Est-ce important ? Qu’est-ce qui compte ?
Autrefois,
Angélus s’appelait Château Angélus. Puis, Hubert de Boüard avait défait le mot Château.
Angélus, donc. Même si la mention Château Angélus était conservée dans l’illustration
iconique qui entourait la cloche d’or, chère au marché asiatique qui avait
baptisé Angélus Golden Bell.
Stéphanie de Boüard-Rivoal, la fille d’Hubert en charge des affaires du domaine
depuis dix ans, en a décidé autrement et revient à l’ancienne dénomination.
Bon.
Tout ceci au bénéfice d’un habillage particulier pour le millésime 2022, assez singulier lui aussi, très, très épuré, quasi cosmique. Ainsi, trois hectares de merlot viennent compléter l’assemblage. C’est donc un peu plus qu’un simple mouvement d’habillage, c’est un changement de style qui s’opère avec ce millésime.
Moi, ce qui me plaît bien chez Stéphanie, c’est qu’elle est gonflée, qu’elle trace sa route, elle n’hésite jamais longtemps, elle y va, elle fonce. C’est le sens de l’histoire, je suppose.
Et voilà la nouvelle bouteille pour le millésime 2022 :