Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



lundi 20 juin 2011

Une parenthèse entre Charles et Piper


Dîner au-dessus de la rivière et de la ville, dimanche soir.
Le format : dix personnes assises en rond (autour d’une table, pas par terre).
Le décor : la terrasse du Saint-James à Bouliac, en balcon sur la grande ville.
On a bu : piper 04, charles « Blanc des millénaires » 95, piper « Rare » 88, charles rosé, et une bouteille-mystère. Pas l’ombre d’une faute de goût. Et, toujours dans les altitudes extrêmes, le fabuleux Blanc des millénaires, le champagne le moins connu du monde. Et le meilleur.
L’ambiance : dix à table, pour passer une soirée exquise, c’est mieux que 400. Conversation générale ou apartés, c’est comme on veut et on peut toujours quitter les uns pour revenir à l’autre, confortable. Nous étions réunis autour de Régis Camus, l’over-médaillé chef de caves de Charles Heidsieck et Piper-Heidsieck avec un menu fait (par Alexandra Rendall) pour porter les champagnes de la maison. Une réussite totale, un dîner reposant et, à la fin, on s’est bien marrés.
Le hic : pas de hic avec Charles Heidsieck (lire cette ligne à voix haute, slammer que tu es)
Le plus : un journaliste allemand avait apporté une très vieille bouteille de Charles, un brut sans année, avec une étiquette que je ne connaissais pas. À la lecture des hiéroglyphes gravés dans le verre du cul de la bouteille, Régis a opté pour quelque chose du début des années 60, l'expérience en lieu et place de carbone 14. Bien sûr, c’était bon et très évolué, le sujet n’est pas là. Vous imaginez un journaliste français arriver avec une bouteille épatante à un dîner de presse à la seule fin de faire partager une émotion ? Que ce journaliste allemand dont je n'ai pas réussi à retenir le nom soit ici publiquement remercié pour la beauté du geste, cette classe. Gracias, hombre (désolé, je ne parle pas allemand).
Ce soir : le dîner de Bernard Magrez, ce vieil homme en colère que j’aime beaucoup. Mais, d’ici là, je vais aller rigoler avec Hervé Bizeul, un jeune homme en colère que j’aime beaucoup aussi. Ya pas que les vieux.

La photo : cette bouteille-mystère de Charles Heidsieck, supposée nous arriver tout droit des sixties. Photo moi.

3 commentaires:

  1. Finalement, c'est Boris Meskow, le journaliste allemand. Boris est grand.

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  2. Michel nous a fait très régulièrement ce type de surprise au GJE ainsi que Poussier, Perrin, et mes potes romanéens.

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  3. Il a un site, ce Boris Meskow, l'amoureux du champagne. Ça s'appelle Sparkling on line et c'est en allemand. Le lien dans la colonne de droite, rubrique "tous ceux que j'aime".

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