Ce vin est aussi un parfait champagne de fin de soirée, un vin de méditation,
une quête des mystères du champagne très bien éclairée en même temps qu’un rafraîchissement sans heurt.

Il fait penser à
Charles de Gaulle. La légende familiale enseigne que c’est lui, le général,
qui a suggéré « Grand Siècle », ce nom de baptême, à Bernard de Nonancourt qui l’interrogeait poliment.

Le hashtag
#tellthestory

Le bug
L’absence d’infos sur la contre-étiquette. Le minimum serait de connaître les trois millésimes qui composent chaque tirage. Pour un grand amateur qui va dépenser 250 euros pour un magnum, qui en possède d’autres acquis au fil du temps, savoir l’âge des bouteilles n’est pas dommage.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
De la rondeur, un fruité charmeur, des notes florales et une allonge très tendre et très persistante. Finale onctueuse et d’un raffinement absolu.
18,5/20


Ce texte a été publié sous une forme différente dans ENMAGNUM n° 7. Le numéro 8 est en vente depuis peu chez votre marchand de journaux. La photo du magnum est signée Fabrice Leseigneur. Voici la couverture de ce nouveau En Magnum #08 :

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire