Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 28 septembre 2011

Trévallon, ça se voit


Les vins de Trévallon, en rouge comme en blanc, sont un cadeau du ciel que chaque amateur de grands vins se doit d’avoir goûté au moins une fois dans sa vie. En fait, mille fois est mieux. Je le sais parce que moi, je n’ai pas encore dépassé la trentaine de fois, mais j’y travaille. Ce merveilleux vignoble de Saint-Étienne-du-Grès dans les Alpilles, à quelques minutes de Saint-Rémy-de-Provence, est une invention récente (1973) que l’on doit au talent, mais surtout à la ténacité d’Éloi Dürrbach.


Ce jeudi 29, la famille Dürrbach sera à Paris pour le vernissage de l’expo consacrée aux étiquettes de Trévallon. En effet, depuis 1996, chaque étiquette est différente. Elles sont l’œuvre de René Dürrbach, un artiste, peintre de renom, ami de Picasso, Fernand Léger et d’autres de ce milieu de siècle si prolifique. Au soir de sa vie, alors qu’il avait cessé de peindre et s’ennuyait sans doute un peu au milieu des cigales et des lavandes, son fils Éloi a fait l’emplette d’une boîte de couleurs et lui a demandé de styliser les étiquettes du domaine. Il en a réalisé une cinquantaine, quatorze ont déjà été éditées, il en reste encore pour plus de trente millésimes, ce qu’on appelle une idée durable. Et un bel hommage d’un fils à un père.


Les millésimes déjà édités (1996 à 2008) sont donc exposés à la Galerie Oblique, ça commence vers 19 heures et c’est la chance, en plus, de découvrir l’étiquette du millésime 2009 et de déguster le millésime 2001 (trévallon, ça se boit). Ce qui explique que j’y serai. Venez.


Les étiquettes : de haut en bas, trois expressions bien différentes.

L’adresse de la Galerie Oblique : Village Saint Paul - 17, rue Saint Paul - 75004 Paris

4 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ce cru sudiste.
    En verticale rouge convaincante :
    http://www.invinoveritastoulouse.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=579:20091113-verticale-trevallon&catid=46:thematique-domaine&Itemid=58

    On a quelques photos explicatives sur les étiquettes en pdf aussi.

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  2. @laurentg : merci de tous tes commentaires précis et documentés.

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  3. Je vous en prie ...

    La version pdf est donc de nouveau disponible sur le site (photos explicatives de Philippe Ricard).

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  4. Pour avoir goute plusieurs fois Trevallon: c'est bon, le vigneron a le grand merite d'avoir cree un vin original en dehors de l'AOC. Mais ca reste un peu cher pour le prix. Pour reprendre votre phrase: "tout amateur de grands vins se doit d'avoir bu Trevallon", faut pas pousser... c'est pas la revelation non plus.

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