Le blog de Nicolas de Rouyn
Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
dimanche 19 juin 2011
Un dîner chic dans les Graves
Au château Bouscaut, c’est le dîner d’ouverture de Vinexpo traditionnellement tenu dans l’un des seize crus classés de Pessac-Léognan.
Le format : 400 personnes assises par table de douze.
Le décor : une tente immense plantée sur la pelouse avec vue sur ce château ravissant, un endroit enviable.
On a bu : carbonnieux 07 et chevalier 05 en blanc. Le premier plus tendu, l’autre, plus suave. Et en rouge, chevalier 81 au bout de ses âges, bouscaut 85 en impériale et encore bien présent, haut-bailly 98 merveilleux, une note très pomerol dans son charme. Apothéose au dessert avec un jeune climens sublime.
L’ambiance : les discours en deux langues, ce qui hache singulièrement le propos, des serveurs-veuses qui courent partout tout le temps, un brouhaha qui empêchait de parler avec son vis-à-vis à table. C’est ballot, les miens, c’était deux Américains, Robert Wilmers, propriétaire de Haut-Bailly et Bill Harlan, t’as envie de crier « vos gueules, les mouettes », une icône comme Harlan, c’est pas tous les jours. Mais bon, y avait Véronique, la jolie dame de Haut-Bailly à côté de moi qui m’a raconté plein de trucs dingues sur le système bordelais, mais j’ai promis de rien dire, pfff.
Le hic : j’étais à une table d’au moins six nationalités, donc totalement inaudible.
Le plus : yquem et climens dans la même journée, c’est un avant-goût de paradis.
Demain : dîner Charles Heidsieck au Saint-James. J’aime tout chez Charles.
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Un parfait exemple de collusion entre les journalistes et les propriétés de Bordeaux....D'autant qu'un autre diner avait lieu à Haut Brion où vos copains de la RVF (que je respecte) étaient présents. On voit bien que la presse est de moins en moins indépendante et ne recherche pas cette indépendance. Dommage ! Il serait plus sérieux pour les propriétaires d'organiser des dégustations dignes de ce nom sans forcément rincer tout le monde par des dîners. Pour ma part je n'y participe pas car je veux garder mon indépendance....
RépondreSupprimerJe ne critique pas le fait que vous participiez à cela, mais je m'inquiète juste de l'indépendance dans le monde du vin.
Cordialement
Ambroise Chambertin ( au fait mon nom n'est pas Musigny !!! ni Whatsyourname comme gentiment écrit sur le blog de Mr Mauss :-)
Ambroise, vous me peinez avec votre pseudo à deux balles;
RépondreSupprimerPas emballé du tout par la bouteille de Haut-Bailly 98 récemment bue dans notre horizontale (50 crus dégustés).
RépondreSupprimerTrop d'élevage, d'extraction, de la chaleur, nul caractère fumé distinctif.
Mauvaise bouteille ?
Peut-être, Laurent. Vous êtes un dégustateur émérite quand je ne suis qu'un amateur chanceux. C'est peut-être ça, aussi ?
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerLe contexte, la variabilité d'une bouteille à l'autre ...
C'est cet indéterminisme qui rend le vin passionnant. Non ?
Mr De Rouyn,
RépondreSupprimerIl n'y avait rien de personnel là dedans. Je constate juste que la presse si elle veut juger correctement doit être indépendante. Pour moi les dégustations du GJE sont un parfait exemple de ce qui se fait de mieux.
Je ne vous interdit pas d'y aller, bien au contraire ! Vous êtes totalement libre !!!
M. Chambertin, vous croyez vraiment que la presse n'est pas indépendante parce que les journalistes vont dîner chez tel ou tel ? C'est un fantasme. Ou une entreprise de démolition. Dans les deux cas, c'est une erreur.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec vous la dessus et je pense que chez Bettane&Dessauve vous êtes dans une ligne franche et intellectuellement irréprochable. Mais en mettent en avant ces fameux diners où les choses se disent mais que personne ne publient ce n'est pas rendre honneur au monde du vin.
RépondreSupprimerQuant à mon pseudo à deux balles, je vous rappelle au passage une de vos phrases chez l'excellent Mr Mauss : "L'anonymat n'est pas très gênant, c'est l'injure qui n'est pas acceptable. Notre liberté est de ne pas publier".
Chose avec laquelle je suis entièrement d'accord mais qu'il faut appliquer ! Encore une fois ce n'est pas vous qui êtes visé mais les journalistes du monde du vin qui se répandent dans la volonté d'être unique. Moi mon seul intérêt c'est de comprendre, connaître et analyser la philosophie et les volontés des vignerons. Tout comme vous !