André Drappier est mort et cette absence nouvelle m’émeut beaucoup. J’aimais bien ce vieux monsieur très drôle qui a légué à son fils Michel, un type épatant, une maison de Champagne de premier ordre avec des vignes et une histoire exclusive. Je ne vais pas vous raconter les anecdotes avec le général de Gaulle, vous les connaissez déjà. Michel a transformé une belle maison en grande maison.
Je me souviens de plus d’un fou-rire avec André dans le salon de la maison. Il se permettait toutes les blagues, le privilège du grand âge, et on aimait ça beaucoup. Qu’il repose en paix.
Depuis ces rencontres répétées dans les collines de la côte des Bar, à Urville, j’ai beaucoup bu ses champagnes, toujours bons. Et, ces temps derniers, cet admirable rosé brut nature que tous mes amis adorent et que j’achète par six. Mon caviste n’en a plus, il faut acheter par douze. Rien de grave, je me suis rabattu sur le rosé de saignée, autre réussite Drappier.
Ci-dessous, en discret hommage, la photo du brut zéro. Voyez un peu la couleur, elle fait envie, elle dit tout.
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