Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 2 novembre 2011

Robert Parker et les indignés en chewing-gum


Voilà que Parker met le feu à une blogosphère bien sourcilleuse, carrément susceptible. Il a déclaré : « Il y a deux écoles dans la critique ou la littérature vineuse. Les professionnels payés qui sont habituellement indépendants et bien formés. Les blogueurs qui offrent leur avis gratuitement, et qui, pour la plupart, manquent de sérieux et de professionnalisme. »
Bon. Et alors ? On ne le savait pas déjà ? Quelle ligne jaune a-t-il passé avec ses lieux communs ? De quel crime de lèse-majesté se rend-il coupable ? Robert Parker tousse et tout le monde s’enrhume ? Qu’ils sont ridicules, ces indignés de circonstance. Nous savons tous, vous, eux, moi, que le professionnel est d’ordinaire plutôt compétent et plutôt honnête. Et le blogueur, plutôt approximatif et plutôt honnête. Pas tous, pas tout le temps, mais comme dirait la chère vieille branche de Monkton « la plupart manquent de sérieux et de professionnalisme ». Tu parles d’une info. Il aurait pu être plus sévère, dire que beaucoup racontent n’importe quoi sur les vins, au gré de l’humeur du jour ou de la position du vigneron (la prime à l’inconnu forcément méritant) ou du vin (l’introuvable est mieux), il aurait pu ajouter que certains sombrent dans un copinage mal joué, pour de pauvres raisons. Mais ça se voit si bien qu’il est trop facile de ne tenir aucun compte de l’avis de ceux-ci. Une jolie vigneronne cent fois en couverture du même magazine, t’as vite compris, non ? Pour les blogueurs, c’est pareil. À un détail près, il y a beaucoup plus de blogueurs aujourd’hui que de journalistes professionnels, et beaucoup de journalistes sont peu ou prou blogueurs à leur tour, avec des bonheurs divers. Prendre sa revanche sur des rédac-chefs gonflants ne garantit pas un blog de qualité. Sur ton blog, pépère, ya pas de secrétaire de rédaction pour faire le boulot à ta place.
Le problème posé est celui de l’expertise. Qui dit qu’il peut et qui ne peut pas ? Les plus radicaux veulent faire tomber les savants, fidèles en cela à leurs origines idéologiques. Ces nouveaux Khmers du gros rouge prônent bêtement le droit de chacun à avoir son propre goût. Comme si ce droit était refusé à quelqu’un. Tous les grands dégustateurs disent à raison que le meilleur vin du monde, c’est celui que vous préférez. Le public, lui, est plutôt content de trouver ici et/ou là de quoi répondre à ses légitimes interrogations. Et n’a pas du tout envie de faire tomber les « maîtres ». Depuis la Grèce (l’antique, pas celle du jour, au secours), on sait l’intérêt du « maître ». La formule éculée, le ni-ni foudroyant, n’engendre que des barbaries. Avec le maître, on progresse (avec le dieu, on régresse, d’accord). En même temps, c’est la gloire d’internet de tout rendre possible. Et c’est la galère de l’internaute peu attentif.
On voit bien sur le Net qui est… net et qui ne l’est pas. On voit surgir soudain des billets enthousiastes pour des gens peu enthousiasmants ou, en tout cas, qui ne méritent pas d’être conviés à pareille fête. Et on voit des blogs, la kalachnikov en bandoulière, qui tirent sur tout ce qui bouge, surtout si ceux qui bougent sont riches et Bordelais ou talentueux et Bordelais ou audacieux et Bordelais. On voit ici et là, à fleur de souris, des outrances et des complaisances. On voit des gens qui « détestent » le cabernet-sauvignon. Ils l’écrivent, si, si. D’autres, c’est le gamay ou le merlot, va savoir, il en viendra bientôt pour se plaindre du zweigelt ou du primitivo, du lagrein ou du furmint. Le genre de déclaration qui me laisse songeur, le superlatif agressif et risible, le creux en système de pensée, le côté enfin-j’ose, faut être un peu bizarre pour dire des trucs pareils. On voit des imbéciles heureux à tendance messianique se prendre d’affection pour de tristes pinards, en devenir les hérauts, prêts à pourfendre l’avis contraire. Le Net, ses facilités, permet à qui veut de se croire (au moins quelques instants) l’égal des meilleurs, des maîtres. Et singer ce qu’hier il fustigeait. Nous assommer avec de doctes fiches de dégustation, tout droit sorties du Pipotron du Chateau Loisel, faire tomber les notes avec la dernière sévérité, le tout dans un français de bac à sable, et ne supporter aucune critique de leur « travail ».
Une ambiance stalinienne, étrangement entretenue par le mythe du fameux quart d’heure de célébrité d’Andy Warhol, tombe sur la blogosphère ? Non, ces gens ont très peu d’audience, faut-il le rappeler ? Et quelques-uns résistent et font un travail formidable pour aider un public un peu perdu et très curieux de commentaires lisibles et utiles. Lisez Miss Glou Glou, quand elle parle de vins, elle donne envie d’en boire. Déjà, c’est énorme. Et, donc, nous voilà dans le propos de Robert P. « La plupart », pas tous. Pas de quoi fouetter un chat, les gars. Pas de quoi le jeter aux chiens, non plus. N’oublions jamais que Parker a sorti de la misère les plus beaux vins de Bordeaux dès 1982, grâce à Michel Bettane, comme chacun sait. Et, plus récemment, dito avec l’élite du Rhône. La blogosphère a sorti du trou un certain Olivier B. C’est bien, c’est généreux, bel élan et belle réussite, mais ce n’est pas tout à fait la même chose.

La photo : trouvée sur le site TumblR de mon blog chouchou A girl called Georges

40 commentaires:

  1. Lire cela depuis Hong Kong où on se moque des blogs et de Parker comme d'ailleurs du GJE, histoire de donner tout son temps disponible à bien boire, rire, échanger, discuter, bref : vivre !
    Y a pas à dire : pour relativiser notre petit monde, rien ne vaut de sortir de l'hexagone.

    Bravo pour ce coup de gueule qui me met de toute bonne humeur pour une belle soirée italienne !
    Baci !

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  2. Embrasse-les tous, François. Moi, je reste à Paris pour garder le magasin, comme on dit dans le Sentier.

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  3. Quel plaisir à lire ce billet Nicolas! On s'en resservirait! Vivement la prochaine.

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  4. C'est de la cuisine interne tout ça , non ?
    Parker, Bettane, et ceux que vous ne citez pas, ne s'adressent qu'à une toute petite partie des buveurs de vins, me semble-t-il. Ceux qui se parlent entre eux, de vins, voir pire, ceux qui se parlent entre eux de ceux qui parlent de vins.

    Et sinon, petite question personnelle, pourquoi serait-il interdit ou non recommandé d'affirmer ne pas aimer le cabernet-sauvignon ? Ca me gène ce passage dans votre texte parce que sincèrement je n'aime pas le cabernet-sauvignon et je l'ai écrit ! Vous pensez que j'ai fait dans le genre : "les cons ça osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait" ?

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  5. @ShowViniste : mais qui s'adresse au plus grand nombre des buveurs de vin ? Et, d'ailleurs, dans le contexte français, comment faire ?
    Pour le goût — ou son absence — d'un cépage, je persiste. Le cépage n'a rien à voir, mais le terroir un peu plus, et encore. Le vigneron est celui qui compte pour le goût du vin. Il y a un monde entre les cab-sauv d'un Dürrbach à Trévallon et ceux d'un Tesseron à Pontet-Canet. Vous noterez que ce ne sont jamais des vins mono-cépages. Alors, dire "je n'aime pas le cab-sauv", moi je ne comprends même pas de quoi on parle.

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  6. Qui s'adresse au plus grand nombre des buveurs de vin : la GD certainement et chaque producteur (au sens large) sur et dans chacune de ses bouteilles. Le reste n'est que commentaire.
    Pour le cab-sauv, c'est malin, je vais devoir m'y remettre !

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  7. @ShowViniste : comme dans toute activité humaine !
    Pour se remettre au cab-sauv, c'est facile : fermer les yeux, avaler une grande lampée. Au début, ça fait bizarre, après on on adore.
    ;-)

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  8. J'aime bien cet article mais j'imagine qu'il y a aussi un certain nombre de soi-disant journalistes reconnus, patentés etc......... qui écrivent autant d'inepties que des blogueurs amateurs. Il n'y a qu'à lire les divers propos relatifs à différentes chapelles

    Comme beaucoup de passionnés j'ai lu et relu mon Parker pendant des années, et mon Petit B&D à chaque printemps, et puis je m'en lasse. Le consensuel prenant le pas sur la critique; il y a des blogs bien écrits, ouverts et ne fustigeant pas systématiquement les vins que leurs auteurs n'aiment pas. Merci à ceux-là, quant à la majorité des blogs, j'ai toujours pensé que cela relevait plus d'un traitement psychologique que d'une réelle passion pour la culture du vin et le plaisir du bien-boire.
    Lorsque l'on me demande quel est le meilleur tableau, j'ai toujours répondu celui que vous aimez !
    A votre santé

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  9. @Claude : bien sûr, il y a autant de journalistes stupides que de blogueurs incompétents. C'est ce que je disais, il y a juste moins de journalistes vins que de blogueurs. En France, on est une petite trentaine vraiment actifs. Il y aurait 600 blogs…

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  10. Sept milliards d'individus, ça suffit pas

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  11. Je vais encore faire mon petit comment' en marge du coeur du propos mais, selon Jacqueline de Romilly, "la Grèce [l'antique bien sûr] lutte toujours contre l'asservissement à un maître"...
    J.

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  12. J'vous l'dis, le blogueur est approximatif.
    En même temps, je ne suis pas sûr que la chère Jacqueline ait raison à ce point, il est un peu tard pour rentrer dans le détail, mais le maître me semble bien la base de l'éducation héllène.

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  13. Me voilà peut-être au coeur du propos de ce post. Il y a le maître qui maîtrise les gens: celui-là la Grèce antique n'en veut pas. Et celui qui maîtrise une discipline et là, même la chère Jacqueline prétend au titre...
    J.

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  14. Votre "un peu tard" tend à la démesure; simple préjugé d'éducation
    Puis parler de maîtres quand il s'agit de prescripteurs plus ou moins appréciés en fonction de leur faculté à faire vendre un produit ... on touche à l'abus

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  15. La réponse à votre commentaire se trouve juste au-dessus.
    Pour l'heure qu'il est, foutez-moi la paix, on a pas tous la même somme de taf quotidien. Si moi, je trouve qu'il est tard, vous allez pas me parler de "préjugé d'éducation". On rêve, là.

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  16. Les rêves d'une défunte et brillante universitaire, c'est un détail qui compte encore sa somme de taf

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  17. C'est plus un troll, c'est un roquet

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  18. Merci Nicolas, pour la citation!
    J'ai bu un Htes côtes de Nuits, domaine Jean Marc Millot 2003. Je ne saurais rien dire d'autre que : ça m'a plu.
    Toi aussi quand tu parles du vin tu donnes envie d'en boire!

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  19. Alors, buvons puisque c'est la fin du monde !

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  20. Héllène et les garçons pfff!

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  21. Un article qui soulève un bon nombre de questions.
    Tout d'abord, quel est le poids réel d'un Parker qui, entre parenthèses, est un homme affable, drôle et un redoutable dégustateur...Franchement, 90% de la population qui boit du vin ne connaissent même pas son existence et sont plus influencés par un catalogue d'une FAV de la grande distribution. Et puis, y a ceux, et je rejoins l'avis de M. Chibani qui se sont lassés des guides et des articles revenant chaque année et mettant en avant toujours les mêmes vins....Donc
    2ème soucis : c'est le journaliste qui est "habituellement indépendant " ..arf on m'aurait menti, il existerait des journalistes qui visiblement ne le seraient pas ???? Ben moi je trouve ça plus grave qu'un bloggeur qui écrit mal ou ne donne pas envie de boire (je cite..). Ca s'appelle de la déontologie et malheureusement quand je vois un grand crtique repartir le coffre plein de caisses et que le propriétaire, à la question : "mais il paye son vin?" répond "ben c'est le jeu...", et bien je me pose des questions sur l'indépendance de certains....
    3ème problème : comment fait-on la différence entre un journaliste et un bloggeur??? Vous parlez d'approximation....mais quand je lis les blogs d'Olif ou de Rapiteau, je découvre des articles bien plus précis que dans la presse, teintés d'humour (jurassien ou vendéeen....) et dans un français, le plus souvent, parfait. Je crois que le grand succès des blogs démontre un manque d'information du "consommateur amateur".

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  22. Très intéressant, Jojo. Et je suis pas loin de partager votre avis. Le dégustateur qui ouvre son coffre, c'est devenu une caricature. Pour le reste, d'accord avec la bonne tenue de certains blogs, oui, même Olif quand il s'occupe de vins et pas de Michel Bettane, il écrit plutôt juste et plutôt bien. Et je crois que vous êtes dans le vrai quand vous dites : "le grand succès des blogs démontre un manque d'information du consommateur amateur". Et j'ai bien peur que vous ayez encore raison quand vous laissez entendre une perte de crédibilité des journalistes…

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  23. Merde alors...Jojo et Nico presque d'accord...on aura tout vu!!

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  24. Comme quoi… ya que des préjugés, hein.

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  25. Jojo et Nico sont dans une galère, etc...

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  26. Le mythe du journaliste qui fait remplir son coffre de voiture montre bien le niveau de naïveté de certains : à croire à de telles rumeurs (je connais quelqu'un qui connait quelqu'un dont le beau frère, vigneron, a rempli le coffre d'un tel..., un tel n'ayant parfois même pas le permis de conduire...) montre bien le niveau de celui qui les répands.

    D'abord, les journalistes ne circulent plus en voiture de vignoble en vignoble, ou, au maximum, en voiture de location avant de reprendre l'avion ou le train; ensuite, les coffres sont bien petits pour les remplir de tous les vins dégustés; enfin, dans bien des cas, se voir remplir son coffre de vins sans intérêt reste un idéal fort limité, voire une malédiction bien difficile à refuser...

    Le problème des journalistes est plutôt d'arriver à se débarrasser de tous les échantillons qu'il reçoivent, de tous ces vins sans grand intérêt pour quelqu'un qui aime le vin et en a plein sa cave, nombre d'entre eux finissant chez la concierge ou chez les amis qui parfois eux aussi en ont marre... A déguster toute la journée, on boit moins et ce que l'on aime vraiment et ça, on vous l'offre rarement...

    Quand aux cadeaux de fin d'année, pour ma part, ceux que j'ai reçu lorsque j'écrivais se comptent sur les doigts des deux mains en dix ans de carrière. Peut-être n'étais je pas assez important...

    Le vrai problème est que sous ce déluge d'information, plus rien n'a vraiment de valeur et que ni les journaux, ni les blogs ne sont vraiment désormais prescripteurs au point de déclencher une ruée vers les vignerons, ce qui était le cas dans les années 80.

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  27. Mon cher Hervé, merci de ce témoignage qui a l'avantage d'être à deux facettes, l'ex-journaliste et le vigneron. Pour donner un exemple des cadeaux de fin d'année, je voudrais citer un très célèbre vin dont la propriétaire envoie une caisse de trois bouteilles d'un assortiment de sa production à Michel Bettane, tous les ans. Thierry Desseauve reçoit une carte de vœux signée de sa main et moi, un mail. Pas de quoi se goberger comme le croient les esprits simples. Il arrive que tel ou tel vigneron envoie une caisse de six à Noël, c'est rare, si tu les comptais sur les doigts des deux mains, moi c'est sur les doigts d'une main. Et encore.
    Pour l'impact des journaux, je tiens à préciser qu'une colonne sur un vin signée de Michel et Thierry dans un grand magazine provoquent un mail de remerciement du vigneron tellement il est content d'avoir vendu dix ou vingt caisses dans le week-end. Donc, ça, ça marche fort. Vrai aussi dans un quotidien que je connais bien. Pour les blogs, je ne sais pas. Un site internet m'a dit un jour qu'il avait reçu des commandes avec mention de mon blog. C'est un mec, une fois. Pour le reste, soyons extrêmement humble.

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  28. Si j'ose me permettre, j’émettrai l'idée que certains journalistes spécialistes du monde viticole écrivent de manière moins absconde et emploient un peu plus -si possible- les notions de plaisir et de convivialité.
    Certains blogs, très peu, ont au moins l’intérêt de faire passer la passion et le plaisir; c'est un léger avantage, tel ce blog

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  29. @Claude : merci du compliment. Mais ce blog n'est pas le seul, allez faire un tour dans la colonne de droite de cette page, rubrique "tous ceux que j'aime", cliquez sur Le bout de ma langue ou Miss Glou Glou ou Rouge, blanc, bulle. Voyez les blogs de Jacques Perrin, du Grand jury européen ou de Hervé Bizeul, vous serez comblés. Et si, à mon tour, je peux me permettre, le féminin de "abscons" est "absconse". Merci d'être venu.

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  30. Ben dis donc, quelle "affaire" disait ma grand mère qui ne buvait que de la bière. C'est toujours pas fini la guéguerre entre les "Horaces" et les "Curiaces" ? Et j'oubliais les "Con....ses", il y en a aussi.... L'abscons comme la Lune (Blanche et Rousse, toutes deux sont délicieuses...) de service.

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  31. Ah, voilà Christian qui se promène. Épatant. Allez voir son blog, c'est intéressant (colonne de droite, rubrique "tous ceux que j'aime", Littinéraires Viniques).

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  32. Cette polémique, si je ne m'abuse, c'est moi qui l'ai lancée sur mon blog le 30 octobre. Je suis donc l'indigné en chewing gum? Pas très flatteur, Nicolas.
    Aujourd'hui, alors que l'indépendance si fortement revendiquée pra M. Parker est plus que remise en question par l'affaire du Jumillagate et de Pancho Campo, je pense que j'ai eu raison de publier ce texte. Les gens qui sont au Wine Future en parleront-ils? S'indigneront-ils, eux?

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  33. Le côté "vertu offensée" est pathétique, c'est ce qui a déclenché mon indignation ;-)
    Et il n'est pas pensable que Parker soit l'instigateur des piteuses tartouilles de la paire Miller - Campo. Il y a eu d'autres exemples par le passé, notamment à Bordeaux. Ne faisons pas peser sur la réputation de Parker des agissements qu'il condamne. Michel Bettane sera (est) au Wine Future. Je lui poserai la question dès jeudi au Davos du vin où je le retrouve.

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  34. Bordeaux? Vous oubliez l'affaire Agostini, où Parker a été condamné pour diffamation en 2008. Les deux parties ont transigé par la suite, mais les accusations de son ancienne collaboratrice en ce qui concerne ses réseaux d'influence et ses relations avec le trade (en contradiction avec ce qu'il annonce) n'ont jamais été levées. Et le livre d'Agostini, Anatomie d'un Mythe, n'a pas été retiré de la vente, malgré la demande d'interdiction en référé de la part d'Alain Reynaud, producteur ami de Parker (lui qui dit ne pas devoir en avoir). Pour plus d'info, voir ici: http://www.cepdivin.org/actu/parutions/agostini.html

    Je ne sais pas ce qui est "pensable" ou "pas pensable", mais qu'il soit dupe ou acteur de ce que vous qualifiez de "tartouilles de Campo et Miller" (moi, je ne vois rien à reprocher à Campo, qui ne fait que jouer son rôle d'impresario, il n'est pas journaliste), Parker les avalise quand les notes qui sont dans son guide ne sont que le reflet des dégustations payées où Mr Miller a été, et pas des autres. Si le choix des DO espagnoles qui y figureront demain est dicté par l'argent, si la DO Madrid en est absente faute d'avoir eu la trésorerie nécessaire, comme le montre un des documents publiés, cela n'est pas acceptable. L'accepteriez-vous chez Bettane et Desseauve? Je ne le crois pas.
    Et la vertu offensée, ce n'est pas tant la mienne que celle du grand Gourou qui nous dit ce que nous devrions faire et ne le fait pas, ou le laisse faire en son nom.
    Maintenant, le chewing gum vous salue bien et se gardera bien dorénavant de venir ajouter son pathos sur votre blog, M. De Rouyn. Vous avez du talent, je vois l'ai déjà dit, mais vous le mettez mal à profit, parfois, et Dieu que vous choisissez mal vos cibles.

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  35. Et pan.
    Je me fais encore engueuler preuves à l'appui.
    Et je perds un lecteur.
    Sunday, bloody sunday.
    La prochaine fois, je crierai "haro sur le parker" avec Hervé Lalau et tous ses copains, comme ça ils viendront tous lire mon blog. Ça fera des clics.

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  36. Cher Bon Vivant, heureusement que je ne lis pas que votre blog, cela s’appellerait avoir des œillères. !

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  37. Je ne sais pas très bien ce que je dois en conclure… Mais vous avez raison, cher Claude, il faut ouvrir son esprit, oui, oui, oui

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