Donald Trump dîne avec Charles III, un léger impair ?

 

 

Voilà donc Donald Trump reçu en grande pompe par la royauté britannique dans ses ors et ses vieilles pierres, ses palais, ses carosses. Normal.
Nos amis les Royals ont dévoilé la liste des vins et spiritueux servis à l’occasion d’un dîner de rois, justement, servi en l’honneur de l’hôte américain. La publication de cette liste est faite pour impressionner le monde des amateurs, mais pas Donald Trump.
Voyons cela :

Pol Roger Vintage 1998,
Wiston Estate Cuvée 2016 (effervescent du Sussex),
Corton-charlemagne grand cru 2018 (Bourgogne, mais de quelle maison ? Mystère),
Ridge Monte Bello 2000 (Californie)
Porto Warre’s Vintage 1945,
Cognac Hennessy Grande Champagne 1912,
Whisky Bowmore Queen’s Cask 1980
Et un cocktail pour conclure, un Transatlantic Whisky Sour (ingrédients whisky, marmelade, mousse noix de pécan, marshmallow grillé) (moi, ce cocktail me fait peur).

Mettons que la Couronne dispose d’une belle cave. C’est très bien, en phase avec les obligations inhérentes à la position. Juste une question. Donald Trump n’a-t-il pas dit qu’il ne boit pas d’alcool, n’en a jamais bu, n’en boira jamais ? Si. Alors quoi ?

 

Le grand vin de notre cher Paul Draper

 

 

J’ai trouvé cette wine list du dîner royal sur le site La Champagne de Sophie Claeys, toujours très bien informé.

Mes magnums (236) Avec un grand rosé, l'été continue

 

Commanderie de Peyrassol, Le Clos Peyrassol rosé, côtes-de-provence 2024

 

[Pourquoi lui]

Rédiger une colonne sur un vin de l’ancienne commanderie templière de Peyrassol est chaque fois l’occasion de voir surgir en foule les bons souvenirs de ce domaine grand et merveilleux. L’histoire est belle et mériterait six pages dans EnMagnum. Une autre fois. Ce clos-peyrassol est le haut de gamme du domaine (et aussi de la Provence) (avec quelques autres), il n’est mis en bouteilles que les grandes années et 2024 en est une. C’est un assemblage à parts presque égales de cinsault, de grenache et de tibouren. C’est inhabituel, donc intéressant.

 

[Avec qui, avec quoi]

Qu’on ne s’y trompe pas, l’extrême pâleur de ce vin ne signifie pas une absence de concentration, d’élégance ou de saveurs. Non. C’est un grand vin généreux, complexe, d’une belle longueur à la finale saline. C’est très bon, très flatteur. Il vaut son prix. Pour une fois.

 

[Combien et combien]

79 euros le magnum.

1 100 magnums.

 

[Ce qu’en dit le Nouveau B+D]

Large expression aromatique, élégante et fraîche, entre notes de petits fruits rouges acidulés et arômes végétaux nobles, corps plein et dense. Finale tonique. 
92

 

La photo est signée Charlotte Enfer.
Ce sujet a été publié sous une forme différente dans EnMagnum40.

Le numéro 41 sera en vente chez votre marchand de journaux dans les prochains jours. 
Voilà à quoi il ressemble, une image paisible de Vosne-Romanée, le village mythique bien vu par le photographe Leif Carlsson :

 

 

Mes magnums (235) Le père de tous les champagnes

 

[Pourquoi lui]
Laurent-Perrier, c’est un peu le père des champagnes, celui auquel on se réfère, celui qui montre le chemin à tout le monde et ce, depuis longtemps, depuis le grand Bernard de Nonancourt, propriétaire visionnaire hélas disparu. Aujourd’hui, ses deux filles ont repris l’héritage magique entourée de quelques talents indispensables dont Michel Fauconnet, mythique chef de cave qui vient enfin de recruter un successeur (pas un remplaçant, impossible). Ce garçon chanceux s’appelle Olivier Vigneron, c’est rassurant.

[Avec qui, avec quoi]
Pour en venir à bout, choisissez une paire (pas plus) de bons amis raffinés qui comprennent bien le classicisme champenois et ne s’en moquent pas. Et, après l’apéritif, ce magnum passe à table. S'il en reste.

[Combien et combien]
170 euros le magnum.
Nombre de magnums non communiqué.

[Ce qu’en dit le Nouveau B+D]
Assemblage à parts égales entre chardonnay et pinot noir, c’est un vin complexe (fleurs blanches, agrumes confits, notes beurrées), vif et crémeux en bouche. Superbe longueur et caractère savoureux, persistant.
95

La photo est signée Charlotte Enfer.
Ce sujet a été publié sous une forme différente dans EnMagnum40.

Le numéro 41 sera en vente chez votre marchand de journaux dans les prochains jours. 
Voilà à quoi il ressemble, une image paisible de Vosne-Romanée, le village mythique bien vu par le photographe Leif Carlsson :