Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



lundi 4 août 2025

Rosé comme été (ma sélection)

 

L’été en remet une couche. C’est le moment de tout dire sur mes rosés de l’année.

Trois vins tranquilles dans une gamme colorielle croissante, du plus pâle au plus dark. Et un champagne.

 

 

Le plus tendre, c’est le rosé du Clos du Caillou, fin producteur de splendides châteauneuf-du-pape. Un vin épatant, à l’image du reste de la production maison, la bouteille de 75 cl est trop petite, il faut le magnum.

 

Un poil plus dense en couleur, voilà le rosé Rosumarinu du domaine Sant Armettu à Sartène, Corse. Lui, cest un vin joyeux, joli fruit, de la complexité assez, bonne longueur. On peut aussi sintéresser aux deux autres rosés de sant Armettu, Mino (entrée de gamme) et Myrtus (haut de gamme).

 

Enfin, tout sévère dans son rose profond, sombre, très claret, c’est Lezèr, un vin du Trentin Haut-Adige dans le nord de l’Italie, à la frontière autrichienne, une merveille produite par la star des Dolomites, Elisabetta Foradori. C’est le plus nouveau pour moi. Je connais cette étiquette depuis longtemps, jamais trouvé à Paris, jamais bu auparavant, il a fallu que je me téléporte chez un traiteur italien d’une zone commerciale de Vannes pour voir cette bouteille trôner dans les étagères. 22 euros, mettez m’en six. C’est un vin sans excès d’alcool, d’une couleur enthousiasmante, un vin profond, aromatique, d’une présence étonnante, il m’a fait penser à quelques grands clairets de bordeaux, à l’époque où on en produisait encore. En tous cas, mon préféré et gros carton chez les zamis du quartier, tous tombés dingues avec le commentaire obligé : « C’est de la grenadine pour adultes ». Pas tout à fait, mais bon.



Le quatrième vin est un effervescent, un champagne rosé haut de gamme dans toutes les acceptions du terme, c’est la Cuvée Autolyse Rosée de Le Brun de Neuville, la coop créative du Sézannais.

 

Et il y a les autres, ceux que j’aime toujours, que j’aime encore :

-       Le rosé de Marcel Richaud à Cairanne, si j'en trouve,

-       Le Fontenille rosé, un vin du Lubéron,

-       La cuvée La Chapelle du château Sainte-Roseline en Provence,

-       La cuvée Grand Deffand, lubéron 2017, du château La Verrerie,

-       Les Amandiers de Stéphane Usseglio, 

        L’un ou l’autre des rosés de Peyrassol, toujours avec plaisir,

        Le champagne rosé brut nature de Drappier,

-      D’autres encore, mais peu.