Chairman Mao sur une étiquette, c’est un peu comme si un producteur ukrainien mettait Staline sur les siennes. Émotion mondialisée, cris et chuchotements, scandales. La Chine, pays de tous les possibles, empire de l’ambiguïté, n’a rompu avec rien et surtout pas avec le souvenir de Mao Ze Dong. Pour balayer devant sa porte, la Chine s’est payée la Bande des quatre, qui a réglé une addition stratosphérique. Mao, lui et à la différence de Staline, conserve une image à peu près intacte dans la population chinoise. Nous-mêmes n’avons nous pas affiché sur nos murs et nos étagères statuettes et posters ? Un temps que les moins de vingt ans, etc. Eux, ils continuent, mais avec le Che, autre tortionnaire cynique.
Verra-t-on ces bouteilles arriver un jour dans les rayons des hypers ? Ce n’est pas exclu. Est-ce bon à boire ? Je n’en sais rien, j’en doute un peu et ça ne m’intéresse pas tellement.
En ce dimanche premier de juillet, je lève mon verre de champagne-campari dans le soleil à la santé du Vinocamp Champagne, je n'y ai pas été, pourtant j'aime bien les Vinocamps, et je m’apprête à partir à Pomerol. C’est autre chose que cette nostalgie étrange.
À la santé du Vinocamp Champagne
En Italie, on a Mussolini dans le même genre. C'est pas mal non plus...
RépondreSupprimerhttp://dumorgondanslesveines.20minutes-blogs.fr/archive/2011/03/09/trinquer-avec-mussolini.html
En France, on a De Gaulle sur les bouteilles de Drappier, mais ce n'est pas le même "genre"
SupprimerAh non, c'est pas pareil, c'est sûr.
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