Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mardi 12 mars 2013

Le prix du vin, un avis différent




Parmi les séismes qui secouent le mondovino à intervalles réguliers, le prix du vin est celui qui enregistre l’amplitude la plus importante. Grosso modo, tout le monde trouve le vin trop cher, sauf les riches bien sûr. On sait pourtant que cette affaire de prix n’est pas d’une extrême simplicité et ne peut pas se réduire au simple goût de lucre qui animerait les tenants de l'affaire, à en croire l'essentiel des commentaires lus sur les réseaux sociaux.
Pour ajouter une voix au débat, j’ai déniché cette pépite. Elle est extraite du plus important forum français, La passion du vin (LPV), le seul qui rassemble chaque jour des milliers d'internautes, le seul qui soit intéressant. C’est Jean-Yves Bizot, vigneron bourguignon, qui donne son avis sur le prix du vin. À lire séance tenante. Ça nous change du gloubi-boulga indigné qu’on peut lire d’habitude et c’est frappé au coin du bon sens.

« La question du prix est certes délicate. Quel est le prix d’une bouteille de vin ? Qu’est-ce qui le fixe ? De plus, elle est perçue de deux côtés parfaitement inconciliables : c’est toujours trop cher d’un côté, et pas assez de l’autre. Enfin ça devrait être comme ça. Car en réalité, certains domaines, cités de nombreuses fois et présentés comme des modèles d’intégrité par les consommateurs, commercialisent vraiment en se plaçant du côté du consommateur : les prix restent bas. Eux sont honnêtes, raisonnables, bien paysans, quoi. Mais regardons le prix de leurs bouteilles quelques années plus tard, ou sur internet, ou chez leurs revendeurs, et là, la donne est complètement différente : les prix sont très élevés. Les vins qu’ils font ne sont plus des produits agricoles, mais des produits comme la Mode sait en faire et sait les vendre. 

Si on analyse autrement, c’est assez simple : pour "respecter", ou une image, ou une habitude, ou une culture, je ne sais pas trop, ou quelques clients particuliers dont certains dotés d’ailleurs de bonnes allocations qu’ils revendent en partie (épiphénomène, est-il écrit dans un post), ils se privent de récupérer une marge importante de leur travail. C’est d’autant plus regrettable, qu’il y a des clients en face, prêts à payer. D’autant plus regrettable que ce sont seulement les réseaux commerciaux ou non commerciaux (épiphénomène, mais qui a eu un impact important) qui en profitent. Notons d’ailleurs, puisque cela a été évoqué, que ce sont ces mêmes domaines jugés honnêtes dont les vins font le plus volontiers l’objet de placements spéculatifs. Etrange, non ? Et ce sont ces valeurs spéculatives qui "fixent" le prix des terres, par des mécanismes que je ne saisis pas encore très bien (bulles ? cercle vicieux ? aspiration ?) : en tout état de cause, il est impossible pour les structures de racheter le foncier. Donc, ils et elles tombent dans les pattes de grands financiers. Et là, pas de cadeaux : le prix du vin sera celui qu’ils décideront. 

Il n’y a donc pas 50 possibilités, seulement une alternative : soit nous continuons à vendre pépère au même prix à des clients qui s’érodent, et de toute façon dans 10 - 15 ans, ils ne pourront plus nous acheter de vin : nous aurons disparu. Soit nous changeons de gamme tarifaire et de pratiques commerciales. Les clients particuliers ne nous achèteront peut-être plus de vin (quoique), mais probablement nous serons encore là. En tant qu’exploitant, donc chef d’entreprise, je n’hésite pas longtemps. Je choisis la vie. 
Par quel mécanisme de gestion est-il possible de choisir de vendre 50 quand on peut vendre 100, 20 quand on peut vendre 40, 10 quand on peut vendre 20 ? Je n’ai pas la réponse. Mais pour un entrepreneur, c’est une aberration. Sûr. Collectivement, cela mène à la paupérisation. Mais pas d’erreurs : je ne milite pas pour des vins chers pour le plaisir, mais seulement pour faire vivre un système, poursuivre une quête partagée aussi par l’acheteur, prolonger un rêve commencé il y a à peu près mille ans. 

Pour toutes ces questions d’économie, je recommande vivement le livre de Louis Latour, Essai d’œnologie historique, publié aux éditions de l’Armançon. »



Je confirme l’excellence du livre de Louis Latour, père de Louis-Fabrice, actuel président de la maison Latour à Beaune.
Pour remettre ce commentaire de Jean-Yves Bizot dans le contexte du forum LPV, c’est ici.


La photo : est signée Mathieu Garçon. Elle a été prise au Clos Naudin, à Vouvray.



37 commentaires:

  1. Face à cette question qui peut paraître complexe, j'aime assez de l'aborder en copiant Alexandre face au noeud gordien.
    Je cite ici Alain Vauthier qui résume bien l'affaire en répétant que le prix d'un bien, donc aussi d'un vin, est in fine, déterminé par l'acheteur. Avec naturellement la dose ± forte de viscosité de facteurs externes jouant sur ce prix.
    Mais pour être clair, si les clients potentiels réduisent ou annulent leurs achats, les seules solutions offertes au vendeur sont : stocker ou baisser le prix ou changer de métier.
    Là où cela se corse, c'est qu'en matière de vins, l'amateur passionné se sent quelque part "propriétaire" du vin et donc développe, consciemment ou non, un comportement amoureux-possessif qui change la donne.
    Exemple : vous aimez les montres, mais sans voir les moyens de vous payer une Blancpain. Vous n'allez pas en faire un caca nerveux, et vous serait probablement très content avec une belle Longines ou Beaume-Mercier ou Tissot ou Omega.
    Disons que vous serez plus zen, que vous aurez un comportement plus neutre. Idem pour les voitures.
    Mais en vin, vous êtes capable d'aller passer une engueulade à JF Coche ou à F Mugnier parce qu'il ne ovus est pas possible d'en avoir.
    Bref, gardons quelques sages principes sur le sujet :

    a : il est normal pour un vendeur de vouloir optimiser le revenu financier de son travail (optimiser ce n'est pas maximiser)
    b : il est normal pour un acheteur de passer outre les intermédiaires qui prennent des marges ± mal ressenties. Donc, donner priorité à être sur des listes
    c : et surtout, en matière de vins, et plus que jamais, mettre un gros mouchoir sur sa vanité personnelle et ne pas avoir peur de porter son intérêt bien plus sur le contenu que sur le contenant. Là, c'est pas gagné !!!

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  2. Mon ami Jean-Yves Bizot que j'incitais depuis longtemps, puisque nous en débattions ensemble par e-mail, à publier son point de vue l'a fait sur la LPV . C'est bien et je m'en réjouis. Un vigneron bien intéressant qui gagne a être connu :-) merci N de R de ce relais

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    1. Bizot est un grand habitué du B+D, sauf l'an dernier où il n'a pas présenté puisqu'il n'avait presque pas de vin du millésime 09 en raison d'un vieux coup de grêle.

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  3. LPV est peut être le seul forum intéressant, pourtant tous ses participants dézinguent allègrement BIZOT qui dit des choses sensées.

    Moralité, LPV n'est peut être pas le seul forum intéressant. Pour ceux qui aiment le respect, je propose par exemple www.buveurs-detiquettes.fr

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    1. Chaque lecteur s'y précipite, j'en suis sûr.
      (au début de la lecture de votre comm, je croyais que c'était Essa qui avançait masqué)

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    2. Je vois que vous aimez ce qui est binaire, vous avez donc toute votre place sur LPV (pourquoi vous n'y etes pas d'ailleurs?). Ma remarque visait à dire qu'il n'y a pas qu'un seul forum intéressant et il n'y a pas que Patrick Essa qui doit penser cela.

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    3. Malgré le goût que vous me prêtez pour le binaire, je suis sans doute le pire geek qui se puisse trouver et je n'ai simplement pas réussi à m'inscrire. Dingue, non ? Mais je suis les débats.

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    4. Peut être avez vous une IP qui ne convient pas aux administrateurs. C'est extrêmement surveillé cette chose là. Une sorte de club fermé où il faut faire des courbettes et penser comme le Maître des lieux.

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    5. Chez le gymnaste beaunois, c'est sûr. LPV, c'est pas comme ça. Il y a une charte à respecter, mais qui n'a rien à voir avec ce que pensent les maîtres des lieux. Une charte qui explique qu'il est difficile de faire son auto-promo sur LPV. Ils ont bien raison.

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    6. Une charte à respecter ? Quelle blague ! C'est à géométrie variable. Disons que si on est anti-bio, anti capitaliste, anti-Audouze, anti "minéralité"on peut à peu près tout se permettre. Si l'on est plus ou moins dans l'autre camp, on est rapidement accusé de trollisme et expulsé sous un motif inventé.

      R.G

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    7. Si c'est les R. G, c'est pas pareil

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  4. Les francais sont vraiment radins, s'ils n'ont pas d'argent qu'ils boivent de la piquette! 50 euros pour un Vosne de base c'est justifie'.

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    1. Ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche

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    2. Les Français ne sont pas spécialement radins (ils ont élu un président coûteux, par exemple), c'est culturel. Ils mettent beaucoup de temps à intégrer le fait que le pain et le vin ont divorcé depuis un moment, déjà.

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  5. Ceux qui prennent le train en marche rêvent de locomotives à vapeur

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    1. Pas mal… Je ne vois pas à quoi vous faites référence, amis c'est drôle.

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    2. aux vapeurs mauves; ausi difficiles à séparer que les appréciations perso. des salariées
      http://www.youtube.com/watch?v=mdvnC_pkkKY

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  6. Un vigneron vend à son client historique une bouteille 10€. Un client (d'origine asiatique) est prêt à l'acheter 200€. Le client historique a la possibilité de revendre bouteille au client asiatique.

    Quel est le cout d'opportunité de la bouteille pour le client historique ? (Vous avez deux heures et le droit à Wikipedia).

    À la lumière de la réponse précédente, qualifiez par vrai ou faux l'assertion suivante : «Le vigneron s'est bien fait enfler par son client historique quand même».

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    1. Mais bien sûr. À moins que ce soit le client final, plutôt, non ?

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  7. C'est vrai qu'en ce moment les chinois achetent n'importe quoi tres cher -- tant mieux pour les vignerons! -- mais c'est pas sur que ce soit encore le cas dans 5 ou 10 ans.

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  8. LPV intéressant ? Mouarf ! une foire d'empoigne entre 20 habitués qui y passent leur journée.

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    1. C'est bien parce que vous n'y passez pas les vôtres que vous vous permettez ce jugement de pacotille

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  9. Ce petit texte a le mérite de replacer les choses dans un contexte plus global. Le vin est une marchandise (on le vent) et de ce fait, son commerce est lié à la loi du marché : le prix du produit est celui que le consommateur est prêt à payer... Du coup quand le marché est déséquilibré (plus d’offre que de demande et de grandes disparités dans les capacités financières des acheteurs potentiels) les prix s’envolent. Il en va du vin comme de l’immobilier ! On peut le regretter (et je le regrette) mais cela est bien dû au système dans son ensemble et non à la cupidité de certains vendeurs. La preuve, quand l’un d’entre nous a quelque chose à vendre (sa voiture, sa maison ou ses bouteilles de vins) il va chercher à en tirer le meilleur prix… CQFD. On n’est pas tous mère Theresa !
    Après, l’argument selon lequel si l’on ne vend pas cher on disparait me semble être plus du cachage derrière petit doigt (sic) qu’un vrai argument (on peut vendre pas cher aux professionnels !). Si Cheval blanc se vendait 60 euros la bouteille au lieu de 600 je ne pense pas qu’il ferait faillite. Mais, à coup sûr, les actionnaires LVMH feraient la tête ! On vend chers car cela permet de maximiser la rentabilité de son entreprise, un point c’est tout !
    De toute façon, dans l’état actuel des choses, les grands domaines n’ont pas besoin des particuliers. Ils ont la presse pour leur donner des 19/20 chaque année (ce n’est pas un reproche, même si parfois à l’aveugle et sur des bouteilles du commerce, ça se passe un peu moins bien… n’est-ce-pas Monsieur Mauss) et finalement leurs bouteilles servent de cadeaux de fins d’année pour grandes entreprises (défiscalisation…) voire ne sont pas bu car faisant parti d’investissement qui fleurissent ça et là dans le domaine financier.
    Quant au particulier, comme moi, et bien il boit autre chose en se disant que, quand même, c’est bien dommage de ne pas pouvoir, de temps en temps, gouter ces vins dont la plupart des magazines lui rabattent les oreilles à longueur de numéro…
    cordialement

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    1. Je trouve quand même que l'argument de Bizot ("si l’on ne vend pas cher on disparait") est bien étayé et facile à approuver. Et les vins que vous évoquez sont accessibles, ils suffit de se mettre à trois copains, d'acheter aux enchères et on passe une soirée mémorable. Allez faire un tour sur le site d'iDealWine, vous y verrez passer des merveilles à des prix élevés, mais encore possibles pour la plupart des amateurs.

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    2. Ce qui me semble faible dans l'argument, c'est qu'il mêle deux choses (le fait de monter les prix et le fait de changer de pratiques commerciales) en les rendant indissociables, ce qui me parait loin d'être évident. Le fait de changer le public visé ne me semble pas forcement lié à un changement de gamme tarifaire...
      Quant à l'accessibilité des vins que j'évoque, c'est évidemment relatif. Mais plusieurs centaines d'euros pour une bouteille de vin, je ne suis pas sur que cela soit accessible pour la plupart des amateurs, vu le salaire moyen des français...

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    3. L'idée développée par Bizot est la même que celle développée par les premiers crus de Bordeaux, lassés de voir l'essentiel des marges atterrir dans les caisses des négociants de la place de Bordeaux. En changeant de pratiques commerciales, c'est eux qui encaissent les marges. En attendant, ils construisent des chais à bouteilles, me direz-vous. C'est vrai.
      Le prix du vin… Interminable débat. Une Ferrari non plus, c'est pas donné. Un appartement de 300 m2 place des Vosges, non plus. Etc.

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    4. Et là je suis d'accord avec vous. Le problème de la hausse des prix est lié au marché et non (j'insiste mais promis c'est la dernière fois) à la peur de disparaitre.
      Quand au prix, évidemment le débat est interminable. Il faut juste s'habituer au fait que certaines bouteilles sont devenues, au même titre qu'une Ferrari, un sac Lancel ou un parfum Chanel, des produits de luxe et de ce fait sont destinées plutôt à une élite.
      cordialement

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    5. Bizot Jean-Yves17 mars 2013 à 12:32

      Il y a effectivement deux aspects dans mes propos, qui ne sont pas mélangés, mais indissociables : la gamme tarifaire et les pratiques commerciales. On ne peut pas faire l'un sans l'autre.
      Les pratiques commerciales en vigueur actuellement, et pas seulement en Bourgogne, c'est la vente directe. La commercialisation auprès de professionnels se fait quasiment sur cette base. Peu à peu, le réseau se détruit, et on perd en valorisation. Le travail effectué par le négociant, le grossite, le caviste ou l'importateur de présentation des vins, de leur promotion, son engagement sont dans les faits anihilés. Donc, je ne mélange pas les choses, je les lie. Si l'on veut mieux faire tourner nos entreprise, il faut respecter les réseaux de valorisation.
      Le deuxième aspect en Bourgogne que j'évoque dans un deuxième texte sur lpv, c'est la question de la pression foncière. D'accord avec vous, c'est le marché qui préside, mais là c'est celui du foncier. Si l'on ne récupère pas de la valorisation sur le produit vin, alors ce sont les parcelles qui changent de types de propriétaires. Ce sont aujourd'hui de grands capitaux qui arrivent. Nous ne partirons pas les poches vides, bien sûr, et je ne demande à personne de pleurer. Mais il n'en demeure pas moins que les repreneurs, côté tarif, ne se poseront pas les mêmes questions morales que nous : pas de bonne conscience, les prix grimperont. En face, il y a la clientèle et ils ont les réseaux.
      Cordialement.

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    6. Merci, Jean-Yves de cette réponse circonstanciée.
      Ce que vous dites sur le foncier se passe déjà à grande échelle à Bordeaux et il n'y a aucune raison que la Bourgogne et bientôt le Rhône échappe à cette logique.

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    7. Merci bien pour cette réponse.
      Cordialement

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  10. Bonjour,

    J'aimerais apporter un droit de réponse, mon droit de réponse en tant qu'utilisateur d'LPV.

    Je préfère rester anonyme pour des raisons évidentes de pudeur vis à vis de ce forum et de certains membres avec qui j'entretiens d'excellentes relations.

    Je tiens à répondre à "Anonyme" qui sabre Lpv.

    Cher monsieur, vous y allez un peu fort. Nul n'est parfait. Et ce forum est une source d'information non négligeable.

    En revanche, malgré une forme vindicative ( vous devez avoir vos raisons, bonne sûrement, ce n'est pas mon affaire), vos propos sur le fond ne sont pas inintéressants.

    Je m'explique:

    J'aime ce forum, parce qu'il me permet aussi de passer du temps, souvent inutilement, si j'écoute mon épouse. Certes c'est souvent une foire d'empoigne. Mais, j'avoue y prendre du plaisir à digresser, à m'amuser avec mes amis. Alors je peux comprendre votre agacement devant un espace un peu opaque où certains prennent beaucoup la parole, mais ce forum demeure un média de masse, avec ses défauts et qualités.

    En revanche, et je pense que les administrateurs d'LPV seront d'accord, il ne se veut absolument pas comme le seul forum intéressant. Il serait malhonnête de le dire et simplement faux.

    Vous citez Dégustateur.com. Tous les amateurs savent que ce site est bien plus pointu qu'LPV, surtout sur la bourgogne et les techniques oenologiques. Le public est simplement différent. lpv draine un public de masse, parfois peu avertis et enclin à discourir pour passer le temps et exister.

    Vous citez Buveursdétiquettes.fr, ce forum est aussi un autre forum extrêmement intéressants, convivial, intime, qui apporte énormément de comptes rendus pointus, d'informations souvent inattendues.

    Bref, lpv n'est absolument pas le seul média où l'on peut apprendre le vin, loin s'en faut et personne ne le dit et oserait le dire. Il reste un forum où le nombre fait parler de lui. Un peu comme les Bordeaux. Tout le monde boit du bordeaux, bien que la qualité et l'accueil des grands châteaux sont discutables. Lpv est un peu similaire. C'est un peu le Bordeaux du forum quand les autres sont plus des régions de connaisseurs et de convivialité.

    Chacun son positionnement, monsieur, et je pense que les administrateurs d'LPV, seront de mon avis, ils participent également à buveursd'étiquettes et d'autres forums comme le GJE de Mauss, car ils savent que la qualité se trouve parfois ailleurs.

    Cordialement

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  11. Y en a deux qui font du battage autour de BDE en ce moment sur la glouglousphère...
    (BDE est très respectable, mais je pense que ce forum préfèrerait une autre forme de publicité)

    Je précise que je préfère rester anonyme pour des raisons évidentes de pudeur vis à vis de ce forum et de certains membres avec qui j'entretiens d'excellentes relations. :)

    PS:Je vous laisse libre de publier ou pas cette interprêtation. J'apprécie votre blog, je profite donc de ce 2eme post chez vous pour vous le dire. Salutations

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