Tout le monde connaît l’ombrageux Hervé Bizeul, l’homme à la dent dure et aux smileys opportuns, le blogueur passionné-passionnant, le viticulteur aux convictions hors-modes et qui ne craint pas le débat. Après sept vies antérieures, il a créé le Clos des Fées, un vignoble en Roussillon qui n’a pas tardé à apparaître en pleine lumière. L’ex-tout (sommelier, journaliste, restaurateur, …) a vite fait de prouver quelques aptitudes bien réelles dans la conduite d’un vignoble et son succès. La création de la-petite-sibérie, l’inconnu à 200 euros, a fait un tabac.
2 500 bouteilles sont vendues chaque année. Le reste de sa production est à l’avenant. Clos-des-fées vieilles-vignes, les-sorcières ou Walden, l’huile d’olive, tout est bien, tout est généreux, tout marche. L’affaire tourne rond. Aujourd’hui, Bizeul ouvre le capital du Clos des Fées. Pourquoi ? D’abord, pour tester son pouvoir de séduction auprès de quelques investisseurs (Bizeul aime qu’on l’aime, comme tout le monde). Ensuite, l’évaluation établie par un expert lui donne une photo intéressante du travail accompli en peu d’années, son domaine est valorisé autour de 7 millions d’euros, si j’ai bien tout lu. Clap-clap-clap, c’est du beau boulot. Enfin, parce qu’il est un garçon ambitieux. Deux fois. Une fois pour son domaine, une fois pour sa région. Pour son domaine, il a besoin de sous pour construire un nouveau chai et un caveau (il dit show-room, c’est drôle), pour acquérir des parcelles, pour donner un élan nouveau à son projet. Pour sa région, il veut des grands crus comme dans les régions viticoles françaises majeures. La-petite-sibérie, en voilà un grand cru du Sud. Il faut lui donner encore plus d’exposition.
C’est clair, son affaire a un potentiel de développement très intéressant. Aujourd’hui, il met sur le marché 1 500 actions à 1 000 euros pièce, avec un minimum d’achat de cinq actions. Il paraît assez évident qu’un certain nombre de passionnés de ses vins vont se jeter sur l’occasion de mettre un pied dans les secrets de Bizeul. J’ai bien envie d’en être. Si vous aussi, envoyez un mail à actionnaire@closdesfees.com
La photo : Hervé Bizeul de dos contemplant le cirque de Vingrau, tel Napoléon au soir d’Austerlitz, photographié par Mathieu Garçon. Cliquez sur la photo. En grand, elle vaut le coup d’œil, c’est beau le Roussillon.
Prochainement, les actions de la Gramière seront également mis sur le marché!
RépondreSupprimer@Amy : nous en parlerons sur ce blog. Envoie-moi des éléments.
RépondreSupprimerLa photo est tout simplement sublime...
RépondreSupprimerFrançois
Mouaif... Walden est un bon coup commercial... Pour ce qui est du produit... C'est un peu une carricature des vins du sud... Mais je ne suis qu'un amateur
RépondreSupprimerFranck, ça n'a rien à voir avec pro ou amateur. Walden n'est pas un coup commercial, mais une idée généreuse qui marche bien. Pour le reste, je ne suis pas d'accord non plus, mais c'est une affaire de goût.
RépondreSupprimerest ce que bizeul est sur écoutes-)-) l'aurait déplu le bougre?
RépondreSupprimersi de rouyn de la dcri est sur le coup............
Le fric, le fric , le fric on est loin du monde du vin....
RépondreSupprimerÉtrange commentaire. L'argent et le vin ont toujours dansé collés serrés. Dans le cas de Bizeul, l'idée est de construire des bâtiments, entretenir des vignes, développer l'entreprise Clos des fées, pas de rouler en Ferrari en fumant des cigares cubains, le regard félin ombré par des Ray-Ban. Sa démarche le place pile au cœur du monde du vin, son renforcement indispensable, son expansion souhaitable.
RépondreSupprimerPas de commentaires sur la qualité des vins de Bizeul....J'ai gouté, c'est bon sans etre exceptionnel, c'est mon avis et ça n'engage que moi....mais un fait est sur, si t'es pas cadre sup ou consort,t'en goutera pas souvent.
SupprimerJe me suis souvent demandé pourquoi il "fallait" absolument mettre 200€ dans un col qui est surement bon ,alors que à coté par exemple, le petit domaine sans moyens mais pas sans talent distille un nectar d'aussi bonne qualité et à un prix défiant toute concurrence....
Que je sache le prix de la matiere sèche est le meme pour les deux.
Quand on veut sauver une activité, il faut absolument se mettre à portée du plus grand nombre de bourses...Là, on est dans la réalité....Le reste,c'esr de l'élitisme.
Rien ne change...il y a les pros..et les anti!!!
RépondreSupprimercertains diront que les vins de Bizeul ne sont que les reflets stéréotypés des vins du sud, le soleil ayant fait son oeuvre, lourdeur et manque de finesse, d'autres diront qu'il a ouvert la porte du Roussillon...Tout est question de gouts ? De connivence? De sympathies ?
C'est toute la complexité et la subjectivité de votre métier de dégustateur, journaliste, bloggeur...
Pour ma part, j'ai découvert de belles choses de cette région et de fait les "Bizeuls" (avec une mention spéciale pour les fées)me plaisent...tout simplement!!!
Bienvenue au club ! Bien sûr que j'aime bien Hervé Bizeul, mais s'il faisait de mauvais vins, je n'en parlerai pas.
RépondreSupprimerPour l'avoir rencontré et vibré intensément grâce à ses vins : Hervé c'est tout sauf la Ferrari et les Ray Ban.
RépondreSupprimerS'il y a de l'authentique c'est bien là bas à Vingrau et que celui qui parle de Fric n'est habité que par la jalousie : celle de voir un homme simple qui met en action ses rêves (certes à 1000 euros mais celui qui budgétise ses rêves sait qu'il en faut...) qui agit avec passion mais avec aussi une immense générosité et qui ne l'a pas palpée dans ses vins !
Merci Hervé ! Plus que le Roi des Elfes dans le cirque de Vingrau.
Ya des fois où on regrette que certains commentaires soient anonymes…
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