Le blog de Nicolas de Rouyn
Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées. Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui. (Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn
lundi 7 mai 2012
Le rouge comme on le préfère
C’est un de ces après-midi contrastés comme la météo nous les sert en ce moment à Paris. Dans le labo, Michel Bettane déguste une théorie de champagnes pour le Guide Bettane+Desseauve qui sort cet été. De loin, on distingue à peine les commentaires marmonnés, ponctués par le plop des bouchons tirés. Une galopade, c’est la caviste « Michel veut que vous veniez ». Voilà, voilà. « Tiens, goûte ça », un coteaux-champenois de chez Egly-Ouriet. Il sait que j’aime ça, il est extatique. Il n’a pas de mots trop forts pour décrire les qualités de ce grand pinot somptueux, son fruit, le soyeux de ses tanins, sa texture, sa trame, son ampleur, sa longueur. Je dis que ça me rappelle certains vins de l'extrême nord de l'Italie. Bon, j'aurai mieux fait de me taire. Et comme c’est Bettane, j’apprends aussitôt l’emplacement de la parcelle à Ambonnay, le nombre de pièces (huit), la provenance des bois (Tronçais, mais pour de vrai), l'âge du capitaine. Par les exclamations attirés, les bureaux se vident, tout le monde est là, le nez dans un verre, les yeux mi-clos, les sens en alerte, ce silence. Bettane : « Et ça vaut à peine cinquante euros. Combien coûte un musigny ? » Dans les 300, Michel. Le compliment est tombé, les étoiles aussi, on tient du très lourd.
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Mine de rien, à € 50, on trouve quand même en Bourgogne quelques pinots noirs de référence.
RépondreSupprimerSera t'il judicieux de mettre ce cru à l'aveugle pour notre session du 25 juin ?
Va savoir, Charles !
Fais-le, tu verras. Tes zozos, à l'aveugle, jamais ils disent coteaux-champenois. Sauf Michel Bettane, bien sûr.
SupprimerL'ayant bu récemment, j'ai trouvé les tannins superbes, mais le boisé un chouia putassier
RépondreSupprimerPutassier du chêne de Colbert! la myopie est un vilain défaut quand il s'agit de juger le boisé d'un vin de deux ans, qui n'a pas été élaboré pour être bu aussi jeune par des miros...! Il faut tourner sept fois sa langue, comme vous vous en souviendrez dans dix ans quand le bois sera fondu....
RépondreSupprimerRemarquable intervention, toute de mesure et de finesse. Merci d'être passé dans ma rue. On ne voit pas ce qu'on ferait sans vous.
SupprimerOn me dit que les deux anonymes ci-dessus ne sont pas les mêmes. Il est temps de cesser de publier des commentaires anonymes, non ?
Supprimer"Et si c'était le meilleur pinot noir du monde"??
RépondreSupprimerAvec vous on n'est pas dans la demie mesure !
Ici, chère madame, on a des convictions, on les expose et on les défend
SupprimerComme on dit chez moi: ça, c'est un vin qui taboule !
RépondreSupprimerClaire