Trois vins. Trois prix. Trois provenances. C’est l’été des rouges. Pas question aujourd’hui de grands crus, de gros tarifs. On veut du léger, mais du goût. On veut des arômes, mais des surprises. En voilà.
Moins de vingt euros
Domaine Andrée, l’Envolée, IGP val-de-loire 2015.
Le cépage est le grolleau noir, ici assemblé à du grolleau gris. On n’en boit jamais du grolleau. On a tort, c’est très bon, très friand, structuré sans excès. On ne touche pas assez le grolleau. Le millésime est bien abouti, les tanins fondus, les arômes déployés, les amis ravis. Et c’est un vin rare, un vin d’Anjou, une production confidentielle et un vin bio. Il ne lui manque rien. Andrée est le prénom de la grand’mère du vigneron.
Moins de douze euros
Stéphane
Usseglio, Les Amandiers, Vin de France 2021.
On connaît la famille Usseglio qui signe des châteauneufs-du-pape de bonne
venue. Là, c’est un vin de France. Dans la plus permissive des appellations
françaises qui autorisent treize cépages, pas moins, Stéphane Usseglio en a
assemblé cinq. Grenache, clairette,
syrah, mourvèdre, classiques de l’appellation et merlot qui n’est pas autorisé, la cuvée passe donc en
Vin de France. C’est un vin aux tanins très polis, ample, goûteux, un
« petit » rouge de grand Rhône sud. Un régal.
Moins de dix euros
Château de Montfrin, Montfrin-La Tour, IGP coteaux-du-gard 2021.
Le grand domaine du château de Montfrin produit toutes sortes de vins dignes d’un intérêt renouvelé et des huiles d’olive de grande qualité. Ce La-Tour est une entrée de gamme très bien élaborée, un joli jus d’une belle fraîcheur. Un assemblage syrah-grenache classique de la région, amusé par une touche de cabernet-sauvignon. Le vigneron est créatif. On veille à l’ouvrir deux heures avant de passer à table et on s’intéresse aussi au rosé de la même gamme. Et à ce prix-là, tu te dis que personne ne te prend pour un pigeon, c’est agréable.
D’ici la fin de l’été, nous en verrons d’autres sur ce blog.
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