Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mardi 5 mai 2020

Mes magnums (125) Un don du ciel, en rouge

Domaine Robert Sérol, Les Millerands, côte-roannaise 2018 



Pourquoi lui 
Toute la gamme des rouges de Sérol est à ma table, tous les étés, depuis plusieurs années. Grâce soit rendue à l’excellent caviste d’Auray, les Crus des vignerons, qui m’a fait découvrir cette pépite adorable. Avide de partage (^^), j’ai convié Thierry Desseauve à une dégustation, il est reparti avec la bouteille à peine entamée en poussant des petits cris de joie. Et voilà.

On l’aime parce que 
Le gamay est un bienfait pour l’humanité en quête de vins désaltérants, légers, équilibrés. On dit aussi « buvables », je n’aime pas tellement. Les vins de la côte-roannaise sont sans doute multiples, il y a deux stars Stéphane Sérol et Romain Paire aux domaine des Pothiers. Aujourd’hui, c’est Sérol.

Combien et combien 
200 magnums
25,80 euros

Avec qui, avec quoi 
Choisissez qui vous voulez, carton assuré. Je n’ai jamais vu personne tordre le nez en buvant l’un ou l’autre des vins de Sérol. Si c’est le cas chez vous, chassez l’importun, c’est un snob voire pire, un buveur d’étiquettes.

Il ressemble à quoi 
Aux vins dont on rêve ces temps-ci. On veut du facile, du goûteux, du léger, du sympa. Comme note de dégustation, on a vu plus sérieux ; comme impression générale, on est pile dedans. En plus, viticulture en bio-dynamie pour achever de convaincre vos convives soucieux.

La bonne heure du bonheur 
C’est déjà bon, aucun horizon dégagé pour dire que ce sera mieux plus tard. J’en conserve quelques bouteilles depuis deux, trois ans. Je ne suis pas sûr de mon coup. Nous verrons.

Le hashtag 
#alternativethinking

Le bug 
Peu de magnums, peu de revendeurs, c’est mal engagé. Essayez plutôt le domaine.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Gamay impressionnant de justesse et d’équilibre. Extraction en douceur sur le fruit, de la souplesse
dans les tannins. Aucune lourdeur, beaucoup de plaisir. Coup de cœur absolu. 17/20 (grosse note)


Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #19 dont la sortie a été retardée pour les raisons que vous savez. Il devait être disponible chez votre marchand de journaux à partir du 7 mai, il le sera à partir du 13, le diffuseur étant dans un léger vrac ces jours-ci. D'ici là, il est en accès gratuit sur le site enmagnum.com, sous forme de flipbook, une technologie très confortable pour lire un beau magazine, en attendant le vrai, celui qui sent bon le papier imprimé. Voilà la Une de ce numéro bien chahuté par les événements :

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