Le blog de Nicolas de Rouyn
Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
mardi 16 décembre 2008
Un bon vieux muscadet
Le muscadet, c’est un vin de soif, vif et tranchant (quand tout va bien), un vin de mer, iodé comme la brise océanique le soir, parfait avec des huîtres. Tout ceci est vrai, tout le monde ne peut pas se tromper tout le temps comme disait à peu près Abraham Lincoln. En plus, nous l’avons découvert, c’est aussi un vin de garde. Pas tous, bien sûr. Seulement ceux qui sont fait par des gens consciencieux, comme toujours. Les vignerons du Club des ambassadeurs du muscadet avaient appointé Jean-François Piège, le chef trois-étoiles du Crillon et son complice Antoine Petrus, étoile montante de la sommellerie française, pour faire comprendre à quelques journalistes les subtilités des terroirs où pousse le melon de Bourgogne, cépage du muscadet. Le tout sur un bateau de la compagnie Yachts de Paris, toujours parfaite. Parmi une grosse vingtaine de cuvées, la moitié affichait cinq ans au moins. Notre préférence a été sans l’ombre d’une hésitation vers un somptueux 1999, cuvée l’Astrée du Domaine de la Landelle. Petits rendements (30 hl/ha), vignes de 60 ans, 12,2 °, un vin gras, complexe avec de beaux arômes confits et beaucoup d’élégance. Bientôt dix ans et il n’a rien perdu de sa vivacité. On est devant un grand vin, bravo. J’en connais qui s’amuseraient beaucoup à le servir à l’aveugle, enchantés de voir les copains se perdre en conjectures en cherchant le terroir de Bourgogne. Le plus étonnant de l’affaire est le prix de ce vin : 7,20 euros. Un prix d’autrefois.
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