Le commentaire de Bettane + Desseauve :
« 54 % de cabernet franc non éraflé, 32 % de merlot, le reste en cabernet-sauvignon, un travail précis et original qui paie. Très belle saveur florale, grain de tannin surfin, longueur onctueuse, grand volume profond et intense, avec une tension saline raffinée. Cela ira loin et possède d’ores et déjà une personnalité rare. 95 (ou 18/20) »
Pour Michel Bettane, il n’y a pas de secret. Ce qui dure demande des idées et du travail.
Une bouteille bue au château avec Anne, Yseult, Jean-Antoine et Guillaume. |
Parmi les autres sorties, j’ai eu envie de :
- Château Potensac, le médoc des gens de Léoville-Las-Cases, 15,80 euros HT
- Château Corbin, le joli saint-émilion d’Anabelle Cruse, 20 euros HT
- Château Calon-Ségur, saint-estèphe, comme tous les ans, indispensable, 49 euros HT.
Et pour être complet, j’ajoute un blanc de Pessac-Léognan, celui de mon cher ami Stephen Carrier au Château de Fieuzal (pas encore sorti, ça ne dépassera pas ou peu les 35 euros HT et ce blanc est un tel bonheur que…).
Les prix indiqués ont été relevés sur le site ChateauPrimeur du groupe Duclot (clic)
Pour consulter les 650 primeurs commentés et notés par Bettane+Desseauve ou juste celui qui vous intéresse le plus : (clic)
C'est plutôt prometteur pour ce Carmes Haut Brion, mais il va encore falloir être patient...
RépondreSupprimerLa patience est une composante du plaisir
Supprimer15% d'augmentation en un an, c'est quand même un peu dommage. Si même les domaines moins spéculatifs jouent ce petit jeu il ne faudra pas s'étonner que la mode soit au Bordeaux bashing et qu'il ne reste plus grand monde pour défendre la région, tant cela donne l'impression d'avoir peu de considérations pour les amateurs (je ne dis que les châteaux doivent devenir des associations à but non lucratifs, mais +15% tout de même...). J'aimerais voir les réactions des propriétaires si tous leurs fournisseurs pratiquaient ce genre d'inflation arbitraire.
RépondreSupprimerIl y a quand même une limite qu'on ne doit pas oublier : arrivera un moment, si ce que Briand dit est juste, où les acheteurs vont se faire de plus en plus rares et donc, fatalement, s'il veut survivre, le producteur devra ajuster ses prix selon la loi de l'offre et de la demande.
RépondreSupprimerFinalement, le blanc de Fieuzal sort à 27-28 euros, ce matin. Bonne affaire.
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