et Viña Concha y Toro
Pourquoi lui
Nous sommes sensibles à toutes les bonnes idées. Là, refaire l’histoire de Opus One, mais au Chili, se réincarner dans l’accord Philippe de Rothschild – Robert Mondavi, c’était un pari. Il date de 1997 et c’est Philippine de Rothschild qui a poussé les propriétaires de l’immense affaire familiale chilienne, Concha y Toro. Le résultat est là, c’est un grand vin du Chili. Il y en a d’autres, mais celui-là, il est dans nos pages.
On l’aime parce que
Tout l’esprit de Bordeaux interprété par les terroirs chiliens. C’est un bordeaux blend augmenté de carménère, cépage quasi-emblématique du Chili. Bref, cinq cépages dans votre verre, voilà qui promet des complexités interminables, quelle chance.
Combien et combien ?
Quantité « limitée ». 220 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi ?
Éliminez d’entrée les forts en espagnol, ce n’est pas le sujet. Préférez des curieux, des pointus qui sauront dire : « Tu le sens, ce petit goût d’eucalyptus ? », même si ce n’est pas le cas.
Il ressemble à quoi ?
L’Amérique, mais du Sud. Avec une trame tannique fine et racée, comme nos beaux crus classés.
La bonne heure du bonheur
On le boira à table, bien sûr, avec une gastronomie goûteuse, de la belle viande, un beau cochon, un plat de ménage relevé.
Il fait penser à
À ce héros hispanique tout droit sorti de la littérature française (Le Mariage de Figaro, Beaumarchais), ce qui lui confère une légitimité toute trouvée.
Le hashtag
#chilebyheart
Le bug
On n’en boit jamais.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Le Bettane+Desseauve n’en dit rien, le Bettane+Desseauve se concentre exclusivement sur les vins français.
Cet article a été publié dans En Magnum #09 en septembre 2017 et sous une forme différente.
Le numéro 10 vient de paraître, il est en vente chez votre marchand de journaux. Voici à quoi il ressemble :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire