L’été en remet une couche. C’est le moment de tout dire sur mes rosés de l’année.
Trois vins tranquilles dans une gamme colorielle croissante, du plus pâle au plus dark. Et un champagne.
Le plus tendre, c’est le rosé du Clos du Caillou, fin producteur de splendides châteauneuf-du-pape. Un vin épatant, à l’image du reste de la production maison, la bouteille de 75 cl est trop petite, il faut le magnum.
Un poil plus dense en couleur, voilà le rosé Rosumarinu du domaine Sant Armettu à Sartène, Corse. Lui, c’est un vin joyeux, joli fruit, de la complexité assez, bonne longueur. On peut aussi s’intéresser aux deux autres rosés de sant Armettu, Mino (entrée de gamme) et Myrtus (haut de gamme).
Enfin, tout sévère dans son rose profond, sombre, très claret, c’est Lezèr, un vin du Trentin Haut-Adige dans le nord de l’Italie, à la frontière autrichienne, une merveille produite par la star des Dolomites, Elisabetta Foradori. C’est le plus nouveau pour moi. Je connais cette étiquette depuis longtemps, jamais trouvé à Paris, jamais bu auparavant, il a fallu que je me téléporte chez un traiteur italien d’une zone commerciale de Vannes pour voir cette bouteille trôner dans les étagères. 22 euros, mettez m’en six. C’est un vin sans excès d’alcool, d’une couleur enthousiasmante, un vin profond, aromatique, d’une présence étonnante, il m’a fait penser à quelques grands clairets de bordeaux, à l’époque où on en produisait encore. En tous cas, mon préféré et gros carton chez les zamis du quartier, tous tombés dingues avec le commentaire obligé : « C’est de la grenadine pour adultes ». Pas tout à fait, mais bon.
Et il y a les autres, ceux que j’aime toujours, que j’aime encore :
-
Le
rosé de Marcel Richaud à Cairanne, si j'en trouve,
- Le Fontenille rosé, un vin du Lubéron,
- La cuvée La Chapelle du château Sainte-Roseline en Provence,
- La cuvée Grand Deffand, lubéron 2017, du château La Verrerie,
- Les Amandiers de Stéphane Usseglio,
L’un ou l’autre des rosés de Peyrassol, toujours avec plaisir,
Le champagne rosé brut nature de Drappier,
- D’autres encore, mais peu.