Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



jeudi 3 mai 2012

Il mène 220 hectares en biodynamie


Le vignoble français change de mains. Non pas de propriétaires, ou si peu. Mais ceux qui font vivre le vignoble, élaborent le vin, dirigent les travaux dans les vignes. Cette nouvelle génération a aussi inventé ou adapté un nouveau métier. Ils exigent et obtiennent d’avoir les commandes et les moyens qui correspondent aux objectifs assignés. Ils sont des directeurs. C’est comme ça qu’on les appelle, pour ne pas les confondre avec tous les autres métiers du vin.
Lionel Lavail, interviewé ici, est un (jeune) homme de la vigne, une histoire de famille, il a appris avec son grand-père. Aujourd’hui, il dirige (donc) Cazes, un domaine historique du Roussilllon. Un domaine entièrement mené en biodynamie sur 220 hectares, une paille.
Probablement le plus grand de France à être conduit de la sorte.
Le Domaine Cazes appartient à Advini, grand groupe né de la fusion entre JeanJean, en Languedoc, et Laroche, à Chablis. Ce groupe est aussi propriétaire à Châteauneuf-du-Pape, en Provence, à Saint-Émilion… Avec une volonté qui n’est pas lettre morte. Appliquer partout une viticulture propre. Ainsi, sur les 1 500 hectares que possède Advini, la moitié est en bio ou en biodynamie, le reste est en conversion bio. Un bel effort qui mérite d’être salué.




La photo : Lionel Lavail, patron du Domaine Cazes, en Roussillon, des vignes sur la plage, la Méditerranée. Photo Mathieu Garçon

2 commentaires:

  1. C'est certain que c'est un très bel exemple d'une volonté d'être le moins impactant pour son terroir et ses vins. Mais comme il le dit, que les personnes qui regardent cette vidéo prennent bien en compte le facteur climatique qui ici dédouane de tout risque de Botrytis et de Mildiou (peut-être une attaque une fois tous les dix ans pour ce dernier). Leur gros soucis étant l'Oidium vraiment très compliqué dans ces zones mais pour lequel on possède des solutions plutôt soft pour l'environnement. Mais une fois de plus, je sais bien l'engagement du personnel que cela nécessite et leur réussite montre bien que leur équipe doit être soudée. Bravo, un exemple que beaucoup de viticulteurs de la région devraient regarder de très près. Lorsqu'on a la chance d'avoir ce genre de climats ce devrait être la piste d'amélioration à suivre.

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  2. On a là la confirmation qu'un vignoble en biodynamie ne produit pas forcément des vins plaisants et uniques... Les vinifications de ce domaine, pour l'avoir gouté ne doivent pas être très nature... Dommage d'avoir en bouteille un vin qui ressemble aux autres (qui permet d'être vendu en GD) et de conduire ses vigne en BIODYN...

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