châteauneuf-du-pape 2015
Pourquoi lui
Même si cette solitude tient pour partie à son manque de notoriété – tout le monde n’est pas Rayas, Beaucastel ou Bonneau, ce beau châteauneuf-du-pape a toute sa place dans nos cœurs. La plus connue des appellations du Rhône-sud détient un grand nombre de pépites moins célèbres. Et des belles. C’est normal, les vignerons ont un large choix dans l’assemblage et le talent a toute latitude pour s’exprimer et dans tous les sens. C’est drôlement bien.
On l’aime parce que
On l’aime comme un bon cousin de province, il nous rappelle des moments passés, on est bien, on a confiance, on se connaît, c’est bon.
Combien et combien ?
100 magnums. 95 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi ?
Quand on a du jus, il faut du jus. De la viande et qui saigne. Finement saisi, du grillé, une tombée de grenailles au beurre, de la simplicité.
Il ressemble à quoi ?
Au vin qui tombe à pic, au moment où on en voulait, à table avec ceux qu’on aime, alors qu’on n’est pas du tout d’accord avec eux, ce secret des dîners réussis.
La bonne heure du bonheur
Un dimanche à déjeuner, une grande table qui parle haut, qui rit fort, ce genre d’ambiance capable de changer un dimanche.
Le hashtag
#grenachetoheaven
Le bug
Comme souvent, qui en vend ?
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Racé, ce vin d’une grande pureté est tout en élégance et en finesse. Nez de griotte, de grillé et de fumée, finale sur les épices : une grande bouteille. 16/20
Toutes les photos de cette série Mes magnums sont signées Fabrice Leseigneur.
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #11 sous une forme différente.
Le numéro 12 est en vente chez votre marchand de journaux.
Voilà la couverture de ce numéro 12. Elle est bio.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire