Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 15 juillet 2015

Mes huit premiers rosés de l’été
(d’autres viendront)

L’été, le rosé. Ceci posé, qu’est-ce qu’on boit ? Des rosés mûrs. Comprendre des vins ayant passé au minimum un an à fond de cave. Pour la grande majorité d’entre eux, c’est mieux. Ou plus, quand les vins le permettent (les bandols, surtout). Un contre-exemple, un seul.



D’abord, deux vins se détachent nettement des suivants pour des raisons presque opposées. Le premier, c’est la-bégude, bandol, dans le millésime 2009, cette couleur sublime. Cinq ans à l’ombre lui ont fait le plus grand bien, plus encore aurait été formidable. Pour avoir bu des la-bégude de plus de dix ans, je confirme avoir été un peu impatient, mais quel vin. Sur la même marche, l’épatant commandeur-de-jarras, dans le millésime 2014. Lui, il est prêt tout de suite et, comme tous les bons vins, pourra s’attendre paisible. Ce vin est issu de vignes plantées franc-de-pied, dans le sable, au ras des vagues de la Méditerranée. C’est un rosé unique, d’une profondeur et d’une fraîcheur sans équivalent.


Viennent ensuite le rosé 2012 de la Ferme des Lices, à Saint-Tropez. Pour tous les détails sur ce vignoble étonnant, c'est ici (clic). L’autre est Chêne Bleu, un lubéron assez splendide dans le millésime 2011, une dentelle d’un grand raffinement, bien apaisée par trois ans de cave.



En levant ce troisième rideau, dévoilons quatre vins qui joue dans la même cour. Celle qui compte les rosés frais, agréables, voire même carrément sympas, mais pas au-delà. C’est déjà beau, me direz-vous. Il s’agit de la chapelle-gordonne 2014, de la chapelle-sainte-roseline 2011, de vignelaure 2012 (qui méritait sans doute un peu plus de patience, un an) et de la-coste 2013. Certains sont plus gourmands, d’autres plus aromatiques, d’autres plus persistants, mais ce sont peu ou prou des vins semblables à défaut d’être identiques.
D’autres viendront (oui, dont pibarnon et des bordeaux rosés)




7 commentaires:

  1. Non seulement je vous crois mais je partage vos "croyances" avec mes "fines gueules" :
    https://www.facebook.com/pages/Bonjour-les-fines-gueules/1386719704936966?sk=timeline

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  2. Nicolas, il me paraitrait logique que les vins du Chêne bleu soient dans l'aire "Ventoux" et non "Lubéron". Six années de travail et de randonnées parfois épiques me le laissent penser. Je connais bien cette zone dont j'ai accompagné jusqu'à 80% des volumes. Et j'ai été sollicité au départ du projet de cette très belle propriété. Toutefois, ces producteurs peuvent prendre la liberté de sortir du système de l'AOP.

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    1. Tu as raison, l'étiquette porte la mention "Ventoux"

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    2. Je suis content que ce soit "glou". J'ai vu le point de départ, correspondant à presque rien par rapport à aujourd'hui.

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    3. Oui, c'est vraiment dans le haut de gamme des rosés. Après, on trouve mieux. Comme toujours. À vrai dire, j'ai plus de tendresse pour leurs rouges, mais c'est vrai de tous. Alors…

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    4. Je veux dire qu'il n'y avait pas de vigne ni de cave en 1999. Un énorme travail a été réalisé.

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