Pourquoi lui
Deux raisons. Ce clos-marcilly est l’un des cinq premiers crus historiques de Mercurey, ce qui pose son homme. La côte chalonnaise est l’un des sourcings les plus fiables qui se puisse trouver. « Jamais déçu avec un côte chalonnaise » disait volontiers une charmante vieille dame de ma connaissance. Qui ne s’y connaissait pourtant pas beaucoup.
On l’aime parce que
À l’envers de l’ambiance du moment en Bourgogne, pas de vinification en vendanges entières, mais un égrappage total. Bien ou pas bien ? Au fond, personne n’en sait rien puisque tous arrivent à des résultats d’exception en suivant des chemins radicalement opposés. C’est juste affaire de convictions.
Combien et combien ?
200 magnums, 57 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi ?
Avec ceux de vos amis qui ont compris que les vins de la côte chalonnaise (rully, bouzeron, mercurey, givry, montagny) sont de parfaits bourgognes, mais moins chers que les autres et que ça ne durera pas. Forcément.
Il ressemble à quoi ?
À une belle exécution du pinot noir poussé dans un clos cultivé comme un jardin.
La bonne heure du bonheur
C’est bien sûr un vin qu’on attend à table sur un filet de bœuf, des champignons (sans ail, évidemment) et des fromages bourguignons, type citeaux.
Il fait penser à
Jeune comme ça, en magnum, voilà un grand bourgogne qui mérite d’être attendu quelques années, mais qui, d’ici là, fait son effet tout de suite dans la catégorie « vins de soif de luxe ».
Le hashtag
#mercureyfirst
Le bug
Quelqu’un en vend à côté de chez moi ?
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Rien pour l’instant, mais comme c’est un vin d’une belle finesse, ça ne devrait plus tarder.
Cet article a été publié dans En Magnum #09 en septembre 2017 et sous une forme différente.
Le numéro 10 vient de paraître, il est en vente chez votre marchand de journaux. Il ressemble à ça :
Avec l'explosion de la demande mondiale et les prix stratosphériques qui vont avec , il faut espérer qu'il y aura davantage de jeunes et talentueux producteurs qui trouveront leur compte à faire du vin , et l'amateur avec, en Bourgogne dehors de la Côte de Nuits. C'est là que la critique doit faire son travail pour les trouver et les pousser . Après les SuperBordeaux pourquoi pas les SuperBourgogne ou même les SuperPinot car il n'y a pas qu'en Bourgogne que le Pinot peut viser l'excellence , surtout avec le réchauffement climatique qui va jouer en faveur de terroirs plus septentrionaux ?
RépondreSupprimerFranchement, quelle est la pertinence et l'utilité d'une critique qui chaque année nous sort la hiérarchie DRC, Rousseau, Roumier, Mugnier , Vogüe , Dujac , Grivot, Trapet, Perrot-Minot, Lamarche ...et qui a l'air de s'encanailler en citant Arnoux-Lachaux ou la Vougeraie ou rougit come des chaisières en avouant à mi voix que chez Jadot, Bouchard ou Chanson on fait aussi de grands vins? On le sait qu'ils sont excellents année après année et les prix le disent suffisamment . Alors que nous parler de ces "Héritiers Saint Gensys" et d'autres domaines de cet acabit , voila qui fera saliver l'amateur surtout le jeune amateur que le plaisir de la découverte et les moyens financiers rendra très réceptif. Merci donc .
Nous sommes bien d'accord. God knows.
Supprimerbonne continuation
RépondreSupprimerParfait, 200 magnums dites vous, mais ou acheter ??
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