Un dîner chez Bernard Magrez, le multi-propriétaire du vignoble mondial.
Le format : 150 personnes assises par table de dix ou douze.
Le décor : les jolies tables dans l’orangerie du château Pape-Clément, à Pessac.
On a bu : clémentin blanc 09, fombrauge 08, pape-clément 07. Chez Bernard Magrez, on croit aux vertus des jeunes. C’est bien.
L’ambiance : tous les métiers emmêlés, on n’a pas l’habitude. À ma table, deux cavistes, dont un en Suisse, disent la réalité de leurs marchés, et de leurs affaires, les difficultés. C’est instructif, et ça nous rapproche de la vraie vie. Pas si mal. À ma gauche, Élizabeth de Meurville râlait (what else ?).
Le hic : j’aurais bien croisé un millésime joliment amorti. Pour une béatification, il faut un historique complet, un CV détaillé.
Le plus : Bernard Magrez supporte les musiciens classiques. Ce soir, le stradivarius étant en concert, c’est un très jeune pianiste qui a donné un récital époustouflant d’une vingtaine de minutes. Et le plus du plus, c’est la tête enchantée de BM écoutant le pianiste. Il y avait de l’émerveillement chez cet homme qu’on croirait pourtant revenu de tout.
Ce soir : dîner à Margaux, au château Marquis de Terme. Il y aura tous les copains et mon ami Daniel Benharros, celui qui m’a ouvert les portes du mondovino.
La photo : le château Pape-Clément, la façade. Photo D.R.
on vous sent si détacher de toutes ces mesquineries, que c'en est beau comme l'antique! quelle chance d'être parisien
RépondreSupprimerMais un VIEUX millésime "Bernard Magrez", ça existe ? On n'est pas descendu + bas que 2003 à la Bouteille Blanche....
RépondreSupprimerBernard Magrez est propriétaire de Pape-Clément depuis près de 35 ans, sauf erreur de ma part.
RépondreSupprimerLe pianiste c'est Aurélien Pontier, un artiste éblouissant que j'ai entendu avec le violoniste au stradivarius à Paris récemment.
RépondreSupprimerMerci de cette précision
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