- Un samedi soir un peu doux,
- trois paires de potes de bonne qualité,
- une grande table dans une vaste cuisine,
- un hôte talentueux aux fourneaux,
- un menu de princes.
Secouer tout ça avec précaution. Prévoir des fleurs.
Vins
- Attaquer la soirée avec un champagne rosé 1989 Henriot en magnum. Les griottes le disputent au miel, c’est la grande émotion. Il y en a beaucoup dans ce magnum. Décidément, chaque fois que je rencontre un champagne de cette maison, ça se passe très bien. Rappeler au passage que le champagne est sans doute le vin qui vieillit le mieux.
Non, la, photo n'est pas à l'envers. L'étiquette est comme ça, à l'envers. |
- Avoir le choix entre un trévallon blanc et un autre. Choisir un blanc 2007 de la Grange des pères, que je ne connais pas (à la différence du trévallon blanc). Divine surprise. Au nez, on comprend tout de suite l'idée même du luxe et la bouche confirme, aussi tendue que grasse, l’équation de rêve. Un très grand machin qui bougeait de minute en minute, au fur et à mesure que la température du vin montait. J’ai remisé la bouteille par devers moi et, après le rouge, j’ai fini la soirée dessus. Il devait être entre 16 et 18°C sur le dernier verre, bonne idée pour laisser un grand blanc s’exprimer jusqu’au bout. On aurait pu aussi garder ce vin extraordinaire quelques années de plus.
- Le rouge était un Petite-Cocotte, le second de Chante-Cocotte, le vin de Régis Franc. Comme son grand vin, il a réussi un second de toute beauté, plus facile d’accès dans son très jeune âge et follement aromatique. C’est nouveau, ça vient de sortir et cette histoire de Chante-Cocotte va faire un tabac, c’est évident.
Les bons vins, c’est mieux.
Plus d'info sur Chante Cocotte, ici
Voilà un billet très frais, très entraînant, comme on les aime. Parler du vin, ça devrait être comme ça.
RépondreSupprimerMerci François, c'est sympa
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